Feeds:
Entradas
Comentarios

Archive for 27 de mayo de 2012

 

 

Cuba appelle à la paix dans le monde qui s’intéressent à «The Five» exceptionnelle

 

par le Comité international pour la libération des Cinq

 
 
  
Cuba appelle à la paix dans le monde qui s'intéressent à «The Five» Cubadebate
À la fin de la justice et du droit international VI, Cuba, président du Parlement Ricardo Alarcon a appelé vendredi 25, «les amoureux de la paix dans le monde,« l’intérêt dans le cas de cinq agents cubains emprisonnés aux Etats-Unis.

Président du Parlement de Cuba, Ricardo Alarcon, a appelé aujourd’hui «amoureux de la paix dans le monde» d’intérêt dans le cas de cinq agents cubains emprisonnés aux États-Unis.

À la fin de la justice et du droit international VI 2012, a tenu pendant trois jours à La Havane Convention Palace, Alarcon retourné au cas de Fernando Gonzalez, Ramon Labañino, Antonio Guerrero, Gerardo Hernandez et René Gonzalez.

Les sanctions de mise en conformité Cinq, comme ils sont connus internationalement, dans un des cas aller à deux peines à perpétuité après un tribunal de Miami en 2001 les a reconnus coupables de divers chefs d’accusation aux États-Unis, au cours d’un procès lourd d’irrégularités.

Alarcon s’est de nouveau plaint de ce qu’il appelait les médias et le silence politique qui prévaut aux États-Unis en ce qui concerne le cas, et comment les terroristes sont protégés dans ce pays.

Le VI Justice internationale et la loi a conclu vendredi à La Havane avec l’annonce que les tribunaux cubains cherchant la vitesse dans la résolution des affaires judiciaires.

Vice-président de la CPS (TSP) en provenance de Cuba, Manuel Silvera, a souligné à plus de 500 délégués de 14 pays à la fin de l’année 2010, dans le système judiciaire dans ce pays a été colonisé 94 pour cent des affaires pénales.

Le président de la Cour provinciale de La Havane, Armando Torres, a déclaré dans un document qui répond à Cuba, de manière efficace, la résolution des Nations Unies connue sous le nom Règles de Tokyo, pour les personnes non condamnées à l’emprisonnement.

Selon l’avocat de la réinsertion sociale de ceux qui purgent des peines non carcérales et privés de ce que viennent de sortir de prison au début, il ya un mécanisme approprié de suivi et d’assistance.

Le directeur de la prévention du crime en Amérique latine-Unis des Nations et le traitement des délinquants, Elias Carranza, a déclaré que Cuba a «grandes réalisations» dans la réduction de la criminalité et est «le pays le plus sûr» dans la région.

(Avec les informations de Notimex)

Cubadebate

Read Full Post »

 
 
 
 
Pide Cuba a pacifistas del mundo interesarse en “Los Cinco
 
 
 

 

 
Pide Cuba a pacifistas del mundo interesarse en “Los Cinco” Cubadebate

 
En el cierre del VI Encuentro Internacional Justicia y Derecho, el presidente del Parlamento de Cuba, Ricardo Alarcón, pidió, el viernes 25, a los “amantes de la paz en el mundo”, interesarse por el caso de los cinco agentes cubanos presos en Estados Unidos.

El presidente del Parlamento de Cuba, Ricardo Alarcón, pidió hoy a los “amantes de la paz en el mundo” interesarse por el caso de los cinco agentes cubanos presos en Estados Unidos.

En la clausura del VI Encuentro Internacional Justicia y Derecho 2012, celebrado durante tres días en el capitalino Palacio de Convenciones, Alarcón retomó el caso de Fernando González, Ramón Labañino, Antonio Guerrero, Gerardo Hernández y René González.

Los Cinco, como se les conoce internacionalmente, cumplen sanciones que en uno de los casos llegan a dos cadenas perpetuas después que un tribunal de Miami los encontró en 2001 culpables de varios cargos en Estados Unidos, durante un juicio preñado de irregularidades.

Alarcón volvió a quejarse de lo que llamó el silencio mediático y político prevaleciente en Estados Unidos con respecto al caso, y la forma en que terroristas son protegidos en ese país.

El VI Encuentro Internacional Justicia y Derecho concluyó este viernes en La Habana con el anuncio de que los tribunales cubanos buscan celeridad en la solución de casos judiciales.

El vicepresidente del Tribunal Supremo Popular (TSP) de Cuba, Manuel Silvera, destacó ante más de 500 delegados de 14 países que al finalizar 2010, en el sistema de tribunales de este país se resolvió el 94 por ciento de los asuntos penales.

El presidente del Tribunal Provincial Popular de La Habana, Armando Torres, dijo en una ponencia que Cuba cumple, de manera eficaz, la resolución de Naciones Unidas conocida como Reglas de Tokio, destinada a las personas condenadas a penas no privativas de libertad.

Según el jurista, para la reinserción social de aquellos que cumplen sanciones no privativas de libertad y los privados de ella que anticipadamente salen de prisión, se dispone de un adecuado mecanismo de control y asistencia.

El director del Instituto Latinoamericano de las Naciones Unidas para la Prevención del Delito y el Tratamiento del Delincuente, Elías Carranza, opinó que Cuba tiene “grandes logros” en la reducción de la criminalidad y es “el país más seguro” de la región.

(Con información de Notimex)

CUBADEBATE

Read Full Post »

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

La dette, la dot et la litote

 
 
Panagiotis Pikrammenos, nouveau Premier ministre (source : in.gr)
La « litote », est un terme très en vogue par les temps qui courent ; en grec moderne, il signifie « l’austérité ». Il était déjà question de litote avant le Mémorandum, mais depuis, la réalité a dépassé le cadre. Et pas qu’en Grèce. Comme en Italie, une personne de plus (un homme de 51 ans), s’est suicidé dimanche dernier en Béotie, un petit entrepreneur en « difficultés », selon le reportage. Mais à présent, les reportages sur les suicides ne font plus les gros titres. En tout cas, voilà encore un, parmi nos électeurs… définitifs, plus de deux mille, recensés par les statistiques de notre guerre en cours.
 
Hier mardi, j’ai reçu de nouvelles de saison, en provenance de la région de Volos (en Grèce Centrale), étonnamment tristes aussi : « Tu sais, mon cousin ici, le fleuriste, a vécu un enterrement très douloureux la semaine dernière, il a l’habitude pourtant. Rien ne va plus, tout se détraque. Antigone, une jolie femme, âgée de trente cinq ans, avait retiré toutes ses économies, jusque là restées sur un compte. Elle avait déjà échappé aux mafias locales qui de l’intérieur, se tiennent… professionnellement informées, car dans notre ville récemment, un retraité qu’avait retiré 250.000 euros de la banque, s’est fait cambriolé le soir même, des inconnus ont fait irruption à leur domicile pour voler cet argent.

Dispensaire de la Sécurité Sociale, au Nord d’Athènes, consultations en orthopédie – mai 2012
Ah oui, cette pauvre Antigone avait planqué ses économies dans un placard de sa cuisine ; elle avait dit à sa mère que cet argent représentait en quelque sorte sa dot, un capital de départ pour le dire en termes plus modernes, car Antigone pensait se marier. Elle travaillait encore, elle n’était pas chômeuse. L’explosion d’un petit chauffe-eau gaz, a provoqué un incendie et Antigone s’est précipitée aussitôt dans sa cuisine pour sauver son petit capitale, c’est sous le placard que son corps a été retrouvé par les pompiers. Quant à la douleur ressentie à son enterrement, sans commune mesure avec les enterrements du passé, il y avait une douleur politique, a précisé mon cousin. Il n’en revient toujours pas, il est sous le choc ; il y pense tout le temps ». Voilà comment Antigone de Volos a trouvé la mort entre deux élections législatives historiques, sa dot se mêlant… à notre « dette ».
 
La démesure, et le début de la fin, telles sont les coordonnées géographiques de l’air du temps ce matin pour les tenants de l’ancien système politique et pour nos petites habitudes sans aucun doute. Enfin. Hier encore, Carolos Papoulias la gentille marionnette du système par lequel il a accédé à son mandat (Président de la République), a tenté en vain, à tordre une fois de plus, l’esprit et la lettre de notre Constitution dans un seul but : former un ultime gouvernement pro-Mémorandum, d’où les intimidations, la propagande, et au bout du compte, ce torrent de boue, déversée par les médias sur SYRIZA. Sauf que dans cette guerre psychologique, le système a perdu une première bataille. Certes, un dernier petit milliard d’euros s’est volatilisé et les guichets des banques sont désormais vides. Provopoulos, le banquier en chef à Banque Nationale de Grèce tire la sonnette d’alarme : « le système bancaire est sur le point de succomber ». Mais la rue est désormais informée : « Provopoulos, homme de Goldman Sachs, dirigeant à la tête d’une Banque à 96% étrangère et courroie de l’occupation, a obligé les caisses de retraite et de santé, les hôpitaux et les universités à « placer » leurs économies sur des « titres » pourris, une semaine avant le Mémorandum II de février. Ensuite ces titres ont été dépréciés et nous voilà désormais sans hôpitaux et sans universités. Provopoulos paiera » (propos tenus devant un arrêt de bus mardi soir à Athènes). Ce qui n’empêche pas l’inquiétude générale, non sans stoïcisme. On reconstitue des stocks en produits alimentaires dans les placards et dans les caves, plus quelques bidons d’essence chez certains et on savoure le grand flottement sur les plages. Tragédie, soleil et catharsis. L’État grec vient de geler tout paiement, sauf salaires et retraites ce mercredi. Lundi soir, aux dispensaires de la Sécurité Sociale, au Nord d’Athènes, une dame âgée, venue pour une consultation en orthopédie a brusquement voulu se rendre aux toilettes : « Je ne trouve pas le papier hygiénique » ; « Il n’y aura plus Madame, nous n’avons pas les moyens d’en acheter, vous devez toujours garder dans votre sac à main, des mouchoirs en papier, ah oui ; il n’y a plus de kinésithérapeute conventionné non plus, c’est terminé, adressez-vous au secteur privé, mais il va falloir tout payer… »
 
