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Archive for 2 de julio de 2012

WASHINGTON.— Les États-Unis destineront 20 millions de dollars supplémentaires au financement de la subversion à Cuba, est-il indiqué une lettre du Département d’État au Congrès, publiée dans le Nuevo Herald.

La lettre datée du 26 avril précise que cet argent sera utilisé pendant l’année fiscale qui s’achève le 30 septembre, et sera géré par trois entités du Département d’État : le Bureau pour la région Amérique latine et Caraïbes de l’USAID ; le Bureau pour la Démocratie, les Droits de l’Homme et le Travail (DRL) et le Bureau pour les affaires de l’Hémisphère occidental (WHA).

Cette lettre a été publiée deux jours après la décision des pays membres de l’Alliance des peuples de notre Amérique (ALBA) d’expulser l’USAID de ses territoires pour la simple raison qu’ « elle constitue un facteur perturbateur qui attente à la souveraineté et la stabilité politique » de ces nations.

L’objectif n’est pas de bénéficier le peuple cubain, mais de renforcer, en leur facilitant l’accès aux technologies, le travail d’individus à Cuba qui soutiennent la politique de « changement de régime », en procurant les services de réseau et du matériel à un petit groupe de collaborateurs préalablement identifiés pour être utiles à ces fins.

Ainsi, par exemple, le LAC destinera 4 millions de dollars à un programme de « démocratie numérique » censé encourager l’emploi de « technologie innovatrice ».

La lettre n’offre pas de détails quant aux destinataires de l’argent et des technologies, affectés « à la protection ces programmes contre le efforts cubains pour les contrer ».

D’après ce même quotidien, « le programme encouragera les fournitures d’ordinateurs, de DVD, d’unités USB et de téléphones portables », a déclaré un employé du Congrès au courant de l’affaire.

WHA s’est vu assigné 1,53 million de dollars pour un programme d’ « entraînement à distance sur les habiletés de bases en matière d’information technologique », et le DRL a reçu 1,05 million pour fournir du matériel et des programmes à des individus qui recueillent des informations sur de soi-disant violations des droits de l’Homme qui ne sont jamais vérifiées par d’autres sources.

Le LAC disposera encore de 2,9 millions de dollars pour l’ « assistance humanitaire » à des « personnes politiquement marginalisées ». Autrement dit, nous sommes en présence d’un financement apporté par un gouvernement étranger à des individus qui font partie des « groupuscules d’opposants », ce qui est lourdement puni par la loi aux États-Unis.

Pendant l’administration de Barack Obama, le gouvernement des États-Unis, dans ses efforts pour déstabiliser notre société, a eu recours à une combinaison de méthodes subversifs traditionnels et nouveaux. Aussi bien pour l’année fiscale 2009 que pour 2010, 20 millions de dollars ont été destinés à des programmes de subversion à travers l’USAID et le Département d’État.

Avec comme trait distinctif le recours à de nouvelles modalités pour tenter d’influer sur notre société. Le gouvernement US a privilégié une modalité de la politique dudit « Couloir II » qualitativement différente, en pratiquant une rhétorique moins frontale et en adoptant une attitude qui tente d’être plus proche des attentes de notre population et basée en outre sur le recours aux nouvelles technologies de l’information qui s’inscrivent dans le contexte mondial.

Les potentialités des nouvelles technologies sont utilisées par la Maison-Blanche pour continuer d’imposer leur agenda aux médias et influer négativement sur la population cubaine, et aussi créer de soi-disant « leaders » censés donner à la fois une voix et un visage à la contre-révolution interne.

Quelques exemples visibles de ces phénomènes : les « cyberdissidents » et les dénommés journalistes « indépendants » qui se rendent chaque semaine à la Section des intérêts US à La Havane pour participer à des téléconférences, leurs carrières étant assurées par une vaste campagne médiatique et la remise de prix internationaux.