Un ancien pilote de ligne à la retraite, en sirotant son café à deux euros dans le même quartier, pense tout haut, désormais comme tout le monde : « On touche le fond, ainsi les vraies questions ne peuvent plus être évitées comme durant ces années de facilité et de mensonge, de fausse richesse, de clientélisme, de déconsidération du travail, et du Pasokisme, ce poison qui nous gangrène toujours. Notre société est divisée en deux parties : Il y a parmi nous, ceux qui ont peur car ils ont encore un peu d’argent, en Grèce ou ailleurs, ou ils touchent le cas échéant un salaire de misère dans la fonction publique. Ils craignent la fin de l’euro, le chaos. Puis, il y a les chômeurs, les petits commerçants en faillite, ceux qui ont tout perdu ; eux, ils considèrent que la route de l’euro et peut-être bien celle de la construction européenne est déjà un couloir de la mort ou sinon au moins, ils s’en fichent. Sont-ils les plus nombreux ? Voilà le nœud gordien et voilà la décision, seulement les gens, n’ont pas tout compris. Ils pensent que comme par magie, l’abolition du Mémorandum nous ramènera à la situation de 2009, SYRIZA ou pas, mais ils se trompent. »
 
Réunion publique SYRIZA – 14 mai 2012
 
Nous naviguons en eaux troubles, mais au moins nous naviguons. Nous nous attendons aussi à ce que les perroquets du système globalisant, affairistes, politiciens et autres journalistes des « grands médias », désignent comme un « accident », pouvant prétendument empêcher, la tenue des élections en juin. Kyriakos Mitsotakis, (fils d’ancien Premier ministre) et député de droite (Nouvelle Démocratie), a évoqué récemment dans un entretien radio cette « probabilité » avec insistance. Quoi qu’il arrive, quoi qu’ils disent, ces politiciens de l’ancien monde provoquent de plus en plus de dégout, « ils n’ont jamais travaillé ces gens, ils vivent de la politique de père en fils et nous, comme des idiots, nous votions pour eux en échange d’un service, des miettes, tandis que les politiciens se remplissaient les poches, rien que l’argent de Siemens qui leur arrivait par valises, fut considérable », tel fut l’avis, exprimé publiquement par l’ancien pilote. Trois femmes (retraitées également) assises autour d’une table voisine n’ont pas osé contredire, et la discussion a vite tourné à l’inquisition : « Et le PASOK, ce poison mortel, un jour il va falloir punir tous ces gens qui ont trahi le pays, tous les journaux en Europe et aux États-Unis l’admettent désormais, Papandréou, son ministre Papakonstantinou, Venizélos et toute cette bande mafieuse, ont ôté au pays toute possibilité de négociation en 2010, le pays a été livré à la Troïka, emballé dans du papier. »
 
J’ai remarqué que chez les dames, une d’entre elles, avait soigneusement plié son journal « Ta Nea », pour qu’on ne puisse pas le reconnaître. « Ta Nea » est un pilier historique du Pasokisme, appartenant au groupe Labrakis (DOL), dont l’affairisme scandaleux intéressera un jour la justice, si le pays change vraiment. Mais je trouve amusant que désormais, les derniers adeptes du Pasokisme se cachent. Historiquement en Grèce, ce sont les gens de gauche évitèrent toute exhibition de leurs journaux, Rizospastis ou Avgi, en lieu public (entre 1950 et 1980), et voilà qu’à présent les rôles s’inversent. Il en est de même en ce qui concerne, certains lecteurs de Kathimerini, autre pilier… des « partis centraux » en Grèce.
 
Réunion publique SYRIZA avant l’heure – 14 mai 2012
Les nouveaux cieux, s’ouvrent sous les coups de foudre. Les réunions de quartier chez SYRIZA (ouvertes à tous les habitants désirant participer), sont très intéressants en ce moment, car pleines de contradictions. « Alors la question de la souveraineté nationale n’existe pas pour SYRIZA, et qu’allons nous faire avec l’euro ? Sommes-nous pour, ou contre l’Europe ? », a demandé un participant aux orateurs, cadres SYRIZA, dont Georges Tsipras, portant le même nom qu’Alexis, le chef du parti. La réponse a été un peu confuse : « Nous comprenons que le cadre de la nation est une réalité indépassable et ainsi on ne peut plus laisser cette notion, y compris au niveau de l’argumentaire politique, aux seules mains de l’Aube dorée ; non, ils n’ont pas ce monopole. Pour ce qui est de l’euro et de l’orientation du paysan celle que nous souhaitons en tout cas, je rappelle que nous sommes un parti majoritairement pro-européen, cela veut d’abord dire que nous appartenons à la famille de la gauche européenne. Nous nous battons ensemble, avec Mélenchon en France ou Die Linke en Allemagne, nous espérons ainsi un changement en Europe, surtout après l’élection de François Hollande, même si nous ne sommes pas un parti de la social-démocratie. Ces questions sur l’Europe et l’euro seront posées à un autre moment je pense », réponse prudente mais visiblement sincère, de la part de Georges Tsipras.
 
Intervenant brièvement à ce débat, j’ai alors fait remarquer que peut-être « cet autre moment », c’est peut-être pour bientôt, dans quelques mois, voire dans quelques semaines. Tout le monde a rigolé, orateurs compris, car il n’y a pas d’autre réponse possible peut-être ; si ce n’est, que seules les contradictions nous feront bouger dans un sens ou dans un autre, et ceci tend à devenir la règle, régissant la gestation du futur.
 
Georges Tsipras (à gauche) – Reunion publique SYRIZA – 14 mai 2012
Quelle accélération des temps présents ! Les mentalités se reconstruisent en quelques jours seulement en ce moment, tandis que durant trois décennies, tout était presque figé : « Notre seule espoir c’est SYRIZA, Alexis Tsipras est dangereux pour le système du népotisme pervers et avant tout, responsable de la situation actuelle, à savoir celui du PASOK et de la Nouvelle Démocratie. Ces deux formations politiques sont mortes, brûlées dans incinérateur du Mémorandum, je vous le dis moi, Georges Trangas, homme de droite, je soutiens SYRIZA. Je sais que dans ce parti il y a des contradictions et certaines tendances extrêmes, seulement, détrompez-vous braves gens [si vous êtes de l’extrême gauche et vous soutenez SYRIZA], SYRIZA demeure pourtant un parti systémique, dans la mesure où il appartient à la famille des convictions pro-euro et pro-européens, dont j’appartiens aussi. Je livre le combat contre le Mémorandum mais je reste pourtant, un partisan de l’Euro et de l’Europe, pas celle d’Angela Merkel certes, car nous ne l’avons élue Présidente de l’Union Européenne », tel était le ton ce matin sur Real Fm, à l’heure du deuxième café.
 
Par un hasard issu de l’air du temps, j’ai été témoin d’une analyse assez semblable récemment, dans un café fréquenté par des étudiants. Car ce mercredi, on vote également pour élire les représentants délégués au sein des syndicats étudiants, les discussions sont très animées cette année, plus que d’habitude. Autour d’une table, deux étudiants et sur la table, du tabac à rouler, leurs téléphones mobiles et deux petits cafés très serrés comme leurs propos. L’un d’entre eux, se disait prêt à voter en faveur des syndicalistes SYRIZA, son ami, appartenant visiblement à une mouvance d’extrême gauche, a voulu s’imposer par un autre argumentaire, en reflet à celui de Trangas : « Oui, je ne suis pas aveugle, je vois que SYRIZA prend la tête du mouvement à gauche, mais SYRIZA n’est pas ce que tu vois. Par ces élections, les gens ont renforcé la droite, plutôt que la gauche. Il ne faut pas lire les journaux ou parfois même ce qu’on trouve sur internet, réfléchis plutôt en termes de philosophie politique : aux élections du 6 mai, certes nous avons clamé clairement un grand « non » au Mémorandum, sauf que, ce vote comporte une deuxième dimension plus profonde pour ne pas dire sournoise : Les formations positionnées plus à droite que la droite, c’est à dire l’Aube dorée, ainsi que celles qui sont de fait, plus… à droite de la falmille de gauche, c’est à dire SYRIZA, pour ne pas évoquer ce saltimbanque de la « Gauche Démocratique », Kouvelis et son Pasokisme de seconde main, eh bien ces formations sont les grands vainqueurs du scrutin. Ainsi, et malgré les apparences et les déclarations faciles, c’est d’un vote conservateur qu’il s’agit et non pas, d’un vote portant plus à gauche, comme on veut nous faire croire. Le système remplacera provisoirement le PASOK par SYRIZA moyennant quelques aménagements au Mémorandum, sans toucher ses fondements, sauf sur la corruption peut-être, c’est déjà bien certes, mais cela ne donnera pas le pouvoir aux prolétaires. C’est du provisoire, tu verras, le capitalisme n’a plus besoin d’une nouvelle social-démocratie, et pas seulement qu’en Grèce, la vraie pagaille arrivera ensuite. »
 
Son ami n’était pas du même avis : « Tu ne vois pas que nous ne pouvons rien composer à partir de tes idées sur les prolétaires, car les gens sont avant-tout décervelés et idiots après trente ans de PASOK. Il n’y a rien d’autre que notre réalité présente, certes peu enviable aux yeux d’un idéal de société de gauche, mais nous agissons sur le présent seulement, et pour dire les choses autrement, l’Aube dorée et SYRIZA travaillent sur le présent, pas l’extrême gauche ; conclusion, il faut agir, et ainsi accepter SYRIZA et ses contradictions, le laisser jouer et jouer avec lui au poker politique, nous n’avons plus le luxe d’attendre. Après tout, être de gauche signifie d’abord mouiller sa chemise non ? »
 
Policiers sur un trottoir – Athènes mai 2012
Heureusement que certains de nos jeunes réfléchissent et en débattent, pas tous en tout cas encore, il me semble.
 
Mémorandum, euro, litote, la dot et la dette, tout est en train de croiser. Dans Libération (15 mai 2012 – édition électronique), Jean Quatremer écrit que «[…] Même si les deux grands partis traditionnels, désormais en voie accélérée de marginalisation, acceptent de renégocier le « mémorandum » imposé par les créanciers de la Grèce qui liste les réformes à accomplir, cela risque de déboucher sur une impasse. En effet, pour les Européens, il n’est pas question de transiger si ce n’est aux marges : « si apparaissent des circonstances extraordinaires, je n’exclus pas a priori qu’on parle d’une prolongation des délais », a admis du bout des lèvres, lundi soir, Jean-Claude Juncker, le président de l’Eurogroupe à l’issu d’une réunion avec ses collègues. « L’Eurogroupe mesure la portée des efforts consentis par les citoyens grecs. Il ne s’agit pas de relâcher ces efforts, au contraire, les réformes structurelles sont plus que jamais nécessaires », a-t-il martelé. Pas question, donc, d’avoir le beurre (l’aide internationale) et l’argent du beurre (pas de rigueur)[…] Mais imaginons que la Grèce joue le pire, c’est-à-dire la faillite, tout en restant dans la zone euro (c’est le souhait de 80 % des Grecs et les partis voulant clairement l’abandonner pèsent environ 25 % des suffrages exprimés). Elle n’aura certes plus droit à l’aide européenne et internationale (pas plus qu’aux marchés, mais c’est déjà le cas) et fera donc défaut sur ses 250 milliards de dettes dont les deux tiers sont entre les mains de l’UE et du FMI qui se prendraient donc une paume. Mais comme son budget primaire est quasiment à l’équilibre (en dehors des intérêts de la dette), l’effort supplémentaire à effectuer sera infime au regard de ce qu’elle a déjà fait. […] »
 
Toilettes – Athènes mai 2012
 Partiellement au moins, le correspondant de Libération à Bruxelles se trompe, le beurre c’est pour les « créanciers » et ceci depuis longtemps dans un hold-up bien ficelé, avec l’aimable participation des élites de notre baronnie, puis, « l’argent du beurre » nous « l’avons » déjà : un ami vient de me téléphoner à l’instant, il faisait figure jusqu’à ce matin, parmi les rares rescapés encore relatifs, de notre guerre : « Eh bien c’est fait, la direction de notre boite a convoqué le personnel. Au choix : accepter une diminution des salaires à hauteur de 30%, ou sinon il y aura des licenciements ; nous avons un mois pour réfléchir. Déjà que par l’imposition et par les taxes de toute sorte, j’ai déjà perdu 25% de mes revenus réels, c’est l’enfer qui s’avance ».
 