La subversion politique et idéologique est devenue ces dernières années un instrument indispensable de la politique des États-Unis vis-à-vis de Cuba, et tout indique qu’elle devrait s’intensifier, malgré l’évidence de l’échec de la stratégie d’isolement politique et diplomatique international, et du caractère de plus en plus insoutenable du blocus économique exercé contre notre pays. (SE)

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C U L T U R E L L E S

Rafael Consuegra ou la passion
de la sculpture

Mireya Castañeda

RAFAEL Consuegra (Santiago de Cuba, 1957) est un sculpteur qui surprend par sa vision originale et son habilité à donner vie au métal. Il réalise aussi bien des miniatures, des pièces moyennes que des œuvres monumentales.

Diplômé de l’Institut supérieur d’art (ISA) en 1983, il présente sa première exposition personnelle en 1985 : Montajes, Ensamblajes, et il a participé à plus de 70 expositions collectives à Cuba et dans plusieurs pays, dont le Brésil, la Chine, la Russie, la Slovaquie, l’Espagne, les États-Unis, le Mexique, le Salvador, le Venezuela, le Gabon, l’Autriche, et aussi en Martinique.

Certaines de ses pièces sont incluses dans les collections du Musée Servando Cabrera Moreno à La Havane ; d’Art contemporain, à Vienne ; Emilio Bacardi, à Santiago de Cuba et le musée de la sculpture de petit format de Las Tunas. Il est présent également dans les centres culturels de Nayarit, au Mexique et de Bratislava, en Slovaquie, et dans la Collection Bernardo Quetglas à Palma de Mallorca.

L’interview a lieu dans les jardins de l’Union nationale des écrivains et des artistes (UNEAC) et porte sur son œuvre la plus actuelle : sa participation à la 11e Biennale de La Havane (mai-juin 2012).

« J’ai participé à deux expositions collectives à La Cabaña, avec une grande pièce à l’extérieur Con toda la ternura que llevo dentro (Avec toute la tendesse que je porte en moi), sur l’esplanade où se déroule la Cérémonie du Coup de canon. Elle est un peu ironique. C’est une pièce morphologiquement agréable à la vue, avec des textures, adaptée au concept de la sculpture environnementale, mais elle contient un balancier avec une vraie lame tranchante.

« Le public peut interagir avec l’œuvre, avec toujours présent à l’esprit le fait qu’il peut se blesser. Sous une des voûtes, on peut voir Abriendo su propio camino (En ouvrant son propre chemin) : une pièce circulaire, compacte, avec deux éléments de 20 mm d’épaisseur. Le cercle est composé d’une pièce plus mince qui elle aussi a un tranchant. On peut interagir, mais elle a un mouvement de balancier et tourne sur son axe. Elle suggère le tranchant d’une lame. Ce sont deux œuvres de métal, car depuis assez longtemps maintenant, je travaille surtout le métal ».

Qu’est-ce que la sculpture a de spécial pour que vous l’ayez choisie comme mode d’expression?

J’avais pour référence la sculpture monumentale, celle que l’on voit dans les villes. J’ai débuté par la peinture et j’ai découvert la sculpture à l’école, avec des professeurs magnifiques comme Frometa et Guarionex. D’un point de vue formel, je m’ intéressais à la relation avec l’espace, au sens du volume ; cela correspondait plus à ce que je voulais dire. Je me suis décidé dès le niveau moyen : j’ai découvert la sculpture et j’en suis tombé amoureux.

Qu’est-ce que le travail créatif d’un sculpteur ?

Chaque artiste construit un discours à travers une idée qui lui trotte dans la tête, et à la fin cela devient un projet. Il a un thème récurrent, à long terme ou à court terme. Le plus important, c’est qu’une chose en entraîne une autre. En ce moment, je travaille sur une ligne d’idées, toutes en relation avec les gens, leur développement, leur insertion dans la société, avec le social, avec tout. J’ai une idée, je la dessine et à mesure que je l’élabore, je la perfectionne. Ensuite, intervient le processus de la sélection du matériau. J’y inclus les éléments trouvés. Nous sommes héritiers de l’histoire de l’art. Nous nous servons de tout. Aujourd’hui, je m’oriente vers le 3D et lorsque je démarre, j’ai déjà les proportions. Cela facilite le temps d’élaboration et la pièce continue également à s’enrichir au cours du processus.