Sauf que notre « budget primaire est quasiment à l’équilibre », en dehors des intérêts de la dette, surtout en dehors des intérêts de la dette. Mais ce « petit »  détail est désormais connu de tous ici. C’est sans doute un des facteurs, une raison, contribuant à l’effondrement des partis du Mémorandum. Mais pour un avenir bien plus raisonnable, une seule raison ne suffit pas.
 
Aux informations de ce midi, on apprend qu’au menu servi dans les hôpitaux, il n’y a plus de yaourt, ni de viande, car le système est à bout de souffle. Et qu’une soixantaine de boutiques mettent la clef sous la porte par jour, de la mort lente à la mort rapide de l’économie de terrain. Un juge de haut rang, Panagiotis Pikramenos (« pikrammenos » signifie… être peiné), est notre Premier ministre, à la tête d’un gouvernement dit « de service » et de transition, ayant comme seule mission, l’organisation des prochaines élections, selon l’article 37 de notre Constitution. Météo un peu agitée pour les jour suivants et dès lundi, un temps estival, vivement les élections.
 
Balcon – Athènes mai 2012
 
 
 
 
Publié par à 18:12

 
 
 
 

Read Full Post »

 

Quiproquo : la vente de banques US à la Chine et la réévaluation du yuan
par Alfredo Jalife-Rahme

Le quatrième cycle de négociations sino-états-uniennes s’est déroulé dans l’euphorie de nouvelles apparentes concessions de Beijing : investissements financiers massifs aux USA et réévalution du yuan par rapport au dollar, comme Washington le réclamait depuis longtemps. Il ne faut toutefois pas se tromper sur le sens des événements, observe Alfredo Jalife-Rahme : la Chine n’a pas consenti ces sacrifices pour se soumettre aux États-Unis, mais pour inhiber leur impérialisme. Beijing use de ses armes financières et monétaires pour neutraliser l’agressivité de Washington tandis qu’il entame la construction d’une vaste zone de libre-échange, avec des États jusqu’ici sous influence US, la Corée du Sud et le Japon.

+<:article>JPEG - 23.2 ko

La Chine neutralise les États-Unis en se rendant indispensable à leur économie. De gauche à droite : le secrétaire US au Trésor Timothy Geithner, la secrétaire d’État Hillary Clinton et le vice-Premier ministre Wang Qishan (Beijing, 3 mai 2012).

Une quatrième rencontre pour le « Dialogue Stratégique et Économique entre les États-Unis et la Chine » [1] vient de se tenir à Pékin, les 3 et 4 mai 2012. C’est le sommet bilatéral le plus important au monde, et il en ressort un certain nombre de résultats significatifs, selon China Economic Net [2], ce qui manifeste une détente remarquable, après une étape de brutale détérioration des relations entre les deux puissances.

Les media officiels chinois ont consacré bien plus d’importance à ce succès que la presse états-unienne, qui est muette sur le sujet.

Les trois moments significatifs dans cette distension ont été :
- 1. La troisième accession à la présidence de Vlady Poutine, auquel la presse chinoise est acquise, parce que cela atténuera la pression des USA sur le Chine [3], au moment même où chacun a remarqué l’absence du «tsar» au sommet du G8, configuration désormais inopérante, face au G20, plus hybride et multipolaire ;
- 2. L’annonce du projet de traité de libre échange entre les trois plus grandes puissances géoéconomiques du Nord-Ouest asiatique : Chine, Japon et Corée du sud [4] ;
- 3. La révélation bizarre et concomitante du Dalaï Lama au sujet d’un complot pour le faire assassiner [5]. Les USA seront-ils capables de vendre le Dalai Lama pour un yuan, alors qu’un homicide le ciblant de façon choquante contrarierait énormément la Chine ?

JPEG - 29.7 ko
À peine terminé le 4e « Dialogue Stratégique et Économique entre les États-Unis et la Chine », la Chine a annoncé son intention de créer une zone de libre-échange qui fasse basculer la Corée du Sud et le Japon dans sa zone d’influence. De gauche à droite : le président de la République de Corée Lee Myung-bak, le Premier ministre chinois Wen Jiabao, et le Premier ministre japonais, Yoshihiko Noda (Beijing, 13 mai 2012).

Trois propositions géo-financières d’application immédiate ont été élaborées dans les « opérations donnant-donnant » de la quatrième rencontre Chine-USA :
- 1. La réévaluation accélérée du yuan, ce qui a suscité les éloges du secrétaire US au Trésor, Timothy Geithner ;
- 2. L’autorisation par la Réserve fédérale (la « Fed ») pour l’installation sur le territoire des États-Unis de trois banques chinoises publiques :
• Industrial and Commercial Bank of China (ICBC), la banque la plus prospère au monde, qui a déjà acheté 80 % de la très états-unienne Bank of East Asia, avec 13 succursales à New York et en Californie [6]
• China Bank, la troisième en importance, ouvre une succursale à Chicago,
• et Banque Agricole de Chine, le n° 4, en ouvre une à New York
- 3. La Chine abaisse à nouveau son taux de réserve en proportion de ses dépôts bancaires (à hauteur de 50 points base) afin d’injecter plus de liquidités dans le marché [7].

Mieux encore, la Fed a permis à une série d’entités financières chinoises (ICBC, Central Huijin Investment et le fonds souverain China Investment Corp) d’opérer comme un « holding d’entreprises bancaires ».

On est loin de l’étape bushienne, quand sous l’apothème pharisaïque de la souveraineté (sic) économique, il avait interdit à l’entreprise d’État pétrolière chinoise CNOOC d’acquérir Unocal, qui a fini par se faire digérer et emballer comme un vague déchet par Chevron.

Il ne faut pas minimiser l’ouverture du secteur financier super-stratégique des USA à l’imposant secteur bancaire chinois, même s’il ne s’agit pour le moment que de mesures symboliques.

Les banques chinoises finiront-elle par arriver à Mexico, sur ordre de Washington, avant qu’une volonté nationale se manifeste en ce sens chez nous ? Allons-nous assister bientôt au rachat d’entreprises US par les banques chinoises, selon le schéma défusions [8]- acquisitions (M&A, selon leurs sigles en anglais) ? Y a-t-il eu d’autres opérations de troc géopolitique ourdies dans les coulisses ?

Autre sujet sur lequel les États-Unis acceptent une ouverture spectaculaire : la fin de l’embargo sur l’exportation technologique à caractère civil en direction de la Chine.

En contrepartie, l’un des changements politiques les plus profonds est la décision de la Chine de permettre l’investissement étranger (en fait, US) à hauteur de 49 %.

Le président chinois Hu Jintao s’est félicité de cette quatrième rencontre, tandis que la secrétaire d’État Hillary Clinton, plus amazone et noctambule que jamais, rassurait les grincheux alarmés de ce retour des USA en Chine, en répétant que Washington souhaite une Chine forte, prospère et triomphante : qui oserait en douter ?

Après la complaisance suspecte dans l’oscillation entre concurrence et coopération, ce dénouement heureux a débouché sur la première visite au Pentagone, depuis neuf ans et à l’improviste, du ministre de la Défense nationale, Liang Guanglie.

JPEG - 16.2 ko

Au même moment apparaissent dans les media des chantres de la coopération bilatérale au détriment des partisans de la concurrence à la limite de la Guerre froide, tel l’apaisant Jeffrey Bader, qui est l’ancien conseiller d’Obama pour la Chine et l’Asie au Conseil de sécurité nationale et l’auteur du livre Obama et l’ascension de la Chine : un récit interne de la stratégie US en Asie [9].

Selon Jeffrey Bader, les relations entre Washington et Pékin se tissent autour de la table des négociations, et non pas sur des champs de bataille. Cette approche est dans le droit fil de celle de huit présidents états-uniens successifs, à commencer par Richard Nixon, à peine ternie par quelques écarts mineurs [10].

Obama n’est nullement l’exception, affirme t-il, et il conclut que sa politique repose sur trois principes fondamentaux :
• la reconnaissance et le respect face à la montée en puissance de la Chine et de ses légitimes intérêts ;
• l’insistance sur les normes internationales et le respect de la loi qui doivent encadrer cette montée en puissance ;
• l’intention de stabiliser celle-ci en fortifiant des alliances régionales et des partenariats.

À son avis, la relation bilatérale est quelque chose de tout à fait raisonnable, vu que les Chinois ont coopéré avec les USA sur les questions de la Corée du Nord et de l’Iran, et que Taïwan n’a même pas été une source de tensions. Il donne à entendre que le seul sujet sur lequel en théorie il pourrait y avoir conflit, c’est Taïwan, jusqu’à un certain point, parce que la vente d’armes à Taïwan a constitué une provocation et un facteur prépondérant de tension. Il ajoute que le sujet irritant des droits de l’homme et du contentieux de la Mer du sud constituent un obstacle à la coopération. Les différents défis proviennent de l’accélération de l’ascension de la Chine pendant la dernière décennie, et de son rôle grandissant à l’échelle mondiale. Les US en ont le tournis !

L’idée que la Chine a déjà supplanté les USA, ou le fera bientôt, dans son leadership sur les autres pays, n’a rien à voir, selon lui, avec les faits, car il existe un fossé entre pouvoir et revenus per capita.

En effet, les relations militaires ont été rétablies lors de la visite du précédent secrétaire à la Défense, Robert Gates, dit-il, et il rejette comme simple légende l’idée d’une nouvelle politique US d’endiguement (containement). Cependant, il admet le risque de crise sécuritaire entre les USA et la Chine : chacun est destiné à considérer les pas que fait l’autre pour sa propre défense comme une action offensive à son égard.

Mais selon son raisonnement, la défiance mutuelle peut être surmontée dans le cadre du « Dialogue Stratégique et Économique » [11].

JPEG - 23.7 ko
Liang Guanglie, ministre chinois de la Défense nationale, accompagné d’une imposante délégation de 24 généraux, s’est rendu à l’impromptu, le 7 mai 2012 au Pentagone, pour désamorcer les conflits avec les États-Unis. Les discussions ont porté sur la Corée du Nord, les disputes en mer de Chine, le cyberespace, la défense antimissile, et les opérations humanitaires.

Brendan O’Reilly [12] estime quant à lui que la stratégie de la Chine se fonde sur le développement économique et l’intégration. Ainsi le commerce bilatéral atteint 450 milliards de dollars par an, ce qui constitue un record absolu dans l’histoire des relations entre deux pays : la Chine met donc en œuvre une tactique subtile pour répondre efficacement à la supériorité militaire et politique des US, au moyen d’une plus grande intégration entre les deux économies respectives.

O’Reilly allègue que la Chine, ne pouvant atteindre le niveau militaire des USA à moyen terme, souhaite les désarmer, au plan de l’avantage tactique, en créant une situation de dépendance mutuelle et économique presque totale.

Ainsi donc, la Chine chercherait à instaurer un nouvel ordre mondial dans lequel le conflit militaire entre les plus grandes puissances se trouverait périmé par l’effet de l’intégration économique. Le pourra-t-elle ?

Traduction
Maria Poumier

[1] U.S.–China Strategic and Economic Dialogue / 中美战略与经济对话

[2] « ’Significant’ results gained in China-US dialogue », China Economic Net, 5 mai 2012.

[3] « Putin’s return may ease US pressure on China », Global Times, 13 mai 2012.

[4] « La Chine, le Japon et la République de Corée lanceront les négociations sur une Zone de libre-échange cette année », Xinhua, 13 mai 2012.

[5] « Dalai Lama reveals warning of Chinese plot to kill him » et « Dalai Lama : What do I really fear ? Being eaten by sharks », par Dean Nelson, The Telegraph (UK), 12 et 13 mai 2012. Et le commentaire chinois« Dalai Lama’s claims of assassination slammed » par Xu Tianran, Global Times, 14 mai 2012.

[6] « Questions After the First U.S. Bank Takeover by a Chinese State-Controlled Company », par Charles Wolf, Jr., Brian G. Chow, Gregory S. Jones et Scott Harold, Rand Corporation, 15 mai 2012.

[7] « La Chine abaissera le taux de réserves obligatoires de 0,5 point de pourcentage », Xinhua, 12 mai 2012

[8] «Defusion» : néologisme anglais se rapportant à l’injection soudaine et à la diffusion envahissante de nouvelles idées.

[9] Obama and China’s Rise : An Insider’s Account of America’s Asia Strategy, Brookings Press, mars 2012.

[10] « US-China ties revolve around debating table, not battlegrounds », par Jeffrey A. Bader, Global Times, 13 mai 2012

[11] Un volet particulier dit du « Dialogue sur la stratégie de sécurité » (Strategic Security Dialogue) a été ajouté au Dialogue stratégique économique, lors de la seconde rencontre, à Beijing, les 24 et 25 mai 2010.

[12] « Hu oils cogs to lock the US Asia ’pivot’ », par Brendan O’Reilly, Asia Times, 9 mai 2012.

Alfredo Jalife-RahmeAlfredo Jalife-Rahme Professeur de Sciences politiques et sociales à l’Université nationale autonome du Mexique (UNAM). Il publie des chroniques de politique internationale dans le quotidien La Jornada et l’hebdomadaire Contralínea. Dernier ouvrage publié : El Hibrido Mundo Multipolar : un Enfoque Multidimensional (Orfila, 2010).

 
 
 

 

Read Full Post »

 

Red Voltaire  

 

El Banco Industrial y Comercial de China adquirirá acciones en la división estadounidense del Bank of East Asia. Otras dos instituciones bancarias chinas recibieron también permiso para ampliar su negocio en Estados Unidos.

Los expertos indican que es un gran logro para China y sus bancos, lo que les permitirá desarrollar más sus empresas en EEUU y Europa.

Las negociaciones para que el mayor banco de China adquiriera activos estadounidenses se realizaron en enero del 2011. Sin embargo, para cerrar la operación con éxito se necesitó la aprobación de las autoridades reguladoras.

El proceso tomó más tiempo del normalmente requerido. El procedimiento estándar consiste en un periodo de 60 días de revisión de una solicitud. En este caso, la Reserva Federal realizó un control minucioso de los principios del sistema regulatorio de China para el cumplimiento de las normas internacionales.

«No se encontraron pruebas de que los métodos y normas de contabilidad de los principales bancos chinos, como el ICBC no sean confiables». La Reserva Federal de EEUU (FED) también dio permiso al Banco Agrícola de China para abrir una sucursal en Nueva York y al Banco de China para hacerlo propio en Chicago.

El 70% del Banco Industrial y Comercial de China pertenece al Gobierno. En términos de activos, el banco es el más grande no solo en China sino también en el mundo con 2.5 billones de dólares. A modo de comparación, los activos del estadounidense JP Morgan Chase ascienden a 2,3 billones de dólares. En EEUU el banco chino tiene previsto ofrecer a los clientes depósitos en yuanes.

Fuente: RT, 10 de mayo de 2012.

 

 

Read Full Post »

 

par Agence Cubaine de Nouvelles, Jean Guy Allard

La CIA met en place un dispostif de sabotage du plan Annan et de toute tentative de paix en Syrie. Renouant avec les méthodes de la Guerre froide durant laquelle elle fabriquaient des groupes subversifs dans le Bloc de l’Est et les intégrait dans des fronts combattants internationaux, la CIA a organisé à Miami un séminaire de formation joint pour les opposants armés cubains et syriens.

+
JPEG - 29 ko
Séminaire joint des oppositions armées cubaine et syrienne, financées par les Etats-Unis (1er au 8 mai 2012 à l’hôtel Biltmore de Coral Gables, Miami).

En recourant aux milieux cubano-américains agissant sous leur emprise à Miami, ainsi qu’à des opposants syriens vivant sur leur territoire, les Services de renseignement des États-Unis tentent d’associer Cuba aux troubles qui secouent actuellement la Syrie, comme le suggère une dépêche datée depuis Miami de l’agence espagnole EFE qui « révèle » que « des dissidents syriens et cubains sont en train de créer un front pour combattre Castro et El-Assad ».

« Les oppositions syrienne et cubaine ont constitué aux États-Unis un front uni pour la liberté et la démocratie des deux pays qui avait pour but de combattre les «régime dictatoriaux»  », affirme la correspondance de l’agence madrilène, basée à Miami, ville considérée comme le siège de tous les complots anticubains ourdis aux États-Unis.

Des représentants de « la principale organisation d’opposition en Syrie » et des membres de la dénommée Assemblée de la Résistance cubaine (ARC) de Miami, ont conclu un « accord pour coordonner leurs efforts » et donner de Cuba une image d’instabilité.

« La Syrie est tombée dans une spirale de violence depuis le 15 mars 2011, lorsque des milliers de personnes sont descendues dans les rues », ajoute EFE.

« Ceci offre une possibilité extraordinaire : un front uni pour la liberté et la démocratie au sein duquel les peuples syrien et cubain se sont unis pour lutter », commente l’interlocutrice du correspondant de cette agence à Miami, Silvia Iriondo, la « présidente » de Mères et femmes anti-répression (M.A.R. Por Cuba).

Silvia Iriondo, de son vrai nom Silvia Goudie, est la fille d’un mercenaire de l’invasion manquée de la Baie des cochons. Elle vit de ses mensonges à Miami, de sa « créature » M.A.R. Por Cuba, gracieusement financée par l’USAID. Lors de l’enlèvement de l’enfant cubain Elian Gonzalez, cette dame et les membres de son organisation avaient déclaré qu’ils préféreraient le voir mourir plutôt que de le rendre à sa famille à Cuba.

Le Département d’État et ses « filiales » l’ont invariablement employée dans leur « service extérieur » pour qu’elle participe aux rencontres et aux meetings qu’ils organisent contre Cuba, en Europe et en Amérique latine.

En mars 2004, Robert Ménard, l’ancien secrétaire général de Reporters sans frontières, et Frank « Paquito » Calzon, agent de la CIA et directeur du Center for a Free Cuba (CFC), se sont présentés en public à ses côtés lors d’une réunion avec des députés européens organisée par les copains de l’ancien président du gouvernement espagnol José Maria Aznar à l’Union européenne.

Robert Ménard est devenu célèbre après avoir renfloué ses comptes bancaires « cubains » de Virginie avec l’argent de l’USAID, tandis qu’au CFC, Felipe Sixto, le bras droit de Calzon, a été arrêté et condamné pour avoir détourné un demi million de dollars.

En 2007, ladite Société internationale pour les Droits de l’Homme – une organisation de la CIA ouvertement anticommuniste qui organisait un séminaire sur la « question cubaine » au Centre de communications de la Dresdner Bank, à Frankfort, en Allemagne –, invita et installa Silvia Iriondo à la présidence aux côtés de Calzon, de Pedro V. Roig (le directeur général de Radio et TV Marti qui était alors sous enquête pour fraude), du « commandant traître » Hubert Matos, lié au trafic de drogues, et d’Angel Francisco de Fana Serrano, d’Alpha 66 (arrêté en Californie en 1995 avec en sa possession un arsenal d’armes destinées à perpétrer un attentat terroriste contre Cuba.

En novembre 2009, Silvia Iriondo se joignit au chef d’UnoAmérica, confrérie fasciste de nostalgiques du Plan Condor, ainsi qu’à Alejandro Peña Esclusa – aujourd’hui jugé pour terrorisme à Caracas –, au sein du groupe d’« observateurs » qui ont légitimé les élections générales convoquées sous la dictature de Roberto Micheletti au Honduras.

À cette occasion, elle a une nouvelle fois côtoyé Matos et d’autres « figures » de la mafia anticubaine comme le millionnaire de l’« anticastrisme » Orlando Gutierrez Boronat qui l’accompagne à présent dans le montage du show « Cuba-Syrie ».

Bénéficiaire, à l’instar de Mme Iriondo, des généreuses perfusions de dollars de l’USAID, Gutierrez s’est autoproclamé secrétaire national du Directoire démocratique cubain (DDC), et d’aucuns lui reprochent même de s’offrir des voyages à travers le monde avec les subventions.

Salué par EFE – une agence de presse créée par le grand-père franquiste d’Aznar –, cet « accord » n’est pas la première tentative d’« associer » la Syrie à Cuba, à laquelle participe Mme Iriondo.