Qu’est-ce qui détermine le choix du matériau ?

Je choisis le matériau consciemment, cela facilite ce que je veux exprimer. Le matériau, comme l’idée, le format, la couleur, apportent du contenu à l’œuvre. J’ai travaillé différents matériaux y compris des matériaux nobles, légers, éphémères, mais aussi le marbre, le granit, le métal, le bronze, le plâtre, la terre, une vaste gamme, mais assez conservateurs, au regard des nouveaux matériaux utilisés : les acryliques, la fumée. Dans le conventionnel, le matériel que j’utilise s’apparente à l’idée.

Le métal en particulier ?

J’ai toujours dit que je construis une œuvre en parallèle. Par exemple, quand je faisais des rétables et que j’utilisais de la toile, je faisais également des travaux en fer à ciment. Pour les expositions et les salons, j’utilisais des toiles, du bois, des morceaux de meubles. Mais il y a toujours du métal. En 2004, une exposition était prévue dans ce qui est aujourd’hui la Maison-musée Servando Cabrera, et on avait besoin de sculptures adaptées aux intempéries. Les toiles ne convenaient pas, si bien que j’ai pensé au métal. J’aime souder et couper et j’avais quelques idées en attente. J’ai donc réalisé Lourdes qui est devenue une des pièces de l’institution. C’est là que j’ai démarré et maintenant, c’est devenu une constante.

Comment choisissez-vous le sujet ? Vos motivations ?

C’est une dérivation. Quand j’étais à l’école, j’étais particulièrement intéressé par le mouvement, le rythme, l’équilibre. Cela me rapprochait de la danse et du sport, qui placent l’être humain au centre. Ensuite, alors que dans ma famille, on n’est pas croyant, je me suis inspiré de la religion catholique et de l’afrocubaine, dont je connaissais l’atmosphère, les congas, les carnavals, les tambours et ses rituels, mais je n’ai jamais été pratiquant.

De toutes façons, les congas et les tambours m’ont introduit au rythme. Mon thème a toujours été l’Homme. Le religieux a ouvert la voie aux états d’âme du croyant, à des thèmes sociaux, et ensuite, je me suis intéressé à des aspects quotidiens, universels. C’est ce que je fais aujourd’hui : l’Homme et son environnement, son développement social, ses aspirations et ses frustrations.

Que recherchez-vous quand vous réalisez une sculpture pour un espace public ?

C’est la décoration des hôtels qui m’a permis d’inclure mon œuvre dans les espaces publics. La seule limitation, c’est que le thème m’était étranger. Pas autant que cela d’ailleurs, car pour ma thèse à l’ISA, j’ai eu la chance de réaliser une sculpture environnementale qui se trouve à l’entrée de l’hôtel Tuxpan, à Varadero. Dans une sculpture publique, il faut tenir compte de l’environnement, du visuel, des voies de communication, des lumières, de la proportion et des couleurs.

Des œuvres qui vous ont rapproché de vous-même et du public ?

La sculpture à l’hôtel Tuxpan, qui fut une sorte de rupture, me fit sortir de l’anonymat après l’ISA. Cela m’a donné une autre vision de ce dont j’étais capable. J’ai été très rigoureux car c’était ma première œuvre. Elle est en fer à béton, près de la mer. Je dois avouer que je m’identifie beaucoup aux retables.

À quoi travaillez-vous aujourd’hui ?

Je travaille sur un projet pour un symposium à Santiago de Cuba qui me tient à cœur, car mes œuvres sont exposées dans de nombreuses provinces, mais dans ma ville natale, je n’en ai qu’une de taille moyenne dans la collection du musée Bacardi. Celle-ci est pour un espace extérieur que j’ai conçue en métal dont le thème est l’homme, la société. Ella aura pour nom : El despegue (L’envol) ».