Il y a quelques semaines, cette « militante » à la solde du Département d’État a participé à une séance d’information au Congrès organisée par une soi-disant Association d’avocats cubano-américains (CABA), placée sous le thème « Le printemps arabe à Cuba », en présence des législateurs mafieux Mario Diaz-Balart, Ileana Ros-Lehtinen et David Rivera.

Parmi les signataires de l’« accord » dont se félicite EFE figure en outre Horacio Garcia, du Conseil pour la liberté de Cuba (CLC), l’un des anciens directeurs de la Fondation nationale cubano-américaine (FNCA). Rappelons que ce monsieur a été présenté publiquement par le terroriste d’origine cubaine Luis Posada Carriles comme l’un des principaux « financiers » de ses activités criminelles.

Pour la « partie syrienne », EFE mentionne Mohamed Kawam, du dénommé Groupe de travail de l’urgence syrienne, et Niman Shukairy, de l’Unité pour une Syrie libre, respectivement médecin et dentiste, qui semblent préférer l’argent facile à l’exercice de leur profession. Deux militants syriens basés aux États-Unis, dont les positions de droite leur ont permis de s’associer aux mécanismes de propagande et de déstabilisation du Département d’État.

JPEG - 41.9 ko
Réception des participants au séminaire cubano-syrien par le gouverneur de Floride, Rick Scott (1er mai 2012).

Document

Cuban-Syrian Joint Declaration of Agreement

We, Cubans and Syrians, in resistance against the tyrannies which deprive us of our God-given, inalienable rights, proclaim : That human rights and dignity are universal and intrinsic to the human condition, and that all humans are created equal in obeisance to same ; That in defense of these rights, the Cuban Resistance and the Syrian Revolution agree to unify our struggles in order to accelerate the hour of liberation ; Therefore :
- The Cuban Resistance recognizes the Syrian Revolution as a legitimate expression of the highest aims and ideals of the Syrian people ;
- The Syrian Revolution recognizes the Agreement for Democracy as a legitimate expression of the highest aims and ideals of the Cuban people ;
- The Cuban Resistance joins those nations, which have recognized the Syrian Revolution as a legitimate representative of the Syrian people ;
- The Syrian Revolution adopts the Vilnius Resolution of the Parliamentary Forum of the Community of Democracies in recognizing the Cuban Resistance as a legitimate representative of the Cuban people ;

Therefore, with said moral authority, the Cuban Resistance and Syrian Revolution jointly agree :
- To coordinate all of our political, diplomatic, logistic and humanitarian efforts in pursuit of the liberation of Cuba and Syria ;
- hence constituting a United Front for Freedom and Democracy ;

Therefore, the Cuban Resistance and the Syrian Revolution jointly declare : The people want the overthrow of the dictatorial regimes of Assad and Castro.

Signed at the Biltmore Hotel in Coral Gables this 8th day of May, 2012.

For The Assembly of the Cuban Resistance [1] : Bertha Antunez, Laida Carro Raul Garcia, Luis Gonzalez Infante, Orlando Gutierrez Boronat, Sylvia Iriondo
For the Syrian Revolution : Khaled Saleh (General Commission for the Revolution), Mohamed Kawam (Syrian Emergency Task Force — SETF), Yahia Basha (United for a free Syria — UFS), Bashar Lufti (American Syrian Public Affairs Committee —(AMSPAC), Imad Jandali (Syrian American Council — SAC), Maher Nana (Syrian Expatriates Organization —SSO— and Syrian Support Group — SSG).

[1] The ACR included Movimiento Feminista por los Derechos Civiles Rosa Parks, Coalición de Mujeres Cubano Americanas (Coalition of Cuban American Women), Proyecto Pro Cambio, Jóvenes Cubanos en Acción (Cuban Youth in Action), Presidio Político Histórico «Casa del Preso», Directorio Democrático Cubano (Cuban Democratic Directorate), and MAR por Cuba (Mothers Against Repression).

Jean Guy AllardJean Guy Allard Journaliste de Granma (Cuba)

 
 
 

 

Read Full Post »

 

La agresión mediática y militar contra Siria está directamente relacionada con la competencia mundial por los recursos energéticos, explica el profesor Imad Shuebi en el magistral artículo que hoy les proponemos. En momentos en que asistimos al derrumbe de la eurozona, en que una grave crisis económica ha llevado a Estados Unidos a acumular una deuda que sobrepasa los 14,940 billones de dólares, en momentos en que la influencia estadounidense declina ante las potencias emergentes que conforman el BRICS, se hace evidente que la clave del éxito económico y del predominio político reside principalmente en el control de la energía del siglo XXI: el gas. Y Siria se ha convertido en blanco precisamente porque de halla en medio de la más importante reserva de gas del planeta. El petróleo fue la causa de las guerras del siglo XX. Hoy estamos viendo el surgimiento de una nueva era: la de las guerras del gas.

 
JPEG - 36.3 KB

Con la caída de la Unión Soviética, los rusos se dieron cuenta de que la carrera armamentista los había dejado exsangües, sobre todo por falta del aprovisionamiento energético que todo país industrializado necesita. Estados Unidos, por el contrario, había logrado desarrollarse e imponer sin mucha dificultad su política internacional gracias a su presencia de décadas en las zonas petrolíferas. Los rusos decidieron entonces posicionarse en las fuentes energéticas, tanto en las que producen petróleo como en las productoras de gas. Considerando que, debido a su repartición internacional, el sector petrolero no ofrecía buenas perspectivas, Moscú apostó por el gas, por su producción, su transporte y su comercialización a gran escala.

La partida comenzó en 1995, cuando Vladimir Putin trazó la estrategia de Gazprom: partir desde las zonas gasíferas de Rusia hacia Azerbaiyán, Turkmenistán, Irán (para la comercialización), hasta el Medio Oriente. La verdad es que los proyectos North Stream y South Stream demostrarán ante la historia el mérito y los esfuerzos de Vladimir Putin por situar nuevamente a Rusia en la arena internacional y por desempeñar un papel importante en la economía europea, que durante las próximas décadas dependerá del gas como alternativa al petróleo o como complemento de este, dando la prioridad al gas por encima del petróleo. A partir de entonces, era urgente para Washington instrumentar el proyecto Nabbuco, como competidor de los proyectos rusos y con la esperanza de desempeñar un papel decisivo en la determinación de la estrategia y la política para los próximos 100 años.

El hecho es que el gas será la principal fuente de energía del siglo XXI, como alternativa ante la reducción de las reservas mundiales de petróleo y, al mismo tiempo, como fuente de energía no contaminante. El control de las zonas gasíferas del mundo por parte de las antiguas potencias y de las potencias emergentes es el elemento que da origen a un conflicto internacional con manifestaciones de carácter regional.

Es evidente que Rusia ha sabido leer las cartas y que ha aprendido las lecciones del pasado ya que el factor que provocó el derrumbe de la Unión Soviética fue precisamente la falta de control de los recursos energéticos globales, indispensables para inyectar el capital y la energía que necesita la estructura industrial. Rusia ha comprendido además que el gas está destinado a ser la fuente energética del próximo siglo.

Historia de la «partida de ajedrez» del gas

JPEG - 35.3 KB
Vladimir Putin y Alexei Miller, presidente de Gazprom.

Una primera ojeada al mapa del gas nos revela que ese recurso se halla en las siguientes regiones, tanto en lo tocante a la situación de los yacimientos como al acceso a las zonas de consumo:

1. Rusia: Vyborg y Beregvya
2. Anexo a Rusia: Turkmenistán
3. En los alrededores más o menos inmediatos de Rusia: Azerbaiyán e Irán
4. Arrancado a Rusia: Georgia
5. Mediterráneo Oriental: Siria y Líbano
6. Qatar y Egipto.

Moscú trabajó rápidamente sobre dos ejes estratégicos: el primero es la creación de un proyecto sino-ruso a largo plazo basado en el crecimiento económico del Bloque de Shangai; el segundo es garantizar el control de los recursos gasíferos. Se sentaron así las bases de los proyectos South Stream y North Stream, frente al proyecto estadounidense Nabucco, respaldado por la Unión Europea, que apuntaba al gas del Mar Negro y de Azerbaiyán. Una carrera estratégica por el control de Europa y de los recursos gasíferos se estableció entre los proyectos de ambas partes.

Los proyectos de Rusia:

El proyecto North Stream conecta directamente a Rusia con Alemania a través del Mar Báltico, hasta Weinberg y Sassnitz, sin pasar por Bielorrusia. El proyecto South Stream comienza en Rusia, atraviesa el Mar Negro hasta Bulgaria y se divide pasando por Grecia y el sur de Italia, por un lado, y por Hungría y Austria, por el otro lado.

El proyecto de Estados Unidos:

El proyecto Nabucco parte de Asia Central y de los alrededores del Mar Negro, pasa por Turquía –donde se sitúa la infraestructura de almacenamiento–, y recorre Bulgaria, atraviesa Rumania, Hungría y llega hasta Austria, desde donde se dirige hacia la República Checa, Croacia, Eslovenia e Italia. Originalmente debía pasar por Grecia, idea que se abandonó debido a la presión de Turquía.

Se suponía que Nabucco debía ser el competidor de los proyectos rusos. Nabucco estaba previsto para el 2014, pero diversos problemas técnicos provocaron su posposición hasta 2017. A partir de esa posposición, el proyecto ruso comenzó a ganar la batalla por el gas, pero cada parte trata siempre de extender su propio proyecto hacia nuevas zonas.

Lo anterior tiene que ver por una parte con el gas iraní, que Estados Unidos pretendía incorporar al proyecto Nabucco conectándolo al punto de almacenamiento de Erzurum, en Turquía. Y también tiene que ver con el gas proveniente del Mediterráneo oriental, o sea Siria, Líbano e Israel.

Pero en julio de 2011, Irán firmó varios acuerdos para el transporte de su gas a través de Irak y de Siria. Por consiguiente, Siria se convierte así en el principal centro de almacenamiento y producción, vinculado además con las reservas del Líbano. Se abre así un espacio geográfico, estratégico y energético completamente nuevo que abarca Irán, Irak, Siria y el Líbano. Los obstáculos que ese nuevo proyecto viene enfrentando desde hace más de un año dan una idea del grado de intensidad de la lucha que se está desarrollando por el control de Siria y del Líbano. Y al mismo tiempo aclaran el papel que ha venido desempeñando Francia, país que considera el Mediterráneo oriental como su propia zona de influencia histórica, destinada por lo tanto a satisfacer los intereses franceses, y donde Francia necesita recuperar el terreno perdido desde la Segunda Guerra Mundial. En otras palabras, Francia pretende desempeñar un papel en el mundo del gas donde, después de adquirir en Libia una especie de «seguro médico», ahora pretende obtener un «seguro de vida» a través de Siria y del Líbano.

Turquía, por su parte, se siente excluida de esta guerra del gas debido al retraso del proyecto Nabucco y porque no tiene nada que ver con los proyectos South y North Stream. El gas del Mediterráneo oriental parece escapársele inexorablemente a medida que se aleja del proyecto Nabucco.

El eje Moscú-Berlín

JPEG - 35.7 KB
Gerhard Schroeder y Alexei Miller. El 30 de marzo de 2006, el ex canciller alemán fue nombrado a la cabeza de la construcción de North Stream.

Para concretar sus dos proyectos, Moscú creó la sociedad Gazprom en los años 1990. Alemania, deseosa de liberarse de una vez de todas las consecuencias de la Segunda Guerra Mundial, se preparó para incorporarse a ambos proyectos, tanto en materia de instalaciones como de revisión del gasoducto norte o de las instalaciones de almacenamiento del conducto South Stream en su zona de influencia, principalmente en Austria.

La empresa Gazprom fue fundada con la cooperación de Hans-Joachim Gornig, un alemán conocido en Moscú, ex vicepresidente de la compañía alemana de petróleo y de gas industrial que supervisó la construcción de la red de gasoductos de la RDA. Hasta octubre de 2011, el director de Gazprom fue Vladimir Kotenev, ex embajador de Rusia en Alemania.

Gazprom firmó numerosas transacciones con empresas alemanas, en primer lugar con las que cooperan con el proyecto North Stream, como los gigantes E.ON, del sector de la energía, y BASF, del sector de los productos químicos. En el caso de E.ON existen cláusulas que garantizan tarifas preferenciales en caso de alza de precios, con lo cual Rusia concede una especie de subvención «política» a las empresas del sector energético alemán.

Moscú aprovechó la liberalización de los mercados europeos del gas para forzarlos a desconectar las redes de distribución de las instalaciones de producción. Ya superados los antiguos enfrentamientos entre Rusia y Berlín, se abrió una fase de cooperación económica basada en aligerar la enorme deuda que pesaba sobre los hombros de Alemania, la de una Europa excesivamente endeudada por el yugo estadounidense. Se trata de una Alemania que considera que el espacio germánico (Alemania, Austria, la República Checa y Suiza) está destinado a convertirse en el centro de Europa, sin tener que soportar las consecuencias del envejecimiento de todo un continente, ni las de la caída de otra superpotencia.

Las iniciativas alemanas de Gazprom la empresa conjunta (joint venture) de Wingas con Wintershall, una filial de BASF, que es el mayor productor de petróleo y de gas de Alemania y controla el 18% del mercado del gas. Gazprom otorgó a sus principales socios alemanes participaciones en sus activos rusos nunca vistas anteriormente. De esta forma BASF y E.ON controlan cada una cerca de la cuarta parte de los campos gasíferos de Lujno-Rousskoie que alimentarán en gran parte el circuito North Stream. Y no se trata de una simple coincidencia si la equivalente alemana de Gazprom, llamada «la Gazprom germana», llegará a ser dueña del 40% de la compañía austriaca Austrian Centrex Co, que se especializa en el almacenamiento de gas y que está destinada a ampliarse hacia Chipre.

Esta expansión no es ciertamente del agrado de Turquía, país muy necesitado de participar en el proyecto Nabucco. Esa participación consistiría en almacenar, comercializar y transportar un volumen de gas que alcanzaría los 31,000 millones de m³ de gas al año, cifra que se elevaría posteriormente a 40,000 millones al año, un proyecto que hace que Ankara sea cada vez más dependiente de las decisiones de Washington y de la OTAN, sobre todo teniendo en cuenta los repetidos rechazos a sus pedidos de incorporación a la Unión Europea.

Los vínculos estratégicos que determina el gas son cada vez más decisivos en el plano político debido al cabildeo de Moscú en el Partido Socialdemócrata Alemán en Renania del Norte-Westfalia, importante base industrial y centro del conglomerado alemán RWE, proveedor de electricidad y filial de E.ON.

Hans-Joseph Fell, responsable de políticas energéticas de los Verdes, ha reconocido la existencia de esa influencia. Según el propio Fell, las 4 empresas alemanas vinculadas a Rusia tienen un importante papel en la definición de la política energética alemana. Estas empresas se apoyan en el Comité de Relaciones Económicas de Europa del este –o sea, en empresas que mantienen contactos económicos muy estrechos con Rusia y con los países del antiguo bloque soviético–, Comité que dispone a su vez de una red muy compleja de influencias sobre los ministros y la opinión pública. En Alemania, sin embargo, la discreción es la regla en lo tocante a la creciente influencia de Rusia, en base al principio de que es altamente necesario mejorar la «seguridad energética» de Europa.

Es interesante subrayar que Alemania considera que la política de la Unión Europea destinada a resolver la crisis del euro puede llegar a obstaculizar las inversiones germano-rusas. Esta razón, entre otras, explica el desgano de Alemania ante el salvamento del euro, moneda ya muy lastrada por las deudas europeas, a pesar de que el bloque germánico podría soportar esas deudas él solo. Además, cada vez que los europeos se oponen a su política hacia Rusia, Alemania afirma que los utópicos planes de Europa no son realizables y que incluso pudieran llevar a Rusia a vender su gas en Asia, lo cual pondría en peligro la seguridad energética europea.

Este matrimonio de intereses germano-rusos tiene sus bases en la herencia de la guerra fría, a raíz de la cual 3 millones de rusoparlantes viven actualmente en Alemania, conformando así la mayor comunidad extranjera en ese país, sólo después de la comunidad turca. Putin también era favorable a la utilización de la red de ex responsables de la RDA, que favorecieron los intereses de las compañías rusas en Alemania, sin entrar a mencionar el reclutamiento de ex agentes de la Stassi, como los directores de personal y finanzas de Gazprom Germania, así como el director financiero del Consorcio North Stream, Warnig Matthias quien, según el Wall Street Journal, ayudó a Putin en el reclutamiento de espías en Dresde en la época en que el propio Putin era agente del KGB. Hay que reconocer, sin embargo, que el uso que Rusia ha dado a sus antiguas relaciones no ha sido perjudicial para Alemania, ya que los intereses de ambas partes se han visto beneficiados sin favoritismo para ninguna de las dos.

El proyecto North Stream, principal vínculo entre Rusia y Alemania, fue inaugurado recientemente con una conductora que costó 4,700 millones de euros. Aunque esa conductora conecta a Rusia con Alemania, dado el reconocimiento por parte de los europeos del hecho que ese proyecto garantizaba la seguridad energética de Europa, Francia y Holanda se vieron obligadas a declarar que se trataba, en efecto, de un proyecto «europeo». Es importante mencionar en ese sentido que el señor Lindner, director ejecutivo del Comité Alemán para las Relaciones Económicas con los Países de Europa del Este declaró, con toda la seriedad del mundo, que se trataba efectivamente de «un proyecto europeo y no de un proyecto alemán y que [el proyecto] no encerraría a Alemania en una mayor dependencia con respecto a Rusia». Esa declaración subraya la inquietud que suscita el incremento de la influencia rusa en Alemania. Lo cierto es que el proyecto North Stream es, por su estructura, moscovita y no europeo.

Los rusos pueden paralizar a su antojo la distribución de energía en Polonia y en varios países más y estarán en condiciones de vender el gas al mejor postor. Sin embargo, la importancia que Alemania reviste para Rusia reside en el hecho que Alemania es la plataforma que Rusia necesita para desarrollar su estrategia continental, sobre todo teniendo en cuenta que Gazprom Germania posee partes en 25 proyectos cruzados, en países como Gran Bretaña, Italia, Turquía, Hungría, entre otros. Lo anterior nos hace decir que Gazprom está destinada a convertirse, en algún tiempo, en una de las empresas más importante del mundo, si no se convierte en la más importante.

Un nuevo mapa de Europa, y después un nuevo mapa del mundo

JPEG - 55.6 KB
Los gasoductos North Stream, South Stream y Nabucco.

Los dirigentes de Gazprom no sólo han desarrollado su proyecto sino que también se las han arreglado para contrarrestar el proyecto Nabucco. Gazprom posee el 30% del proyecto consistente en la construcción de una segunda línea conductora de gas hacia el este, siguiendo más o menos el mismo trazado que Nabucco. Los propios partidarios de esa segunda conductora confiesan que se trata de un proyecto «político» destinado a proporcionar una demostración de fuerza al frenar, e incluso bloquear, el proyecto Nabucco. Moscú se esforzó además por comprar gas en Asia central y en el Mar Caspio para enterrar ese proyecto y ridiculizar a Washington políticamente, económicamente y estratégicamente.

Gazprom está explotando instalaciones vinculadas al gas en Austria, o sea en el entorno estratégico de Alemania, además de alquilar instalaciones en Gran Bretaña y Francia. Son, sin embargo, las importantes estructuras de almacenamiento en Austria las que servirán para rediseñar el mapa energético de Europa, ya que alimentarán a Eslovenia, Eslovaquia, Croacia, Hungría, Italia y Alemania. A esas instalaciones hay que agregar el centro de almacenamiento que Gazprom está construyendo en Katrina con la cooperación de Alemania, para poder exportar el gas hacia los grandes centros de consumo de Europa occidental.

Gazprom creó una instalación común de almacenamiento con Serbia para proporcionar gas a Bosnia-Herzegovina y a la propia Serbia. También se han realizado estudios de factibilidad sobre métodos de almacenamiento similares en la República Checa, Rumania, Bélgica, gran Bretaña, Eslovaquia, Turquía, Grecia et incluso en Francia. Gazprom fortalece así la posición de Moscú, proveedor del 41% del gas que se consume en Europa. Esto representa un cambio sustancial en las relaciones entre el este y el oeste a corto, mediano y largo plazo. Presagia además un declive de la influencia estadounidense, representada por los escudos antimisiles, y se avizora el establecimiento de una nueva organización internacional cuyo pilar fundamental será el gas. Para terminar, todo esto explica la intensificación de la lucha por el gas, desde la costa oriental del Mediterráneo hasta el Medio Oriente.

Nabucco y Turquía en dificultades

JPEG - 55.9 KB
Carente de fuentes de aprovisionamiento y sin clientes identificados, Nabucco sigue retrasándose.