Rafael Consuegra tire son inspiration de tout ce qui l’entoure, aussi bien le matériel que le spirituel. Il sculpte avec passion tous types de matériaux, avec une prédilection pour le métal et selon un concept plus contemporain.

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Cuba espère que le bon sens et l’intelligence finiront par l’emporter sur l’irrationnel et la barbarie
• Discours prononcé par le général d’armée Raul Castro Ruz, président du Conseil d’État et du Conseil des ministres, au Sommet Rio+20 à Rio de Janeiro, au Brésil, le 21 juin 2012, « Année 54 de la Révolution

M. le Président;

Vos Excellences :

Il y a 20 ans, le 12 juin 1992, dans cette même salle, le leader de la Révolution cubaine Fidel Castro Ruz déclarait, et je cite : « Une importante espèce biologique est sur le point de disparaître à cause de l’épuisement rapide et progressif de ses conditions naturelles de vie : l’Homme ». Fin de la citation.

 

Cuba espère que le bon sens et l'intelligence finiront par l'emporter sur l'irrationnel et la barbarieCe qui aurait pu être considéré comme une fausse alarme est une réalité irréfutable: l’incapacité de transformer des modèles de production et de consommation insoutenables qui portent atteinte à l’équilibre, et la régénération des mécanismes naturels qui sont à l’origine des formes de vie sur la planète.

Les effets ne peuvent pas être cachés, car les espèces disparaissent à une vitesse 100 fois plus grande que celles indiquées dans les registres fossiles ; plus de 5 millions d’hectares de forets se perdent chaque année, et près de 60% des écosystèmes connaissent une dégradation.

Malgré le jalon qu’a été la Convention des Nations Unies sur le changement climatique, les émissions de dioxyde de carbone ont augmenté de 38% entre 1990 et 2009. Nous allons maintenant vers une augmentation de la température globale qui mettra en danger l’intégrité et l’existence de nombreux États insulaires et entraînera de graves conséquences pour des pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique Latine.

Une étude approfondie et détaillée menée au cours des cinq dernières années par nos institutions scientifiques coïncide, dans l’essentiel, avec les rapports de la commission intergouvernementale sur le changement climatique, et confirme que si les tendances actuelles persistent, durant ce siècle nous assisterons à une élévation du niveau de la mer dans l’archipel cubain. Cette prévision prévoit aussi une intensification des phénomènes météorologiques et une augmentation de la salinité des eaux souterraines. Ces conséquences se feront sentir sur nos côtes, ce qui nous a obligé à prendre d’ores et déjà les mesures nécessaires.

Ce phénomène aura également de fortes implications géographiques, démographiques et économiques pour les îles de la Caraïbe, qui, de surcroît, doivent faire face aux iniquités d’un système économique international qui exclut les plus petits et vulnérables.

La paralysie des négociations et le manque d’un accord permettant de stopper le changement climatique sont un reflet évident du manque de volonté politique et de l’incapacité des pays développés à agir conformément aux obligations qui découlent de leur responsabilité historique et de leur position actuelle.

Nous l’avons vu à cette réunion, en dépit de l’effort extraordinaire déployé par le Brésil, et dont nous lui sommes reconnaissants.

La pauvreté augmente, de même que la faim et la dénutrition et les inégalités, qui ont été accentuées ces dix dernières années par le néolibéralisme. Au cours des vingt dernières années, des guerres d’un type nouveau ont été déclenchées. Des guerres axées sur la conquête de sources énergétiques, comme celle qui a débuté en 2003 sous le prétexte de la présence d’armes de destruction massive qui n’ont jamais existé, ou celle qui a eu lieu récemment dans le nord de l’Afrique. Aux agressions que l’on persiste à lancer contre des pays du Moyen-Orient viendront s’en ajouter d’autres, celles-ci pour contrôler l’accès à l’eau et à d’autres ressources en voie d’épuisement. Nous nous devons de dénoncer qu’une nouvelle tentative de répartition du monde déclancherait une spirale de conflits aux conséquences incalculables pour une planète déjà très précaire et, de surcroît, malade.

Les dépenses militaires ont atteint le chiffre astronomique de 1,74 billion de dollars au cours des 20 dernières années : elles ont quasiment doublé depuis 1992, ce qui entraîne d’autres États qui se sentent menacés dans une course aux armements. Vingt ans après la fin de la Guerre froide, contre qui ces armes seront-elles utilisées ?

Laissons de côté les justifications et les égoïsmes et cherchons des solutions. Cette fois, nous tous, absolument tous, payerons les conséquences des changements climatiques. Les gouvernements des pays industrialisés qui agissent de la sorte ne devraient pas commettre une si grosse erreur en pensant qu’ils pourront survivre encore un peu à nos dépens. Il serait impossible de contenir les vagues de millions de personnes affamées et désespérées qui déferleraient du Sud vers le Nord, ni la rébellion des peuples face à tant d’indifférence et d’injustice. Aucun hégémonisme ne sera donc possible. Assez de pillages ! Assez de guerres ! Avançons vers le désarmement et détruisons les arsenaux nucléaires !

Il y a urgence d’un changement transcendantal. Construire des sociétés plus justes, instaurer un ordre international plus équitable fondé sur le respect de tous, assurer le développement durable des nations, en particulier de celles du Sud, et mettre les progrès scientifiques et technologiques au service du salut de la planète et de la dignité humaine constituent la seule alternative.

Cuba espère que le bon sens et l’intelligence finiront par l’emporter sur l’irrationalité et la barbarie.

Merci beaucoup.

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SANTO DOMINGO, 1 de julio.— La librería Cuesta pone a la venta desde este lunes un título que aviva el apetito del lector por acercarse al ser humano que es el líder de la Revolución cubana. Esta edición dominicana de Fidel Castro Ruz: Guerrillero del Tiempo, de la escritora y periodista Katiuska Blanco, fue realizada en la Editora Búho de Santo Domingo, informó PL.

El libro recoge en dos volúmenes conversaciones con Fidel, donde relata y analiza el periodo histórico que antecede a la lucha armada contra el dictador Fulgencio Batista hasta la entrada triunfante de las tropas rebeldes a La Habana.

La particularidad de esta edición está en la selección de citas de personalidades como el coronel Francisco Caamaño Deñó, el expresidente Juan Bosch, el poeta Pedro Mir, y fragmentos de una carta de José Martí a Máximo Gómez.

La venta precede la visita de la autora a la República Dominicana, donde hará la presentación de este título en Santo Domingo, así como en Santiago de los Caballeros y Baní, ciudad donde naciera el Generalísimo Máximo Gómez. La edición dominicana está brevemente presentada por Hamlet Hermann, autor y exguerrillero a las órdenes de Francisco Caamaño en la década de 1970, quien destaca del libro la enorme devoción con que el líder de la Revolución cubana consideró siempre la solidaridad y el internacionalismo, sobre todo con Dominicana.

Fidel, dice Hermann, sintió el deber ineludible de reciprocar lo que habían hecho por la independencia de Cuba el Teniente General Modesto Díaz, los generales Luis, Francisco y Félix Marcano, así como el Generalísimo Máximo Gómez.

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Copa Canadá

Tres veces dos, fórmula de podio para Cuba

Harold Iglesias Manresa

Gratas noticias a ritmo de dos preseas de oro y otras tantas de plata y bronce dejaron los cubanos en la Copa Canadá de lucha libre, disputada por más de un centenar de gladiadores en la ciudad de Guelp, provincia de Ontario, y en donde la armada de Estados Unidos se coronó,   al adueñarse de cuatro cetros.

El pinareño Humberto Arencibia (84 kg) aprovechó su fogueo y se llevó la corona.

A pesar de la escasa información reseñada sobre la justa, que contó con la presencia de los clasificados olímpicos anfitriones, estadounidenses, sudcoreanos y antillanos, se conoció que en duelo por el oro Alejandro Valdés (60 kg) y Humberto Arencibia (84) dispusieron de sus coterráneos Yowlys Bonne y Yuniesky Torreblanca, respectivamente. Andy Moreno (66) y Javier Cortina (96) se agenciaron bronce en divisiones dominadas por el local Haislan García y el experimentado estadounidense Jake Varner, en ese orden. Los otros oros de Estados Unidos corrieron a cargo de Frank Perelli (55), Duke Prickett (74) y Les Sigman (120).

La armada femenina de la nación anfitriona dio fe de su poderío, amparada en los títulos de Jessica MacDonald (51), Brittanee Laverdure (55), Braxton Papadopoulos (59), Dori Yeats (67) y Erica Wiebe (72).

El certamen constituyó el último escenario competitivo para los cuatro libristas cubanos clasificados a Londres, y al decir del entrenador principal Julio Mendieta resultó muy provechoso para optimizar individualmente cuestiones técnicas, mantener los volúmenes y aprovechar la base de entrenamiento que sostendrán hasta el próximo jueves.

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Ricardo Alonso Venereo

Como un espacio para la familia y los amigos se define el ambiente predominante en Arte en La Rampa, programa cultural que cada verano tiene lugar en el Pabellón Cuba de la capital y regresa ahora a partir del 7 de julio y hasta el 2 de septiembre, con nuevos bríos, según aseguró Jorge Alfonso, director del Fondo Cubano de Bienes Culturales y principales responsables de la organización.

La diversidad de productos artísticos caracterizará esta feria, donde convergen entidades del Ministerio de Cultura y otros organismos, en la que destacan proyectos de alta calidad comercializados a diferentes precios.

Como en ediciones anteriores, Arte en La Rampa contará con la presencia del Fondo Cubano de Bienes Culturales, Artex, Casa de las Américas, Ediciones Unión, Centro Provincial del Libro y la Literatura, EGREM, Génesis, Galerías de Arte, Oficina del Historiador de la Ciudad, Oficina Nacional de Diseño Industrial, el Instituto Cubano de Arte e Industria Cinematográficos y la Federación de Mujeres Cubanas.

De gran atractivo resultará la programación artística que incluye opciones para niños, jóvenes y adultos. Para los más pequeños, los sábados y domingos, a las 11:00 a.m., se dispondrá de un segmento especial con magos, payasos, coros y danzas infantiles. Mientras, en el escenario central está prevista una programación artística para jóvenes y adultos en el horario de 6:00 a 8:00 p.m., viernes, sábados y domingos con un elenco en el que figuran Adrián Berazaín, Ivette Cepeda, Osdalgia Lesmes, Tony Ávila, Diego Gutiérrez, David Álvarez y Juego de Manos, Patricio Amaro, Waldo Mendoza y Lynn Milanés, entre otros.

La Asociación Hermanos Saíz continuará potenciando la necesidad de invertir el tiempo libre en la adquisición de conocimientos y el ensanchamiento de los horizontes intelectuales de los jóvenes. De ahí que se conciba para la temporada una serie de encuentros, conducidos por Magda Resik, con la poetisa Carilda Oliver Labra, el artista Alfredo Sosabravo, la directora coral Digna Guerra, el maestro Luis Carbonell y la actriz Mirta Ibarra.

La Pérgola del Pabellón también tendrá, en esta edición, a varios anfitriones de martes a sábados, de 4 a 6 de la tarde, con espacios para la trova, la actuación, el jazz y la música campesina. Habrá proyecciones audiovisuales y presentaciones de libros y discos.

Los desfiles de moda este año tendrán como objetivo mostrar la producción de los diseñadores y artesanos del textil cada sábado a las 4:00 p.m.

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Pedro de la Hoz

Mañana martes 3 de julio Santiago de Cuba volverá a vibrar con el pulso de los pueblos del Caribe a partir de la inauguración de la Fiesta del Fuego,que se extenderá en esa urbe oriental hasta el domingo 8.


Las calles de Santiago serán nuevamente testigos del despliegue de las culturas populares caribeñas.

Más de 1 300 visitantes foráneos recibirá la ciudad, procedentes de 34 países, muchos de ellos artistas e intelectuales, aunque cada vez son más los vacacionistas que atraídos por la programación del evento se interesan por conocer la riqueza de los pueblos de la región, lo cual hace de este festival internacional uno de las experiencias más fecundas del turismo cultural cubano.

En opinión de Orlando Vergés, director de la Casa del Caribe y presidente del Comité Organizador, la fortaleza de la Fiesta consiste en haber podido articular instancias intelectuales de reconocimiento de identidades y reflexión sobre procesos socioculturales con un amplio muestrario de prácticas de las culturas populares.

Martinica, Invitada de Honor en esta edición de la Fiesta, traerá una nutrida delegación de artistas, intelectuales, promotores y portadores de sus tradiciones.

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Ivette Fernández Sosa

Al cierre de mayo eran 387 mil 275 las personas que ejercían el trabajo por cuenta propia en el país, según una información emitida por el Ministerio de Trabajo y Seguridad Social. Este número representa un incremento de 24 mil 920 personas en comparación con el término del 2011, que fue de 362 mil 920.

Si bien la actividad más representada hasta diciembre del periodo precedente era la de transporte de cargas y pasajeros, al culminar los primeros cinco meses del 2012 resultaban los trabajadores contratados quienes figuraban como el grupo más numeroso, con el 16 % del total, y cuya cifra supera en 20 mil a los autorizados para ejercer esta labor a finales del 2011.

Las actividades relacionadas con la elaboración y venta de alimentos crecieron en casi 5 000 personas, mientras que las relacionadas con el traslado de cargas y pasajeros disminuyeron de 56 mil a una cifra cercana a los 40 mil.

A pesar de ser 181 las modalidades aprobadas para esta forma de gestión, son unas pocas las actividades que concentran los números más representativos y que muestran un crecimiento perceptible, además de las ya mencionadas. En ese orden están los vendedores de productos agrícolas en forma ambulatoria, los arrendadores de viviendas, los productores-vendedores de artículos varios de uso en el hogar y los mensajeros.

De todas las personas autorizadas para trabajar por cuenta propia, al término de mayo, el 68 % alegó no tener vínculo laboral y el 15 % se correspondía con jubilados, índices comparables con los de finales del año precedente, cuando estas eran del 66 y el 16 %, respectivamente.

Al cierre del pasado año el 18 % del total de las personas autorizadas a ejercer el trabajo por cuenta propia eran también empleados estatales, en una suerte de pluriempleo. Si bien al finalizar mayo este indicador era del 17 %, este es un número que, no obstante, muestra un incremento si se toma en cuenta que el total de los trabajadores por cuenta propia se ha incrementado casi en 25 mil en cinco meses.

En más de 27 mil han crecido los afiliados al régimen especial de seguridad social, pasando de 234 mil 538 personas en el 2011 a 262 mil 319 al cierre de mayo de este año.

Por otra parte continúan siendo, de manera idéntica a los índices finales del año pasado, las provincias de La Habana, Matanzas, Villa Clara, Camagüey, Holguín y Santiago de Cuba quienes agrupan el 65 % del total de los trabajadores en este ámbito.

En términos generales, a poco más de año y medio de flexibilizadas las medidas que atañen al trabajo por cuenta propia, el número creció de 157 mil 371 personas a 387 mil 275, lo que significa un incremento de casi 230 mil.

Tomando en cuenta que la mayoría de los trabajadores contratados están vinculados a las actividades relacionadas con la elaboración de alimentos, son los cuentapropistas que se dedican a las labores de gastronomía los que más se han incrementado en los últimos 18 meses.

Más que meras cifras, el incremento del trabajo por cuenta propia indica que no se puede descuidar la capacitación que en cultura sanitaria, jurídica y tributaria, entre otros factores, precisa este sector poblacional. Esto no solo beneficiará a las personas cuya economía depende de la actividad sino, también a quienes, como consumidores, acceden a sus servicios.

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Dai Liem Lafá Armenteros

Este primero de julio la Gaceta Oficial de la República de Cuba cumplió 110 años. Es la publicación seriada de carácter jurídico más antigua del país, y resulta una valiosa fuente para el estudio de la historia.

Las disposiciones legales que da a conocer plasman trascendentales acontecimientos nacionales e internacionales, los cuales han repercutido en la vida de los cubanos desde el siglo XX hasta la actualidad.

Sus antecedentes se encuentran en la Gaceta de Madrid, dada la condición de provincia de ultramar que tuvo la Isla bajo el dominio colonial español, lo cual la obligó a regirse por la legislación promulgada por la Corona. En 1807 comenzaron a difundirse en Cuba textos de disposiciones legales emitidas por la metrópoli en publicaciones como El Aviso de La Habana y el Diario de La Habana.

Desde el 3 de febrero de 1848 hasta el año 1902, circuló diariamente como periódico oficial del Gobierno La Gaceta de La Habana, dedicada enteramente a la publicación de disposiciones legales.

El decreto presidencial número 63 dispuso la publicación, a partir del primero de julio de 1902, de un periódico que se denominaría Gaceta Oficial de la República, en el cual se insertarían leyes, decretos, sentencias del Tribunal Supremo y demás disposiciones de carácter oficial. Se considera esta su fecha fundacional.

Con la aprobación de la Constitución de 1940, se dispuso que este magno documento sería publicado en la Gaceta Oficial como Ley número uno de la República, y a partir de ese momento, todas las leyes serían enumeradas consecutivamente en cada año, según el orden en que fueran registrándose.

Actualmente se emiten ediciones ordinarias, extraordinarias y extraordinarias especiales. La publicación debe emitir disposiciones normativas como resoluciones y reglamentos de los ministerios, y proclamas del Consejo de Ministros que divulgan convenios, resoluciones o convenciones internacionales de las cuales Cuba forma parte o tiene interés.

También da a conocer leyes y decretos formulados por los Consejos de Estado y de Ministros, la Asamblea Nacional del Poder Popular y notas oficiales del Ministerio de Relaciones Exteriores, entre otras disposiciones.

Desde su época fundacional, anclada en tiempos de la seudorrepública, la presentación de este importante documento ha evolucionado a tono con los tiempos de la era digital.

Al soporte de papel, único canal de publicación durante años, actualmente se suma el servicio de distribución por correo electrónico y la posibilidad de consulta y adquisición mediante su edición electrónica, encargada de su presencia en internet desde hace dos lustros. (Servicio Especial de la AIN)

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El departamento de Comunicación Social de las Fuerzas Militares Paraguayas desautorizó hoy una declaración en apoyo al destituido presidente Fernando Lugo que circuló aquí, firmada por una Coordinadora de militares y policías.

De acuerdo con Prensa Latina, el mencionado documento rechazó el juicio político desarrollado contra Lugo por el Congreso, sin existir previamente un debate público, consulta o proceso respetuoso de la voluntad de la ciudadanía que lo eligió.

Calificó ese hecho de grave retroceso en el proceso de democratización de la región y planteó que se trata de doblegar la voluntad y la soberanía popular, como lo manifestaron diversos gobiernos de la región.

En el texto circulado, oficiales y subalternos de las fuerzas armadas y policiales anuncian su apoyo irrestricto al presidente Lugo.

El desmentido oficial señaló que se investigará la procedencia del documento en apoyo a Lugo para determinar los responsables de su confección y circulación y afirmó la institución militar no está vinculada con esa declaración.

Agregó que las fuerzas armadas deslindan toda responsabilidad por el contenido de dicho escrito, cuyos antecedentes se remitieron a la justicia militar, y recalcó que representó una contravención al carácter no deliberativo y apolítico de la entidad establecido en la Constitución Nacional.

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