Se suponía que Nabucco transportaría gas hacia Austria a través de 3 900 kilómetros de territorio turco y estaba concebido para proporcionar anualmente a los mercados europeos 31 000 millones de m³ de gas natural proveniente del Medio Oriente y de la cuenca del Caspio. El apuro de la coalición OTAN-Estados Unidos-Francia por eliminar los obstáculos que se oponían a sus intereses en materia de aprovisionamiento en gas en el Medio Oriente, esencialmente en Siria y Líbano, reside en la necesidad de garantizar la estabilidad y el consentimiento del entorno cuando se habla de las infraestructuras e inversiones que exige la industria del gas. La respuesta siria fue firmar un contrato para trasladar el gas iraní hacia su territorio, pasando por Irak. La batalla se focaliza, por lo tanto, alrededor del gas sirio y del gas libanés. ¿Alimentará a Nabucco o a South Stream?

El consorcio Nabucco se compone de varias empresas: la alemana REW, la austriaca OML, la turca Botas, la búlgara Energy Company Holding y la rumana Transgaz. Hace 5 años, los costos iniciales se estimaban en 11,200 millones de dólares, pero de aquí al año 2017 podrían elevarse a 21,400 millones. Esto plantea numerosas interrogantes en cuanto a su viabilidad económica ya que Gazprom ha logrado contratos con varios países que debían alimentar a Nabucco, que no podrá contar ya con los excedentes de Turkmenistán, sobre todo luego de los infructuosos intentos por apoderarse del gas iraní. Este último factor es uno de los secretos que se desconocen sobre la batalla por Irán, país que traspasó la línea roja en su desafío a Estados Unidos y Europa al escoger Irak y Siria como trayectos para el transporte de una parte de su gas.

Así que la mayor esperanza de Nabucco es aprovisionarse con el gas de Azerbaiyán y el yacimiento de Shah Deniz, convertido en casi la única fuente de aprovisionamiento de un proyecto que parece haber fracasado sin haber comenzado. Eso es lo que se desprende, por un lado, de la aceleración de la firma de contratos que Moscú ha concluido para la compra de fuentes inicialmente destinadas a Nabucco y de las dificultades surgidas, por otro lado, al tratar de imponer cambios geopolíticos en Irán, Siria y Líbano. Y todo esto se produce en momentos en que Turquía reclama su tajada en el proyecto Nabucco, ya sea mediante la firma de un contrato con Azerbaiyán para la compra de 6,000 millones de m³ de gas en 2017 o a través de la anexión de Siria y del Líbano, con la esperanza de obstaculizar el tránsito del petróleo iraní o de recibir parte de la riqueza gasífera de Líbano y Siria. Parece que la posibilidad de hacerse de un lugar en el nuevo orden mundial exige prestar cierta cantidad de servicios, que van desde el apoyo militar hasta servir de base al dispositivo estratégico del escudo antimisiles.

Lo que quizás sea la principal amenaza para Nabucco es el intento ruso de hacerlo fracasar mediante la negociación de contratos más ventajosos que los suyos a favor de Gazprom para North Stream y South Stream, lo cual invalidaría los esfuerzos de Estados Unidos y de Europa, disminuiría la influencia de ambos y perturbaría la política energética de esos contendientes en Irán y/o en el Mediterráneo. Además, Gazprom podría convertirse en uno de los inversionistas u operadores más importantes de los nuevos yacimientos de gas en Siria y Líbano. No por casualidad el ministro sirio del Petróleo anunció, el 16 de agosto de 2011, el descubrimiento de un pozo de gas en Qara, cerca de Homs, cuya capacidad sería de 400 000 m³ diarios (146 millones de m³ al año), por no mencionar la importancia del gas existente en el Mediterráneo.

Los proyectos North Stream y South Stream han reducido, por lo tanto, la influencia política de Estados Unidos, que ahora parece haberse rezagado. Los síntomas de hostilidad entre los Estados europeos y Rusia se han atenuado, pero Polonia y Estados Unidos no parecen dispuestos a renunciar. A finales de octubre de 2011, estos dos países anunciaron la modificación de su política energética como consecuencia del descubrimiento de yacimientos europeos de carbón que deberían disminuir la dependencia con respecto a Rusia y al Medio Oriente. Ese parece ser un objetivo ambicioso, pero sólo posible a largo plazo debido a los numerosos pasos previos que exige la comercialización ya que se trata de un tipo de carbón hallado en rocas sedimentarias a miles de metros bajo tierra, por lo cual exige el empleo de técnicas hidráulicas de fractura a altas presiones para liberar el gas, y eso sin entrar a considerar los riesgos para el medio ambiente.

La participación de China

JPEG - 30.9 KB
La Organización de Cooperación de Shangai, conformada por Rusia, China, Kazajstán, Kirguistán, Tayikistán y Uzbekistán.

La cooperación sino-rusa en el campo energético es el motor de la asociación estratégica entre los dos gigantes. Según los expertos, constituye incluso la «base» de su reiterado doble veto a favor de Siria.

Esta operación no tiene que ver únicamente con el aprovisionamiento de China en condiciones preferenciales. China está llamada a vincularse directamente con la distribución del gas a través de la adquisición de activos y de instalaciones, además de un proyecto de control conjunto de las redes de distribución. Paralelamente, Moscú da muestras de su flexibilidad en cuanto a los precios del gas, a condición de que se le conceda acceso al muy provechoso mercado interno chino. Se ha acordado, por lo tanto, que los expertos rusos y chinos trabajen juntos en los siguientes campos: «La coordinación de estrategias energéticas, la previsión y la prospección, el desarrollo de los mercados, la eficacia energética y las fuentes alternativas de energía».

Otros intereses estratégicos comunes están vinculados a los riesgos que representa el proyecto estadounidense de «escudo antimisiles». Washington no sólo ha implicado a Japón y Corea del Sur sino que, a principios de septiembre de 2011, también invitó a la India a sumarse al proyecto. Esto trae como consecuencia que las preocupaciones de los dos países se cruzan en momentos en que Washington trata de reactivar su estrategia en Asia central, o sea en la Ruta de la Seda. Y esa estrategia es la misma que George Bush había emprendido (el proyecto Gran Asia Central) con vistas a contrarrestar –con la colaboración de Turquía– la influencia de Rusia y China, resolver la situación en Afganistán de aquí al año 2014 e imponer la fuerza militar de la OTAN en toda la región. Uzbekistán ya ha dado a entender que podría acoger a la OTAN, y Vladimir Putin ha estimado que lo que pudiera hacer fracasar la intrusión occidental e impedir que Estados Unidos perjudique a Rusia sería la expansión del espacio Rusia-Kazajstán-Bielorrusia, en cooperación con Pekín.

Este panorama de los mecanismos de la actual lucha internacional da una idea del proceso de formación del nuevo orden internacional, basado en la lucha por la supremacía militar y cuyo elemento central es la energía, con el gas en primer lugar.

El gas de Siria

JPEG - 39.6 KB
La «revolución siria» es una pantalla mediática que esconde la intervención militar occidental para la conquista del gas.

Cuando Israel emprendió la extracción de petróleo y gas, a partir de 2009, estaba claro que la cuenca del Mediterráneo se había sumado al juego y que había dos posibilidades: o bien Siria iba a ser objeto de un ataque o toda la región lograría vivir en paz, ya que se supone que el siglo XXI sea el siglo de la energía limpia.

Según el Washington Institute for Near East Policy (WINEP, el think-tank del AIPAC), la cuenca del Mediterráneo encierra las mayores reservas de gas y es precisamente en Siria donde se hallan las más importantes. Ese mismo instituto ha emitido también la hipótesis de que la batalla entre Turquía y Chipre se intensificará porque Turquía no puede aceptar la pérdida del proyecto Nabucco (a pesar del contrato firmado con Moscú en diciembre de 2011 para el transporte de gran parte del gas de South Stream a través de Turquía).

La revelación del secreto del gas sirio da una idea de la enorme importancia de lo que está en juego. Quien tenga el control de Siria podrá controlar el Medio Oriente. Y a partir de Siria, puerta de Asia, tendrá en sus manos «la llave la Casa Rusia», como decía la emperatriz rusa Catalina la Grande, y también la de China, a través de la Ruta de la Seda, lo que le permitirá dominar el mundo ya que este siglo es el Siglo del Gas.

Es por esa razón que los firmantes del acuerdo de Damasco, que permite que el gas iraní pase a través de Irak y llegue al Mediterráneo, creando un nuevo espacio geopolítico y cortando la línea vital de Nabucco, declararon en su momento que «Siria es la llave de la nueva era».

 
 
 
 

 

Read Full Post »

 

         

 
 
5.000 días injustamente encarcelados   

 
 

Gustavo Espinoza (NUESTRA BANDERA, especial para ARGENPRESS.info)
 

De no mediar un cambio radical en las decisiones del Presidente de los Estados Unidos, el próximo lunes 4 de junio cumplirán 5,000 días de injusta prisión los 5 héroes cubanos encarcelados por el gobierno norteamericano a fines del siglo pasado.

Ramón Labañino, Antonio Guerrero, Fernando González, Gerardo Hernández y René González siguen hasta hoy siendo las víctimas directas del odio de la administración yanqui, empeñada en castigar al pueblo de Cuba y doblegar su resistencia, como un modo de hacer valer su “autoridad” en el mundo contemporáneo.
 
Ciertamente se ha escrito mucho en torno al tema y se continúa haciéndolo, no con el propósito de convencer a los jueces de la Corte Federal de La Florida, autores de la inicua sentencia dictada a comienzos de este siglo; sino como un modo de refrendar a la humanidad entera la absoluta convicción de inocencia que se tiene con relación a las víctimas de esa oprobiosa barbarie que sigue indignando a millones de personas en todos los países de la tierra.
 
En el Perú -como en todas partes- millares de personas de uno y otro sexo, a lo largo de estos años, han participado o intervenido en actos por los 5. Eventos, actos públicos, mítines, plantones, marchas, conversatorios jurídicos, asambleas obreras, encuentros juveniles, exposiciones de pintura, recitales poéticos, proyecciones de cine, recolección de firmas, envío de petitorios, presentaciones radiales o televisadas, ruedas de prensa, mociones parlamentarias; se han sucedido aquí por esta causa poniendo muy en alto la palabra Solidaridad.
 
Como se recuerda, estos valerosos luchadores antiterroristas fueron detenidos en septiembre de 1998 cuando encaraban la tarea de conocer -desde las entrañas de las estructuras asesinas que operan en Miami al amparo de la Agencia Central de Inteligencia de los Estados Unidos- los planes operativos que se implementaban contra su país y que estaban orientados a asesinar personas y causar ingentes daños materiales a la Patria de Martí.
 
Precisamente en cumplimiento de esa misión, “los 5…”, como se les llama en el mundo, habían proporcionado al gobierno de Cuba información valiosa en torno al accionar terroristas de estas bandas y de sus principales dirigentes, como Luís Posada Carriles, Orlando Bush y otros. Dicha información fue entregada a las autoridades norteamericanas como una manera de cursarles una advertencia, un modo de hacerles saber que estaban -nada menos- que sentados sobre un barril de pólvora que en cualquier momento podría explotar debajo de ellas.
 
Descubriendo el rostro avieso que suelen ocultar tras diplomáticas sonrisas, los hombres de los servicios secretos de los Estados Unidos optaron no por investigar y detener a los verdaderos terroristas, sino más bien encarcelar a quienes les mostraran una incontrastable verdad. De ese modo, las víctimas se convirtieron en procesados y luego sentenciados, sin ningún juicio justo, a penas bárbaras que finalmente tuvieron que ser -en varios casos- dejadas revisadas y reducidas.
 
Ocurrió, en efecto, que algunas de las primeras sentencias – Cadena perpetua más 10 años de prisión para Antonio Guerrero; Cadena perpetua más 18 años, para Ramón Labañino; y 19 años de cárcel, para Fernando González- fueron levemente modificadas gracias a la ola de repudio que concitaron en el mundo; en tanto que otras -dos cadenas perpetuas más 15 años de cárcel para Gerardo Hernández y 15 años René González, se mantuvieron en pie.
 
Como resultado del proceso seguido en La Florida y la posterior revisión de la causa, hoy René González –que saliera de la prisión de Marianna el 7 de octubre del año pasado- vive en una suerte de reclusión domiciliaria en el Estado de La Florida, que se ha convertido para él en una gigantesca cárcel; en tanto que sus compañeros siguen purgando condena en lóbregas prisiones yanquis. El caso de este hombre generoso sonó fuerte en los últimos meses como consecuencia de un infausto y doloroso acontecimiento: la grave dolencia que aqueja a su hermano Roberto, y quien fuera uno de sus abogados en la causa. A petición elementalmente humanitaria sustentada por la Defensa, fue autorizado a viajar a Cuba, lo que se produjo entre el 28 de marzo y el 13 de abril pasados; pero luego retornó a los Estados Unidos, donde habita con grave riesgo de su vida, rodeado de crapulosas bandas de asesinos empeñadas en matarlo.
 
La disminución de algunas sentencias y esta suerte de “libertad cautiva” dispuesta contra René; no ha cambiado en absoluto la percepción que el mundo tiene del caso de los 5. Por eso no solamente que no ha descendido, sino más bien incrementado el nivel de solidaridad con esta causa. En diversos confines se han escuchado voces en todos los idiomas del planeta demandando al gobierno de los Estados la libertad de los 5. La vía la tiene aún en la mano el Presidente Barack Obama. Culminados todos los procedimientos de orden judiciales sin que se hallara justicia en los tribunales, el titular de la Casa Blanca podría -en legítimo uso de sus atribuciones constitucionales- terminar con el caso y disponer la libertad de estos héroes y su retorno inmediato a la patria cubana.
 
Una medida de esta tipo no haría sido recoger criterios expuestos en distintos eventos por organismos ciertamente neutrales: La Comisión de Detenciones Ilegales de Naciones Unidas resolvió en el año 2007, que la causa seguida en La Florida era nula y que las víctimas de las aberrantes penas que se dictaron contra ellas, tenían legítimo derecho a recuperar su libertad. Cuando esa decisión fue conocida el entonces Presidente George Bush arguyó que no podía acatar sentencias dictadas por organizaciones judiciales externa; y que sólo podría actuar a partir de estimaciones dictadas por las propias autoridades judiciales de los Estados Unidos.
 
Como si hubiera estado esperando para ingresar a escena, al Corte Federal de Atlanta resolvió pocos días más tarde otro documento similar, asegurando que los presos cubanos debían ser sometidos a un “debido proceso”, o liberados de inmediato dado que no habían cometido los delitos que se les incriminara. Esta vez, George Bush hizo mutis por el foro. Calló en todos los idiomas. Y presionó desvergonzadamente a la sala de los jueces de esa circunscripción para que modificaran su sentencia, como finalmente así ocurrió.
 
Hoy se sabe que todo el procedimiento judicial seguido contra los 5 en los tribunales de los Estados Unidos, ha sido ilegal. No solamente porque no correspondió nunca a lo que se suele llamar un “debido proceso”; sino porque los jueces y los Jurados de la Corte actuaron influidos por actos en extremo írritos. Se ha sabido, por ejemplo, que la campaña de prensa contra los 5, fue artificialmente financiada y pagada para cargarla de mentiras que influyeran en las decisiones de los tribunales de justicia de los Estados Unidos.
 
Testimonios comprados sirvieron como “prueba” ante Jurados y Jueces. Documentos fraudulentos fueron usados para incriminar a los acusados. Y declaraciones falsas vertidas calumniosamente permitieron a la Fiscalía levantar cargos infundados. Los mismos procedimientos que antes se usaron para matar a Nicolás Sacco y Bartolomé Vanzetti en 1927, los mismos que permitieron condenar a la Silla Eléctrica a l Julius y Ethel Rosenberg en 1953; fueron usados esta vez contra los 5 cubanos considerados írritamente culpables
 
Los 5 son -el mundo lo sabe- hombres de paz, profesionales destacados, científicos o poetas, técnicos o artistas; pero personas útiles a la sociedad de nuestro tiempo. Como lo dijera recientemente en La Habana Ricardo Alarcon, Presidente de la Asamblea Nacional del Poder Popular, los 5 “ son inspiración y guía para los trabajadores y el pueblo cubano empeñados hoy en las múltiples y complejas tareas de hacer los cambios necesarios a nuestro modelo de desarrollo para perfeccionar nuestra sociedad y hacerla cada vez más eficiente y socialista. Gerardo, Ramón, Antonio, Fernando y René, hijos de este pueblo, educados y forjados por su Revolución, han sido capaces de mantenerse firmes e indoblegables pese a su aislamiento, demostrando, en la mayor soledad, la fuerza indestructible de sus ideales, proclamando día y noche que sí se puede, que la Patria y el socialismo pueden resistir y vencer. Por eso la lucha para liberarlos, para que regresen a casa de inmediato y sin condiciones es una prioridad para los cubanos
y es una tarea en la que debemos multiplicarnos sin tregua ni descanso hasta la victoria total”.
 

Es tiempo ya que el señor Obama haga honor a la justicia y a su condición de “Premio Nobel de la Paz” y disponga la inmediata libertad de los 5 héroes antes que ellos cumplan 5,000 días injustamente encarcelados.

 
 
 
  
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

Read Full Post »

 

ALBA y TLC: Antípodas

 

Néstor Núñez (AIN, especial para ARGENPRESS.info)
 

En su diversidad, América Latina muestra todavía enormes fisuras y contraposiciones en materia de ejercicio de la autoridad nacional.

No es secreto que el área, a pesar de haber logrado pasos tan positivos como la creación de la Comunidad de Estados Latinoamericanos y Caribeños (CELAC), debe lidiar con las tentaciones y trampas que les llegan desde el Norte opulento, y las cuales en estas tierras aún encuentran oídos y actitudes fértiles para su ejecución.
 
Es el caso de la reciente puesta en vigor del llamado Tratado de Libre Comercio entre los Estados Unidos y Colombia, proyecto integrado a los convenios neoliberales los cuales Washington está utilizando de forma particularizada luego del mayoritario rechazo continental a su titulada Área de Libre Comercio de las Américas (ALCA), lo que puso en jaque su intención de convertir al bloque de los vecinos del Sur en sus siervos económicos.
 
De manera que este nuevo TLC bilateral insiste en abrir brechas entre las naciones y colocar las variantes imperiales de forma tangible en nuestros patios, con la esperanza nunca desvanecida de establecer su control íntegro desde el Río Bravo hasta la Tierra del Fuego.
 
Por demás, se trata de una avanzadilla frente a los nuevos y potentes programas integradores latinoamericanos surgidos al calor de la instauración en la zona de gobiernos progresistas y empeñados en la independencia más absoluta.
 
Desde luego, no se trata de acciones e imposiciones acatadas sin chistar. De hecho, Colombia refleja el movimiento de protesta ante la decisión oficial, pues el TLC abre las puertas del país a los numerosos excedentes norteamericanos, muchos de ellos subsidiados oficialmente, los cuales echarán por tierra a los productos locales que no gozan de esa protección y por tanto se vuelven incapaces de competir en igualdad de condiciones con los embarques Made in USA.
 
No obstante, se trata de incongruencia peligrosa y explosiva sembrada en pleno corazón sudamericano, frente a alternativas, como por ejemplo, la Alianza Bolivariana para los Pueblos de Nuestra América (ALBA), que impulsa la convergencia en términos totalmente diferentes.
 
El ALBA surgió en La Habana en 2004 por acuerdo de Fidel Castro y Hugo Chávez, y hoy agrupa a un importante número de naciones latinoamericanas y caribeñas sobre bases que difieren diametralmente del carácter comercial asimétrico en que se asientan los TLC impulsados por Washington en la zona.
 
Mientras el TLC se sostiene sobre la ley de la selva, el ALBA reconoce las diferencias de desarrollo entre las naciones que lo integran, y sobrepasa la esfera económica para expandir sus beneficios hacia áreas esenciales como la salud, la educación, el suministro y uso de energía, y la utilización equitativa de recursos comunes en programas de gran porte hemisférico.
 
Por demás, trabaja en la concreción de su propia esfera financiera, y de la moneda única compensatoria para las transacciones entre sus asociados.
 

La filosofía de ambos, TLC y ALBA, es también totalmente equidistante. El primero se sustenta en la explotación y el saqueo que caracterizan a la economía imperialista, mientras el segundo hace de la solidaridad y el humanismo las bases permanentes de todos sus actos.

Read Full Post »

 

 

Denuncian 88.000 incidentes racistas en escuelas británicas

 

ANSA
 

Unos 88.000 incidentes racistas fueron denunciados en las escuelas británicas entre 2007 y 2011, según informó hoy la BBC de Londres.

Datos obtenidos de 90 áreas del país indicaron que se produjeron 87.915 casos de hechos racistas, en su mayoría abusos verbales, aunque también físicos.
 
La ciudad de Birmingham, una de las zonas más multiculturales de Gran Bretaña, registró el mayor número de incidentes racistas en escuelas, 5.752, seguido por Leeds, con 4.690 hechos.
 
El condado galés de Carmarthenshire registró el número más bajo de casos de racismo, con sólo 5 hechos de esa naturaleza.
 
El número de incidentes racistas en escuelas británicas fue decreciendo año tras año, con 22.285 casos en 2007; 22.663 en 2008; 23.971 en 2009 y 18.996 en el período 2010-2011.
 
En respuesta a las cifras obtenidas por la BBC bajo la ley de Libertad de Información, el Ministerio de Educación británico indicó que todo tipo de racismo debe ser «erradicado de fondo» del país.

Read Full Post »

Older Posts »

A %d blogueros les gusta esto: