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Archive for 27 de julio de 2012

 por Fidel Castro Ruz
Thursday, 26 Juillet, 2012 15:36

 

«Quant à moi, je sais que la prison sera difficile car il n’a jamais été pour personne, pleine de menaces, la cruauté ignoble et lâche, mais ne craint pas, comme je le crains la fureur du misérable tyran qui a pris la vie de soixante-dix mes frères. condamnez pas question, histoire de me donner l’absolution. «

Mesdames et Messieurs les Juges:

Un avocat n’a jamais eu à exercer leur métier dans des conditions difficiles, jamais contre un défendeur avait commis une telle masse écrasante des irrégularités. L’autre, sont dans ce cas la même personne. Comme un avocat, ne pouvait pas même pas voir le résumé et, en tant que défendeur, fait aujourd’hui soixante-six jours, ce qui est enfermé dans une cellule solitaire, totalement et absolument au secret, au-dessus de toutes les exigences de l’homme et juridique.

Qui parle de toute son âme hait la vanité puérile et ne sont ni son esprit ni son tempérament pose ou le sensationnalisme tribune d’aucune sorte. Si je devais prendre ma propre défense devant ce tribunal est due à deux raisons. Un: parce que j’étais presque totalement privés de celle-ci; une autre, parce que seuls ceux qui ont été blessés si profondément, et vu le pays tellement impuissant et de la justice avilie peut parler à un moment comme celui-ci avec des mots qui sont le cœur et le sang entrailles de la vérité.

Pas de pénurie de son compatriote généreux qui voulais me défendre, et l’Association du Barreau de La Havane a nommé pour me représenter dans ce cas à un avocat compétent et courageux: le Dr Jorge Pagliery, doyen du Collège de cette ville. Il n’a pas été autorisé, toutefois, de remplir sa mission: les portes de la prison ont été fermés pour lui à plusieurs reprises essayant de me voir qu’après six semaines, en raison de l’intervention de la Cour, a été accordé dix minutes pour me rencontrer en présence un sergent du Service de renseignement militaire. Il est supposé que l’avocat doit s’entretenir en privé avec son client, sauf s’il s’agit d’un prisonnier de guerre cubaine dans les mains d’un despotisme implacable qui ne reconnaît pas les règles de l’homme ou morale. Ni le médecin ni moi Pagliery est devenu prêt à tolérer cette sale nos armes pour contrôler le procès. Auraient-ils éventuellement connaître à l’avance quelles sont les ressources seraient réduits à la poussière des grands mensonges qui ont été construits autour des faits de la caserne de la Moncada et retiré à la lumière des vérités terribles qu’il voulait cacher à tout prix? Il fut alors décidé que l’utilisation de ma capacité en tant qu’avocat, je me suis assumer ma propre défense.

Cette décision, entendu et transmis par le sergent SIM, conduit à peurs inhabituelles, il semble que certains sprite moqueur a été heureux en disant que parce que mes plans étaient d’aller terriblement mal, et vous savez très bien, Mesdames et Messieurs les juges, combien de pression a été exercée Je despojase de ce droit également consacré à Cuba par une longue tradition. Le tribunal ne pouvait pas adhérer à ces revendications, car il était déjà un congé défendeur dans impuissance. Ce défendeur, qui est maintenant l’exercice de ce droit, pour une raison quelconque dans le monde ce à dire se taire. Et je considère être expliqué, tout d’abord, et pourquoi il était féroce auquel j’ai été soumis à l’isolement, quel est le but de me réduire au silence, pourquoi les plans ont été couvés, quels sont les événements graves que vous voulez masquer le peuple, qui est le secret de toutes les choses étranges qui se sont produites dans ce processus. C’est ce que j’ai l’intention de le faire en toute clarté.

Vous avez appelé ce point de vue du public comme le plus mémorable dans l’histoire de la République, et qui ont cru sincèrement, Tu aurais dû ne vous laissera pas la tache avec un paquet de blagues à votre autorité. La première session de l’essai était le 21 Septembre. Parmi une centaine de mitrailleuses et des baïonnettes, scandaleusement envahir la salle d’audience, plus d’une centaine de personnes se trouvaient dans la cale. Une grande majorité était étrangère aux faits et gardé la garde pendant plusieurs jours, après avoir subi toutes sortes d’abus et de mauvais traitements dans les cellules de la répression, mais le reste des accusés, qui était le plus petit nombre, étaient galamment cabinet prêts à confirmer leur participation fièrement dans la bataille pour la liberté, donner un exemple de l’auto-sacrifice sans précédent et sans les griffes de la prison pour ce groupe de personnes avec toute la mauvaise foi avait été inclus dans le processus. Ceux qui avaient combattu une fois de plus sur le visage. Encore une fois une cause juste de notre côté, serait menée contre le crime terrible pour lutter contre la vérité. Et il n’a certainement pas s’attendre à une catastrophe morale du régime a été à venir!

Comment maintenir toutes ses fausses accusations? Comment faire pour empêcher savait réellement ce qui s’était passé, alors que ce nombre de jeunes avait eu lieu, lorsque que le nombre de jeunes gens étaient prêts à prendre tous les risques: prison, torture et la mort, si nécessaire, à dénoncer la cour?

Dans cette première session, j’ai été appelé à témoigner et a été interrogé pendant deux heures, répondre aux questions de Monsieur le Procureur et vingt avocats de la défense. Vous pouvez tester avec des chiffres exacts et des données irréfutables des sommes d’argent investies, la façon dont ils ont été obtenus et les armes que nous pouvons rassembler. Il n’avait rien à cacher, parce qu’en réalité tout avait été réalisé avec des sacrifices sans précédent dans nos concours républicains. J’ai parlé des fins qui nous ont inspirés dans la lutte et le comportement humain et généreux, à tout moment nous avons eues avec nos adversaires. Si je pouvais accomplir ma tâche de démontrer la non-participation, directement ou indirectement, tous les accusés à tort à la cause, je le dois à l’engagement total et le soutien de mes camarades héroïques, ils ont dit qu’ils ne seraient pas de honte et de repentir de statut de révolutionnaires et les patriotes d’avoir à subir les conséquences. Ne me laisse jamais leur parler en prison, et encore faire exactement la même pensée. Est-ce que lorsque les hommes sont dans l’esprit le même idéal, rien ne peut incomunicarlos, murs de la prison ni la terre ni des cimetières, parce que la même mémoire, la même âme, la même idée, la même conscience et la dignité les encourage à tout le monde.

A partir de ce moment, a commencé à s’écrouler comme un château de cartes de construction des mensonges infâmes que le gouvernement avait soulevées au sujet des faits, avec le résultat que Monsieur le Procureur réalisé à quel point il était absurde de garder prison intellectuelle, en leur demandant immédiatement pour libertas provisoires .

Terminé mes déclarations dans cette première session, j’avais demandé la permission du tribunal à quitter le quai et une place parmi les avocats de la défense, qui, en effet, on m’a accordé. Il a commencé pour moi alors la mission qu’il considérait comme plus important dans ce procès: totalement détruire les calomnies lancées contre nos lâches combattants et de donner des preuves irréfutables des crimes affreux et dégoûtant qui ont été commis avec les prisonniers, montrant dans la face de la nation et le monde le malheur infini de ces personnes qui souffrent de l’oppression la plus cruelle et inhumaine de leur histoire.

La deuxième session était le mardi 22 Septembre. Ils avaient à peine une dizaine de personnes donnant des preuves et avait réussi à effacer les meurtres dans la région de Manzanillo, en particulier l’établissement et ce qui en fait le dossier, la responsabilité directe du chef maître de ce poste militaire. Encore pas de déclarer trois cents personnes. Quel serait quand, avec une quantité énorme de données et les preuves recueillies, passez à la question, devant le tribunal de responsables militaires responsables de ces événements? Le gouvernement pourrait me permettre de faire une telle chose dans la présence du large public assister aux séances, les reporters de journaux, des avocats à travers l’île et les dirigeants des partis d’opposition qui avait bêtement assis au banc des accusés de sorte que maintenant ils pouvaient entendre tout de très près il est diffusé? Première dynamitage de l’audience, avec tous ses juges, qui lui permettent!

Conçue me retirer et procédé à l’instruction par les militaires eux. Le vendredi Septembre 25 à la nuit, la veille de la troisième session, il y avait deux médecins dans ma cellule assis dans ma cellule il y avait deux médecins de la prison, étaient visiblement en détresse, «Nous venons de vous interroger,» ils ont dit. «Et qui se soucie tellement de ma santé?» -J’ai demandé. En fait, depuis que j’ai vu il a compris le but. Ils ne pouvaient pas être plus de chevaliers et de me dire la vérité: cet après-midi avait été en prison le colonel Chaviano et m’a dit «je faisais jugement de terribles dommages que le gouvernement,» qui a dû signer une déclaration certifiée veiller à ce que qu’il était malade et ne pouvait donc pas continuer à assister aux séances. J’ai également exprimé les médecins qui, à leur tour, étaient prêts à démissionner de leurs postes et être exposé à des persécutions, qui a mis la question dans mes mains à moi de décider. Pour moi, il était difficile de demander à ces hommes qui se sont fait exploser sans prendre en considération, mais ne pouvait consentir, en aucun cas, de procéder à de telles fins. Pour se rendre à leur propre conscience, je répondrai simplement: «Vous savez ce que votre devoir, je sais bien ce qui est le mien.»

Ils se sont retirés après avoir signé le certificat, je sais qu’ils ont fait parce qu’ils croyaient en toute bonne foi que c’était la seule façon de sauver la vie qu’ils ont vu dans un danger extrême. J’ai promis de garder le silence sur ce dialogue, je suis juste engagé à la vérité, et si vous dites que dans ce cas pourrait nuire aux intérêts matériels de ces bonnes gens, le doute propre quitter votre honneur, que vaut beaucoup plus. Cette nuit-là, j’ai écrit une lettre à la cour, affirmant que le plan était à pied, en demandant une visite de deux médecins légistes pour certifier ma bonne santé et d’exprimer que si, pour sauver ma vie, devait permettre une telle supercherie, préférant perdre mille fois. Pour laisser entendre qu’il était déterminé à lutter seul contre une telle bassesse, j’ai ajouté à mon écriture de la pensée du Maître: «Un principe juste des profondeurs d’une grotte est plus qu’une armée.» Telle était la lettre qui, comme vous le savez la cour, présenté par le Dr Melba Hernandez à la troisième session du procès du 26 septembre. J’ai réussi à y arriver, malgré la surveillance incessante ont pesé sur moi. A l’occasion de la lettre, bien sûr, a pris des représailles immédiates au secret à M. Hernandez, et moi, comme je l’étais, j’ai été confiné à l’endroit le plus éloigné de la prison. Par la suite, les accusés ont été enregistrées dans le détail, de la tête aux pieds avant de quitter pour le procès.

Coroners est venu le 27 et a certifié que, en fait, était parfaite santé. Cependant, malgré les ordres judiciaires répétés, je ne peux pas ramener n’importe quelle session du procès. Ajoutez à cela que chaque jour a été distribué par des personnes inconnues, des centaines de brochures apocryphes, qui parlaient de sauvetage de prison, excuse stupide d’éliminer physiquement le prétexte de l’évasion. Ces fins par échoué en temps opportun de rapports et d’alertes amis et a découvert la fausseté du certificat médical, aucune autre ressource qui leur est laissée pour éviter ma présence lors du procès, qui manque de respect flagrant ouvert et …

Cas inhabituels qui se déroulait, messieurs les juges: un régime qui avait peur de présenter un accusé devant les tribunaux, un régime de terreur et de sang, qui a effrayé la conviction morale à un homme sans défense, sans armes, l’isolement et calomnié . Ainsi, après avoir privé de tout, j’ai finalement privé du procès qui était le principal accusé. Notez que cela a été fait d’être pleinement en vigueur de la suspension des garanties et de travail loi sur l’ordre public et la censure rigoureuse de la radio et la presse écrite. Qu’est-ce que commis des crimes atroces de ce régime craint la voix d’un défendeur!

Je tiens à souligner que l’attitude insolente et irrespectueuse sur vous en tout temps ont maintenu les commandants militaires. Combien de fois ce tribunal a ordonné de cesser l’isolement inhumain qui pesait sur moi, le plus souvent commandé mes droits les plus élémentaires respectés, aussi souvent exigé que je soumets à un procès, n’a jamais été obéi, un par un, ils ont défié toutes les commandes. Pire encore, dans la présence même de la cour, dans la première et deuxième sessions, je me tenais à côté d’un appel urgent pour m’empêcher de parler à qui que ce soit, même en période de récession, ce qui signifie que, non en prison, mais même dans la même audience et en votre présence, n’a pas fait la moindre attention à vos règles. Pensée de soulever cette question à la prochaine réunion comme une question d’honneur élémentaire de la cour, mais … Je n’ai jamais retourné. Et si, pour un manque de respect tant, nous vous apportons ici pour nous envoyer en prison, au nom d’une loi qu’ils sont les seuls et ils sont les seuls violer depuis Mars 10, triste malade est le rôle que vous voulez imposer. N’a certainement pas été respectées dans ce cas, même une fois la maxime latine: cedant arma togae. Je vous en supplie à l’esprit cette circonstance.

De plus, toutes les mesures étaient complètement inutiles, parce que mes braves camarades, avec une politesse sans précédent, est parfaitement conforme à leur devoir.

«Oui, nous sommes venus à se battre pour la liberté à Cuba et ne regrette pas d’avoir fait», a déclaré un par un, quand ils ont été appelés à témoigner, et immédiatement, à la virilité impressionnante, s’adressant à la cour, a dénoncé les crimes horribles qui ont été commises dans les corps de nos frères. Bien que l’absence, j’ai pu suivre le processus de ma cellule dans les moindres détails, grâce à des détenus de la prison de Boniato que, malgré toutes les menaces de punition sévère, ils ont utilisé des moyens ingénieux de mettre dans mes mains et de coupures de journaux informations de toutes sortes. Ainsi vengé les abus et les immoralités de l’administrateur et vice-directeur de Taboada Rosabal que de les faire travailler de l’aube au crépuscule, la construction des hôtels particuliers, et au cours de la faim de subsistance détournement de fonds.

Alors que le procès mis au point, les rôles étaient inversés: ceux qui sont venus pour accuser accusé et l’accusé sont devenus les accusateurs. Il a été jugé là pour les révolutionnaires, ont été jugés à jamais à un homme du nom de Batista … Monstrum horrendum! … Peu importe que les hommes courageux et digne jeunes ont été condamnés, si demain les gens vont condamner le dictateur cruel et ses sbires. L’île des Pins a été envoyé, habite toujours dans la circulaire dont le spectre de Castells et n’est pas éteint même le cri de tant de morts, il ya eu à purger, en captivité amère, son amour de la liberté, enlevé de la la société, arrachés à leurs foyers et banni du pays. Ne pensez-vous, comme je l’ai dit, que dans de telles circonstances est désagréable et difficile pour l’avocat de remplir sa mission?

À la suite de troubles nombreux et machinations illégales, par la volonté de ceux qui gouvernent et de la faiblesse de ceux qui jugent, je suis ici, dans cette petite chambre de l’hôpital civil, où j’ai été amené à être jugé en secret, donc je ne peux pas entendre, ma voix est éteint et que personne ne connaît les choses que je dis. Qu’est-ce que le besoin que l’imposition de Palais de Justice dont les Honorables Juges sera trouvé, certainement beaucoup plus à l’aise? Il n’est pas approprié, je vous préviens, que la justice à partir d’une chambre d’hôpital entouré de gardes armés de baïonnettes fixées, parce que le public pourrait penser que notre justice est malade … et lié.

Je vous rappelle que vos lois de procédure prévoient que le jugement sera «orale publique», mais a été complètement empêché l’entrée de la ville lors de cette réunion. Avez n’a laissé que deux avocats et six journalistes, dont les journaux de la censure ne publiera pas un mot. Je vois que je n’ai seule audience dans le hall et les couloirs, près d’une centaine soldats et officiers. Je vous remercie de votre aimable attention que grave et je paient! Je souhaite que j’avais devant moi toute l’armée! Je sais qu’un jour il va brûler du désir de laver la honte et terrible tache de sang sur l’uniforme ont lancé des ambitions militaires de la clique impitoyable. Alors malheur à ceux qui maintenant rouler confortablement sur son noble guerrier … si les gens n’ont pas retiré beaucoup plus tôt!

Enfin, je ne dois pas le laisser aller à ma cellule de prison sans traité de droit pénal. Je ne peux avoir ce code minuscule juste me donner un avocat, le défenseur courageux de mes collègues: le Dr Baudilio Castellanos. De même interdit arrivé à mes mains les livres de Martí; semble que la censure de prison les a jugées trop subversives. Ou est-ce parce que j’ai dit Martí était le cerveau derrière du 26-Juillet? Il apporte également empêché à ce procès un travail de référence sur tout autre sujet. Il n’a pas d’importance du tout! J’ai dans mon cœur les doctrines du Maître et de la pensée des idées nobles de tous les hommes qui ont défendu la liberté des peuples.

Une seule chose que je vais demander à la cour, je l’espère, en retour de me donner plus tellement et l’anarchie comme on l’a eu à souffrir de cette partie défenderesse sans aucune protection de la loi: de respecter mon droit d’exprimer librement. Mais il ne peut pas être rempli ou la simple apparence de la justice et le dernier maillon serait plus que tout autre, de honte et de lâcheté.

J’avoue que quelque chose j’ai été déçu. Je croyais que M. le procureur viendrait avec une terrible accusation, prêts à justifier l’ad nauseam réclamation et les raisons pour lesquelles le nom de la loi et la justice, et ce droit et ce que la justice? -Je devrais être condamné à vingt ans de prison. Mais non. A été limitée exclusivement pour lire l’article 148 du Code de défense sociale, par lequel, les circonstances aggravantes plus, les demandes pour moi une quantité respectable de vingt-six ans de prison. Deux minutes ne semble pas le temps de demander et de justifier l’ombre d’un homme passe sur un quart de siècle. Etes-vous par un procureur de chance M. dégoûté de la cour? Parce que, comme je regarde, sa brièveté dans ce cas est face à face avec la solennité avec laquelle les Honorables Juges a déclaré, un peu fière, que ce fut un processus très important, et j’ai vu les procureurs Messieurs parler dix fois plus en juste une affaire de drogue héroïque pour demander que le citoyen est condamné à six mois de prison. Monsieur le Procureur n’a pas prononcé un seul mot pour appuyer votre demande. Je suis juste … Je comprends qu’il est difficile pour un procureur qui ne jurait d’être fidèle à la Constitution de la République, de venir ici au nom d’un gouvernement inconstitutionnel, factuelle, la statuaire, en toute moralité légale et moins, de demander à un jeune Cuba, un avocat comme lui, peut-être … comme décent, comme il est envoyé pendant vingt-six ans de prison. Mais l’avocat de M. est un homme talentueux et j’ai vu des gens avec moins de talent que lui écrire de longues tirades à la défense de cette situation. Comment, alors, croire que l’absence de raisons à défendre, même pour une quinzaine de minutes, tant de dégoût que cela inspirera toute personne décente? Certes, dans le fond de cela, il ya un grand complot.

Mesdames et Messieurs les Juges: Pourquoi un tel intérêt en moi venir? Pourquoi, même la suspension de toutes sortes d’arguments pour ne présentant pas de cible contre laquelle je ne peux diriger l’attaque de mes arguments? Est-ce que manque totalement de fondement juridique et politique morale de faire une approche sérieuse de la question? Ont-ils si peur de la vérité? Ne vous voulez que je parle aussi de deux minutes et ne pas toucher ici les points que certaines personnes n’ont pas dormi depuis Juillet 26 ‘Al confinent la demande des poursuites à la simple lecture de cinq lignes d’un article du Code de la défense sociale , on pourrait penser que je restreint à la même chose et faire le tour et autour d’eux, comme un esclave dans une meule de moulin. Mais je n’accepterai pas de quelque façon que gag, parce que dans ce procès est en cours de discussion plus que la liberté d’un individu: nous abordons des questions fondamentales de principe, est jugé sur le droit des hommes à être libre, traite de la fondements de notre existence en tant que nation civilisée et démocratique. Une fois terminé, je n’aurai pas à me reprocher n’ont laissé pour défendre principe, la vérité est, aucun crime non déclarée.

Le fameux M. articulejo procureur ne mérite pas même une minute pour répondre. Je me limiterai pour l’instant, à se battre contre lui une brève escarmouche légale, parce que je veux effacer le champ pour quand vient le temps de jouer le massacre contre tous les mensonges, la tromperie, l’hypocrisie, la lâcheté et conventionnalisme moral qui illimitée sous-tendent cette comédie brut, à partir de Mars 10 et même avant le 10 Mars, appelé la justice à Cuba.

C’est un principe élémentaire du droit pénal que l’acte allégué doit être conforme au type d’infraction prévue par la loi. Si aucune loi s’applique exactement à la question qui se pose, aucune infraction.

L’article en question se lit comme suit: «Il doit être imposé une peine d’emprisonnement de trois à dix ans de l’auteur d’un événement visant à promouvoir un soulèvement des hommes armés contre les pouvoirs constitutionnels de l’État La peine est l’emprisonnement de cinq ans. à vingt ans si elles portent l’insurrection. «

Quel est le pays connaît, procureur de M.? Qui vous a dit que nous avons promu un soulèvement contre les pouvoirs constitutionnels de l’État? Deux choses ressortent en vue. Tout d’abord, la dictature qui opprime la nation n’est pas un pouvoir constitutionnel, mais contraire à la Constitution, a été conçu contre la Constitution, au-dessus de la Constitution, violation de la Constitution légitime de la République. Constitution légitime est celle qui émane directement du peuple souverain. Ce point est de démontrer pleinement plus tard, contre toute la pruderie qui a inventé les lâches et les traîtres à justifier l’injustifiable. Deuxièmement, les article parle de puissances, c’est à dire, au pluriel, pas singulier, parce qu’elle a considéré le cas d’une république gouvernée par une assemblée législative, un comité exécutif et un pouvoir judiciaire qui est l’équilibre et le contrepoids de l’autre. Nous avons promu la rébellion contre un pouvoir illégitime unique, qui a usurpé et de mettre ensemble dans un le cadre législatif et exécutif de la nation, détruire l’ensemble du système juste essayer de protéger l’article du Code en cours d’analyse. En ce qui concerne l’indépendance de la magistrature après Mars 10, ou même de parler, parce que je ne suis pas pour les blagues … Autant que pour étirer, rétrécir ou à réparer, ou une seule virgule de l’article 148 est applicable aux faits de Juillet 26. Laissez-le tranquille, attendant une occasion qui peut être appliquée à ceux qui a favorisé un soulèvement contre les pouvoirs constitutionnels de l’État. Je reviendrai plus tard sur le Code de vous rafraîchir la mémoire sur certaines circonstances M. fiscales ont malheureusement oublié.

Soyez avisé que tout a commencé. Si votre âme est un battement de l’amour de la patrie, l’amour de l’humanité, l’amour pour la justice, écoutez attentivement. Je sais que je vais être réduit au silence pendant de nombreuses années, je sais que je tente de cacher la vérité par tous les moyens possibles, je sais que je me lèverai contre la conspiration de l’oubli. Mais ma voix ne soit pas noyé par elle: se renforce dans ma poitrine comme je me sens plus seul et dans mon cœur je donne toute la chaleur rejetée âmes lâches.

J’ai écouté le dictateur, le lundi 27 Juillet, à partir d’une cabane dans les montagnes, où il y avait encore dix-huit hommes sous les armes. Ils ne sauront pas d’amertume et d’indignation dans la vie ceux qui n’ont pas traversé ces moments-là. Dans le même temps rouler sur le sol afin de longues espoirs chéris de libérer notre peuple, nous avons vu le despote se tenir debout sur elle, la plus vile et arrogant que le cou. Le flux de mensonges et de calomnies qui se sont déversées dans leur langue maladroite, odieux et révoltants, ne peut être comparé avec le flux énorme de sang jeune propre que de la veille a été versant, à sa connaissance, le consentement, la complicité et les applaudissements, le plus impitoyable foule de meurtriers jamais imaginables. Ont cru pendant une minute ce qu’il a dit est nécessaire suffisant pour un homme de conscience durée de vie désolé et honteux en vie. Je n’ai même pas, à l’époque, l’espoir de marquer sur le front vraiment misérable tellement stigmatisées par le reste de sa vie et le reste du temps, parce que nous sommes fermés sur la clôture et plus d’un millier d’hommes, avec armes de plus grande portée et la puissance, dont le slogan était strict avec nos corps en arrière. Aujourd’hui, déjà se faire connaître la vérité et qui se terminait par ces mots que je dis la mission que je m’étais fixé, pleinement respectée, je peux mourir en paix et heureux, si je ne ménagerai aucun fustazos de toute nature sur les assassins furieux.

J’ai besoin de faire une pause pour examiner certains faits. Il a été dit par le même gouvernement que l’attaque a été menée avec une telle précision et de perfection qu’il la présence d’experts militaires dans l’élaboration du plan. Rien de plus absurde! Le plan a été élaboré par un groupe de jeunes hommes, dont aucun n’avait d’expérience militaire, et je vais vous révéler leurs noms, mais deux d’entre eux qui ne sont ni morts mes prisonniers: Abel Santamaría, José Luis Tasende, Renato Guitart Rosell, Pedro Miret, Jésus montagnarde et de leur parler. La moitié sont morts, et un juste hommage à sa mémoire que je peux dire qu’ils n’étaient pas des experts militaires, mais ils avaient assez de patriotisme pour leur donner, à égalité de conditions, un souverain bat tous le 10 Mars générale ensemble, qui ne sont ni militaires ou patriotes. Plus difficile a été d’organiser, former et mobiliser les hommes et d’armes en vertu d’un régime répressif qui dépense des millions de dollars à l’espionnage, la corruption et de trahison, les tâches que les jeunes et beaucoup d’autres réalisées avec beaucoup de sérieux, la discrétion et la persévérance vraiment étonnante, et sera toujours encore plus méritoire donner un tout idéal que vous avez et aussi la vie.

La mobilisation final des hommes qui sont venus à cette province à partir des villages les plus reculés à travers l’île, a été réalisée avec une admirable précision et le secret. Il est vrai aussi que l’attaque a été effectuée avec la coordination magnifique. Commencé simultanément à 5h15, à Bayamo et Santiago de Cuba, et un par un, la minute exacte et deuxième pré-arrangés bâtiments tombaient autour du camp. Toutefois, pour l’amour de la vérité stricte, même si elle est réduite de notre mérite, je vais vous révéler pour la première fois aussi un autre fait qui a été fatale la moitié du volume de nos forces armées et le meilleur, par une erreur regrettable a été perdu à l’entrée de la ville et nous avons manqué au moment décisif. Abel Santamaría, avec une vingtaine d’hommes, avaient occupé l’hôpital civil, étaient également avec lui pour soigner les blessés d’un médecin et deux de nos. Raul Castro, avec dix hommes, occupait le Palais de Justice, et je correspondait attaquer le camp avec le reste, quatre-vingt-cinq hommes. Je suis arrivé avec un premier groupe de 45, précédée d’une avant-garde de l’après forcée huit trois. C’était précisément là où la bataille a commencé, trouver ma voiture avec une patrouille de tournée à l’étranger armés de mitraillettes. Le groupe de réserve qui avait la plupart des armes à feu, pour le court étaient au premier plan, a pris une mauvaise rue et se détourna complètement à l’intérieur d’une ville ne connaît pas. Je dois préciser que pas le moindre doute quant à la valeur de ces hommes qui ont été perdus à être une grande angoisse et de désespoir. En raison du type d’action qui se déroule et la même couleur de l’uniforme dans les deux parties belligérantes n’a pas été facile de rétablir le contact. Beaucoup d’entre eux ont été arrêtés plus tard, la mort reçue avec un véritable héroïsme.

Tout le monde avait des instructions pour être principalement la lutte de l’homme. Jamais un groupe d’hommes armés était plus généreux à l’adversaire. Ont été faites à un stade précoce de nombreux prisonniers, une vingtaine forte, et il y avait un moment au début, lorsque trois de nos hommes, de ceux qui avaient pris les devants: Ramiro Valdes, José Suarez et Jésus Montané, a réussi à pénétrer dans un casernes et placés en détention pour un gars d’environ cinquante soldats. Ces soldats ont témoigné devant le tribunal, et tous sans exception ont reconnu qu’ils ont été traités avec un respect absolu, sans souffrir même un vejaminosa mot. Sur ce point, je dois remercier certains du cœur, Monsieur le Procureur, que dans le procès où mes compagnons ont été jugés, en faisant son rapport, avait la justice de reconnaître comme un fait sans aucun doute l’esprit de la chevalerie de haute qui avait dans le lutter.

Discipline par l’armée était assez mauvais. Finalement vaincu par le nombre, ce qui leur donnait une supériorité de quinze à une, et la protection offerte par les défenses de la forteresse. Nos hommes se jetèrent beaucoup mieux et ils le reconnurent. La valeur humaine est tout aussi élevé sur les deux côtés.

Considérant les causes de l’échec tactique, en dehors de la malheureuse erreur mentionné, je pense que c’était un échec de diviser notre unité de commando qui avait formé avec soin. De nos meilleurs hommes et les plus hardis meneurs, il y avait vingt-sept en Bayamo, vingt à l’hôpital civil et dix heures du Palais de Justice ont fait une distribution différente, le résultat aurait pu être différente. La collision avec la patrouille (totalement par hasard, puis une vingtaine de secondes plus tôt ou vingt secondes plus tard n’aurait pas été à ce point) qui a eu le temps de mobiliser le camp, qui, autrement, sont tombés entre nos mains, sans coup férir, puis message a été en notre pouvoir. En outre, à l’exception de fusils de calibre 22 qui ont été bien approvisionnés, le parc de notre côté était très rare. Si nous avions eu des grenades à main, ils ne pouvaient pas résister à quinze minutes.

Quand je suis devenu convaincu que tous les efforts étaient désormais inutile de prendre le fort, a commencé à retirer nos hommes en groupes de huit et dix. Le retrait a été protégé par six tireurs d’élite sous le commandement de Pedro Miret et Fidel-Labrador, il héroïquement bloqué le passage à l’armée. Nos pertes dans la bataille avait été insignifiante pour cent 95 de nos morts sont le résultat de la cruauté et l’inhumanité quand elle avait cessé. Groupe Hôpital Civil avait seulement un peu, le reste a été acculé par les troupes placées en face de la sortie que de l’immeuble, et seulement déposé les armes quand ils n’avaient pas de balle. Avec eux se trouvait Abel Santamaría, le plus généreux, aimé et intrépide de nos jeunes, dont la glorieuse résistance lui immortalise à l’histoire de Cuba. Nous allons voir ce qui s’est passé et comment corrigerait la rébellion Batista et l’héroïsme de nos jeunes.

Nos plans étaient à poursuivre la lutte dans les montagnes où l’échec de l’attaque du régiment. J’ai pu rencontrer de nouveau en Siboney, le troisième de nos forces, mais beaucoup ont été découragés. Vingt a décidé de présenter, et aussi voir ce qui s’est passé pour eux. Les dix-huit autres hommes, d’armes et quitté le parc, m’a suivi dans les montagnes. Le terrain était totalement inconnu pour nous. Pendant une semaine, nous avons occupé le haut de la crête de la Grande Pierre et l’armée a occupé la base. Ou nous pourrions aller vers le bas ou ils ont décidé de monter. Il y avait, par conséquent, les armes étaient la faim et la soif, qui a vaincu les dernières résistances. J’ai eu à diminuer dans les petits groupes d’hommes, certains ont réussi à se glisser entre les lignes de l’armée, d’autres ont été présentés par Serantes Perez Monseigneur. Lorsqu’il n’ya que deux amis avec moi: José Suárez et Oscar Alcalde, totalement épuisé les trois, à l’aube du Samedi 1 Août, une force sous le lieutenant Sarría nous a surpris dormir. Et le massacre des prisonniers avait cessé par la formidable réaction provoquée parmi les citoyens, et cet officier, un homme d’honneur, de prévenir certains crétins nous assassiner sur le terrain avec les mains liées.

Je n’ai pas besoin nier ici le stupide connerie que de ternir mon nom, inventé par Ugalde Carrillo et sa troupe, croyant dissimuler sa lâcheté, son incapacité et ses crimes. Les faits sont très clairement.

Mon but n’est pas de divertir la cour avec des récits épiques. Tout ce que je dit est nécessaire pour la compréhension plus précise de ce que je dirai plus tard.

Je tiens à souligner deux choses importantes pour le procès sereinement notre attitude. Tout d’abord, nous avons facilité la réalisation du régiment tout simplement arrêter tous les officiers supérieurs dans leurs maisons, une option qui a été rejetée par la prise en compte très humain pour éviter les scènes de la tragédie et de la lutte dans les maisons des familles. Deuxièmement, il a été convenu de ne prendre aucune station de radio jusqu’à ce qu’il avait avait obtenu le camp. Cette attitude de la nôtre, rarement vu par sa bravoure et de grandeur, a sauvé le public un fleuve de sang. J’aurais pu traiter avec dix hommes seulement, une station de radio et ont jeté les gens dans la lutte. Dans son esprit, il n’était pas possible de douter: il avait le dernier discours de Chibas Eduardo dans la CMQ, enregistré avec ses propres mots, des poèmes patriotiques et des chansons de guerre capables de secouer le plus indifférent, d’autant plus à l’écoute de la chaleur de la bataille, Je ne voulais pas les utiliser, malgré le désespoir de notre situation.

Il a été répété avec insistance par le gouvernement qu’il gens de ne pas appuyer la motion. Je n’ai jamais entendu une affirmation si naïf et en même temps, si plein de mauvaise foi. Ils veulent montrer cette soumission et la lâcheté des gens qui disent que peu besoin de l’appui de la dictature, et ne sais pas comment il offensé le brave-Orient. Santiago de Cuba pensé que c’était une lutte entre les soldats, et n’avait pas connaissance de ce qui s’est passé jusqu’à ce que plusieurs heures plus tard. Qui peut douter de la civilité valeur et le courage sans limite du peuple rebelles et patriotiques de Santiago de Cuba? Si Moncada était tombé entre nos mains, même les femmes de Santiago de Cuba ont pris les armes! Nombreux fusils sont chargés pour les combattants des infirmières hospitalières civiles! Ils ont également combattu. Nous n’oublions pas.

Il n’a jamais été notre intention d’engager des soldats du régiment, mais de saisir par surprise et le contrôle des armes, appelant les gens, se retrouvent après l’armée et les inviter à abandonner le drapeau odieux de la tyrannie et à embrasser la liberté, de défendre les grands intérêts de la nation et non les intérêts étroits d’un petit groupe; tourner leurs armes et tirer sur les ennemis du peuple et non contre le peuple, où leurs enfants et leurs parents, en luttant contre près de lui comme des frères qui sont et non contre lui comme des ennemis qui veulent être, à mars derrière le seul idéal faire des offrandes belles et dignes de la vie, qui est la grandeur et le bonheur du pays. Pour ceux qui doutent que de nombreux soldats s’étaient joints à nous, je demande: Qu’est-ce cubaine n’aime pas la gloire? Quel cœur ne se transforme pas en une aube de la liberté?

Le Corps des Marines ne se battent pas contre nous, et aurait certainement ajouté plus tard. Il est connu que le secteur militaire est le moins accro à la tyrannie et entre ses membres un niveau très élevé de la conscience civique. Mais pour le reste de l’armée nationale, auriez-vous lutté contre la révolte des gens? Je dis non. Le soldat est un homme de chair et de sang, qui pense, voit et ressent. Il est sensible à l’influence des opinions, des croyances, goûts et dégoûts de la population. Si vous êtes invité-dire que leur opinion ne peut pas dire, mais cela ne signifie pas l’absence d’avis. Il est affecté exactement les mêmes problèmes que les autres citoyens concernés: de subsistance, le loyer, l’éducation des enfants, l’avenir de ceux-ci, et ainsi de suite. Chaque famille est un point incontournable de contact entre lui et le peuple et la situation actuelle et futures de la société dans laquelle ils vivent. Il est insensé de penser que parce qu’un soldat reçoit un salaire de l’État, plutôt modeste, a résolu les problèmes vitaux qui imposent à leurs besoins et les devoirs des sentiments en tant que membre d’une famille et une communauté sociale.

Il a fallu cette brève explication, il est le fondement d’un fait que très peu ont pensé à ce jour: le soldat a un profond respect pour le sentiment de la plupart des gens. Pendant le régime Machado, le même que l’antipathie populaire croissant, visiblement diminué la fidélité de l’armée, à l’extrême d’un groupe de femmes était sur le point de réveiller le camp de Columbia. Mais une preuve plus claire de ce développement d’un récent: alors que le régime de Grau gardé les gens de leur plus grande popularité, a proliféré dans l’armée, encouragé par d’anciens militaires et civils sans scrupules ambitieux, complots innombrables, et aucun d’entre eux un écho dans la masse de l’armée.

Le 10 Mars a lieu au moment était tombé au plus bas de prestige du gouvernement civil, une circonstance qui a profité de Batista et de sa clique. Pourquoi pas après Juin 1? Tout simplement parce que s’ils attendent le plus de la nation à exprimer leurs sentiments dans les urnes, pas de conspiration avait été repris par les troupes.

Il peut être fait, par conséquent, une deuxième déclaration, l’armée n’a jamais révoltés contre un régime de la majorité populaire. Ce sont des vérités historiques, et si Batista insiste à rester à tout prix au pouvoir contre la volonté absolument majorité de Cuba, sa fin sera plus tragique que celle de Gerardo Machado.

Je ne peux exprimer mon opinion sur ce que les forces armées est préoccupé, parce que j’ai parlé avec eux et les défendre quand tout était silencieux, et je n’ai pas de conspirer ou de l’intérêt d’aucune sorte, parce que nous étions dans la normalité constitutionnelle complète, mais aussi par nos sentiments de l’humanité et le devoir civique. Il était à cette époque, le seul journal d’alerte de la plus lue par la position, puis a tenu dans la politique nationale, et de ses pages fait une mémorable campagne contre le système du travail forcé ont été soumis à des soldats dans les propriétés privées de la haute caractères civils et militaires, en fournissant des informations, des photographies, des films et des tests de toutes sortes avec lesquels j’ai comparu devant le tribunal a également dénoncé le fait le 3 Mars 1952. Plusieurs fois, je l’ai dit dans ces écrits que c’était juste aumentarles les salaires des hommes qui ont servi dans les Forces armées. Je connais un autre qui a parlé à cette occasion pour protester contre une telle injustice. N’était certainement pas Batista et compagnie, qui a vécu très bien protégés dans leur ferme de loisirs avec toutes sortes de garanties, que je courais mille dangers sans gardes du corps ou des fusils.

Comme l’a défendu puis, maintenant, quand tout se tait à nouveau, je dis misérablement trompé, et la tache, la tromperie et la honte de Mars 10, a ajouté la tache et la honte, mille fois plus grand, le crimes effroyables et injustifiables de Santiago de Cuba. Depuis lors, le uniforme de l’armée est horriblement éclaboussée de sang, et si, à cette occasion, j’ai dit aux gens et a dénoncé devant le tribunal que l’armée a été de travailler comme esclaves dans les plantations privées, maintenant dire qu’il est militaire amèrement au teint les cheveux avec le sang d’un grand nombre des jeunes Cubains torturés et tués. Et je dis aussi que si elle est de servir la République, défendre la nation, de respecter les personnes et protéger les personnes, est tout simplement qu’un soldat de gagner au moins une centaine de pesos, pesos est de tuer et de tuer, pour opprimer le peuple, trahissent la nation et défendre les intérêts d’un petit groupe, pas la peine de la République a passé un centime sur l’armée, et le Camp-Britannique devrait devenir une école et y installer au lieu de soldats, de dix mille orphelins.

Parce que je veux être juste au-dessus tout, je ne peux pas envisager de toute solidarité militaire de ces crimes, ces taches et fait honte à ceux qui sont des œuvres de quelques traîtres et méchants, mais chaque soldat de l’honneur et la dignité qui aime sa carrière et veut sa constitution , a le devoir d’exiger et de se battre pour ces taches sont lavés, ces déceptions sont vengés et les péchés sont punis s’ils ne veulent pas être militaire est toujours une honte que de fierté.

Bien sûr, le 10 Mars a été forcé de retirer les soldats à partir des exploitations agricoles privées, mais seulement à les mettre au travail des journalistes, des chauffeurs, domestiques et gardes du corps toute la faune des politiciens qui forment le parti de la dictature. Tout chef de quatrième ou cinquième catégorie sont en droit de croire que le soldat de conduire la voiture et regarde en arrière, comme s’il s’agissait d’un coup de pied bien mérité dans la peur constante.

S’il y avait effectivement un but vengeur, pourquoi pas toutes les fermes ont été confisqués et les millions de personnes qui aiment Perez Genovevo Dámera a fait sa fortune escroquer les soldats, en les faisant travailler comme des esclaves et de détournement des fonds des forces armées? Mais pas Genovevo et d’autres soldats prendra soin d’eux sur leurs fermes parce que fondamentalement tous les généraux du 10 Mars aspirent à faire de même et ne peut pas définir un tel précédent.

Le 10 Mars a été une déception misérable, oui … Batista, après avoir échoué à travers des élections, lui et ses cohortes de politiciens mal et discrédité, en prenant avantage de leur mécontentement, a pris un outil pour l’armée de monter au pouvoir sur le dos des soldats. Et je sais qu’il ya beaucoup de gens bouleversés par la déception: ils ont augmenté le salaire et après les rabais et remises avec toutes sortes sont encore réduits, beaucoup d’éléments anciens retirés des forces armées retourné dans les rangs fermer le passage pour les jeunes hommes , formé et précieux mérite militaire l’emporte ont été reportées tandis que le favoritisme le plus scandaleux aux parents et amis des grands chefs. Beaucoup se demandent militaire décente à ce moment quelles étaient les forces armées doivent porter la lourde responsabilité historique pour déchiré notre Constitution pour porter au pouvoir un groupe d’hommes sans morale, discrédité, la corruption, politiquement anéanti à jamais et de ne pas pourrait revenir à la fonction publique s’il n’était pas à la baïonnette, à baïonnette entre eux brandissant pas …

D’autre part, l’armée souffre d’un mal la tyrannie que les civils. Ils ont été constamment surveillée et aucun d’entre eux a le moins de sécurité dans les stations: Toute suspicion injustifiée, tout commérage, toute l’intrigue, toute confiance est suffisant pour le déménagement, le déshonneur expulsés ou emprisonnés. Ne pas interdit dans un discours Tabernilla circulaire à tout citoyen de l’opposition, c’est à dire, 99 pour cent des personnes? … Qu’est-ce desonfianza! … Ni les vestales de Rome ont été imposées d’une telle règle! Les maisons bien pour les soldats ne sont pas plus de trois cents dans toute l’île, et pourtant, donc j’ai passé sur les réservoirs, les fusils et les armes devaient fabricarle une maison à chaque placement, puis ce qui importe n’est pas de protéger Batista Armée de terre, mais l’armée serait le protéger, il augmente son pouvoir d’oppression et de mort, mais ce n’est pas pour améliorer le bien-être des hommes. Garde Triple, cantonnement inimitié éternelle angoisse constante de la citoyenneté, l’incertitude quant à l’avenir, c’est ce qui a été donnée au soldat, ou ce qui est la même: «Die par le régime, soldat, donnez votre sueur et le sang , nous dédions un discours et une promotion à titre posthume (lorsque vous n’avez pas l’esprit), et puis … continuer à vivre ainsi et de nous faire riches, tuer, écraser, opprimer le peuple, que lorsque les gens se fatiguent et ce sera fini, vous payez nos crimes tandis que nous allons vivre comme des princes à l’étranger, et si nous y retournerons un jour, ne touchez pas, ne touchez pas vous-même ou vos enfants à la porte de nos palais, parce que nous serons millionnaires et des milliardaires ne sais pas les pauvres. Mata, soldat, opprimer le peuple, contre les personnes qui seraient même les délivrer de la tyrannie, la victoire aurait été le peuple. Monsieur le Procureur était très intéressé à connaître nos chances de succès. Ces chances sont fondées sur des raisons techniques et ordre militaire et social. Ils voulaient mettre en place le mythe des armes modernes comme un soi-disant incapacité de contrôler l’ensemble du front ouvert du peuple contre la tyrannie. parades militaires et des affichages voyantes de matériel militaire, sont destinées à promouvoir ce mythe et citoyens de créer un complexe d’impuissance absolue. Aucune arme, aucune force ne peut vaincre un peuple qui a décidé de se battre pour leurs droits. exemples historiques pour se battre pour leurs droits. Les exemples historiques sont innombrables passé et le présent. Il affaire très récente de la Bolivie, où les mineurs avec des bâtons de dynamite écrasés et vaincus régiments de l’armée régulière. Mais les Cubains, heureusement, nous devons chercher des exemples dans un autre pays, car aucun si éloquent et beau comme le de notre propre pays. Pendant la guerre, 95 étaient à Cuba près de la moitié d’un million de soldats espagnols sous les armes, infiniment supérieure à la quantité qui pourrait s’opposer à la dictature contre une population cinq fois plus grande. armes de l’armée espagnole étaient sans comparaison plus moderne et plus puissant que ceux de mambis; était équipé souvent avec l’artillerie de campagne, et l’infanterie a utilisé la même arme culasse à l’infanterie moderne utilise encore les Cubains n’avaient généralement pas d’autre arme que des machettes,. parce que leurs étuis étaient presque toujours vide. Il ya un passage mémorable dans notre guerre d’indépendance racontée par le général Miró Argenter, chef de cabinet d’Antonio Maceo, je pourrais apporter cette Notica copié à ne pas abuser de la mémoire.

«Les gens inexpérimentés dans le commandement de Pedro Delgado, pour la plupart fournis uniquement avec des machettes, a été décimée à bondir sur de solides espagnols, de sorte que n’est pas exagéré de dire que de cinquante hommes, ont diminué de moitié. Attaqué l’espagnol pas de fusil, coups de poing pas de couteau, de machette et Si l’exploration de Rio Hondo les mauvaises herbes se trouvent quinze autres morts de la partie cubaine, sans avoir le temps pourrait être amené à ce corps appartenait aucune trace d’avoir exercé l’arme!.: . le costume était complète, et n’avait pas encore de taille à la tasse en étain, à quelques pas, le cheval sans vie, avec l’équipe intacte passage était de taille reconstituée de la tragédie: ces hommes, après leur dur chef, le lieutenant-colonel Pedro Delgado, avait obtenu la couronne de l’héroïsme est tombé sur les baïonnettes de leurs propres mains: le bruit de métal qui sonnait autour d’eux, était le coup de la tasse pour boire quand il a heurté une souche de . la monture Maceo a été touché, il tellement habitués à voir la mort dans toutes les positions et les aspects, et murmura cet éloge: «Je n’avais jamais vu ça, les gens qui attaquent novice sans défense à l’espagnol avec un verre d’eau potable pour tout équipement! Et je lui ai donné le nom de impedimenta! «…»

Donc, les gens se battent quand ils veulent gagner leur liberté: ils jettent des pierres sur des avions citernes et tournez le dos!

Une fois en notre possession de la ville de Santiago de Cuba, avait mis en place l’Orient en armes immédiatement. Un Bayamo a été attaqué précisément à localiser notre avancée le long de la rivière Cauto. Ne jamais oublier que la province dispose maintenant d’un million et demi, est sans doute la plus guerrière et patriotique à Cuba, c’est elle qui a maintenu en vie la lutte pour l’indépendance de trente ans et lui a donné le plus grand tribut de sang, sacrifice et d’héroïsme. Dans l’Est peut encore respirer l’air de la glorieuse épopée et à l’aube quand le corbeau coqs comme clairons d’appel cible en jouant les soldats et les hausses de soleil radieux sur les montagnes escarpées, tous les jours promet d’être à nouveau de Yara et de Baire.

J’ai dit que la deuxième raison est fondée sur nos chances de succès étaient de l’ordre social. Pourquoi avons-nous la sécurité de la population? Quand nous parlons de gens ne comprennent pas pourquoi une telle secteurs riches et conservatrices de la nation, qui accueillent un régime d’oppression, toute dictature, tout despotisme, se prosternant devant le maître de l’instant jusqu’à ce qu’ils grincent des fronts à la terre. Nous comprenons les gens quand on parle de lutte, des grandes masses, à laquelle tous offre plus tromper et trahir tout, qui aspirent à un monde meilleur, plus digne et plus juste, qui est entraîné vers l’avant avec la dignité et la justice , qui sont mus par des aspirations ancestrales de la justice ont souffert de l’injustice et la génération après génération, la moquerie, qui aspire de grands changements et sage dans toutes les sphères et est disposé à prendre pour atteindre cet objectif, quand vous croyez en quelque chose ou quelqu’un, surtout quand ils croient en eux-mêmes, jusqu’à la dernière goutte de sang. La première condition de la sincérité et de bonne foi dans un sens, est de faire exactement ce qu’on fait, c’est, pour parler clairement et sans crainte. Les démagogues et les politiciens professionnels veulent que le miracle d’avoir raison en tout et tout le monde, nécessairement tromper tout le monde à propos de tout. Les révolutionnaires doivent proclamer leurs idées courageusement, définir leurs principes et à exprimer leurs intentions afin que personne ne s’y méprenne, ni ami ni ennemi.

Nous appelons les gens si la lutte est, les Cubains 600 000 sans emploi, qui désirent une bonne journée sans avoir à émigrer de leur patrie à la recherche de nourriture, les cinq cent mille ouvriers agricoles qui vivent dans des cabanes misérables, qui travailler quatre mois par an et d’affamer le reste de partager la misère avec leurs enfants, qui n’ont pas un pouce de terre à l’usine et dont l’existence serait aller à la pitié s’il n’y avait tant de cœurs de pierre à quatre cent mille travailleurs de l’industrie et les ouvriers dont la retraite, ont été détournés, dont les bénéfices sont enlevés, dont les maisons sont misérables des quartiers, dont les salaires passent des mains du patron à celles de l’usurier, dont l’avenir est la réduction et de licenciement, dont la vie est travail sans fin et dont le repos est le tombeau, une centaine de milliers de petits paysans qui vivent et meurent des terres de travail qui n’est pas la sienne, regardant tristement toujours comme Moïse la terre promise, pour mourir sans jamais posséder, ils doivent payer pour leurs terres en tant que serfs féodaux de leurs produits, ils peuvent ne pas l’aimer, d’améliorer ou embellir, planter un cèdre ou un oranger, parce qu’ils ignorent la journée à venir un agent de police avec le garde champêtre pour leur dire qu’ils ont à faire, à trente ans milliers d’enseignants si dévouée, dévouée et nécessaires à la meilleure destin des générations futures et à quel point ils sont traités et payés, à vingt mille hommes d’affaires des petites accablé par des dettes, ruiné par la crise et harangué par un fléau des fonctionnaires flibustiers et vénal; dix mille jeunes professionnels, médecins, ingénieurs, avocats, vétérinaires, enseignants, dentistes, pharmaciens, journalistes, peintres, sculpteurs, etc quittent l’école avec leurs degrés soucieux de travailler et d’être optimiste dans une impasse, toutes portes fermées, sourd au cri et le plaidoyer. C’est le peuple, dont les chemins sont l’angoisse pavée de tromperie et de fausses promesses, nous n’allions pas à dire: «Nous allons donner», mais «Ici, maintenant se battre avec toute ta force sera la vôtre gratuitement et le bonheur! «

Dans le résumé de cette affaire doit contenir les lois révolutionnaires cinq qui seraient proclamés immédiatement après la prise de la caserne Moncada et signalé par radio à la nation. Il est possible que le colonel Chaviano a intentionnellement détruit des documents, mais si il les a détruits, je garde en mémoire.

La première loi révolutionnaire retourné la souveraineté au peuple et a proclamé la Constitution de 1940 comme la loi suprême du réel, tandis que les gens décident de modifier ou de changer, et les effets de sa mise en œuvre et à la punition exemplaire à ceux qui avaient été trahis, et non pas organes élus existent pour effectuer le mouvement révolutionnaire, comme l’incarnation momentanée de cette souveraineté, la seule source du pouvoir législatif, a pris tous les pouvoirs qui lui sont inhérentes, à l’exception de légiférer, le pouvoir et l’autorité pour exécuter le jugement.

Cette attitude ne pouvait pas être plus transparent et dépourvu de chocherías charlatanismos et stérile: ou le gouvernement salué par la masse des combattants, de recevoir tous les pouvoirs nécessaires pour entreprendre la mise en œuvre efficace de la volonté populaire et une vraie justice. A partir de ce moment, le pouvoir judiciaire, qui a résisté depuis Mars 10 contre la Constitution en dehors de la Constitution, comme recesaría un tel pouvoir et de procéder à son dégagement immédiat et total, avant de reprendre les pouvoirs accordé le droit suprême de la République. Sans ces mesures précédentes, un retour à la légalité, de mettre les mains sous sa garde déshonorante capitulation, ce serait une escroquerie, une imposture et une trahison.

La deuxième loi révolutionnaire accordant la propriété imprescriptible et incessible des terres à tous les colons, subcolonos, des locataires, des métayers et des squatters qui occupent des parcelles de cinq ou moins d’acres de terres, l’indemnisation de l’État à leurs anciens propriétaires sur la base des revenus qui s’accumulent pour les parcelles situées dans une moyenne de dix ans.

La troisième loi révolutionnaire accorde aux travailleurs et aux employés le droit de participer à la trente pour cent des bénéfices dans toutes les mines majeure industriel, commercial et, y compris les moulins à sucre. Les entreprises agricoles sont exemptés seulement dans l’examen d’autres lois agraires à mettre en œuvre.

La quatrième loi révolutionnaire en accordant à tous les colons le droit de participer à la 55 pour cent de rendement de la canne et d’un quota minimum de quarante mille arrobes pour tous les petits colons qui conduisent trois ans ou plus de la plantation.

La cinquième loi révolutionnaire ordonnant la confiscation de tous les biens à tous les détourneurs de tous les gouvernements et leurs successeurs et herededor ce qui concerne les biens reçus par testament ou succession ab intestat de la source de Tainted par des tribunaux spéciaux avec pleins pouvoirs de l’accès à toutes les sources la recherche, à intervenir pour cette société par actions à des fins immatriculés dans le pays ou opérer sur elle, où ils peuvent se cacher fonds détournés et demander les personnes étrangères les gouvernements et les saisies d’extrader. La moitié des biens récupérés iraient grossir les coffres des retraits et des travailleurs à la moitié des hôpitaux, des asiles et des hospices.

Il a en outre déclaré que la politique cubaine en Amérique serait d’étroite solidarité avec les peuples démocratiques du continent et de la persécution politique des tyrannies sanglantes qui oppriment nos peuples frères se trouver dans la terre de Martí, pas comme aujourd’hui, la persécution, la faim et la trahison, mais d’asile généreuse, la fraternité et du pain. Cuba devrait être le rempart de la liberté et le despotisme lien n’est pas honteux.

Ces lois seraient proclamés sur place et ils le feraient, une fois la course et après une étude minutieuse du contenu et la portée, une autre série de lois et aussi fondamentale que la réforme agraire, réforme globale de l’éducation et la nationalisation de la fiducie électriques et téléphoniques confiance, rembourser l’excédent à des personnes qui ont été chargement illégal de leurs taux et le paiement au Trésor de toutes les sommes qui ont trompé les deniers publics.

Tous ces autres pragmatiques et serait inspiré par le strict respect de deux conditions essentielles de notre Constitution, dont l’un commandé à interdire les latifundia et les effets de sa disparition, la loi spécifie la quantité maximale de la terre que chaque personne ou entité peut posséder pour chaque type d’élevage, l’adoption de mesures visant à inverser la terre cubaine, et les autres ordres de l’Etat catégoriquement d’utiliser tous les moyens à sa disposition pour fournir de l’emploi à tous ceux qui n’ont pas et d’assurer chacun des travailleurs manuels ou intellectuels une existence décente. Aucun de ceux-ci peuvent être critiqué par conséquent inconstitutionnelle. Le premier gouvernement élu par le peuple qui se posent immédiatement, serait respecté, non seulement parce qu’il avait un engagement moral de la nation, mais parce que les gens quand ils atteignent les conquêtes qui ont tant attendu pendant des générations, aucune force sur terre capable de arracher.

Le problème de la terre, le problème de l’industrialisation, le problème du logement, le problème du chômage, le problème de l’éducation et les problèmes de santé des gens que j’ai sont les six points pour suivre les problèmes nous souhaitons vivement nos efforts, ensemble avec la conquête des libertés civiles et la démocratie politique.

Peut-être cela ressemble l’exposition froide et théorique, s’il n’est pas connu la terrible tragédie que le pays vit dans ces six, plus l’oppression la plus humiliante politique.

Quatre-vingt cinq pour cent des petits agriculteurs à Cuba payer le loyer et vivent sous la menace constante d’être expulsées de leurs terres. Plus de la moitié de notre terre la plus productive est entre des mains étrangères. Dans l’Est, qui est la plus grande province, les terres de la United Fruit Company et les Antilles rejoindre la côte nord à la côte sud. Il ya deux cent mille familles paysannes qui n’ont pas un arpent de terre à cultiver pour fournir de la nourriture pour leurs enfants affamés, cependant, rester inactif dans les mains de puissants intérêts, près de 300 000 hectares de terres productives. Si Cuba est un pays essentiellement agricole, si sa population est essentiellement rurale, si la ville dépend du champ si le champ était l’indépendance, si la grandeur et la prospérité de notre nation dépend de quelques paysans sains et vigoureux qui aime et connaît cultiver la terre, un Etat qui protège et à l’est, comment est-il possible de continuer cet état de choses?

Sauf pour quelques industries alimentaires, du bois et des textiles peu, Cuba continue d’être un producteur de matières premières. Il exporte du sucre à importer des bonbons, nous exportons des peaux de chaussures d’importation. exporté de fer à des charrues à l’importation … Tout le monde convient que la nécessité d’industrialiser le pays est urgent, nécessaire chimique, nous avons besoin pour améliorer le jeune, les cultures, la technologie et le développement de notre industrie alimentaire pour résister à une concurrence ruineuse les industries européennes de fromage, lait condensé, les liqueurs et les huiles et les conserves américaines, nous avons besoin de navires de commerce, que le tourisme pourrait être une énorme source de la richesse, mais les capitalistes insistent sur le fait que les travailleurs restent sous les fourches caudines, la Etat croise les bras et de l’industrialisation peut attendre pour les calendes grecques.

Tout aussi grave ou pour le pire de la tragédie de la maison. Il ya à Cuba deux cent mille cabanes et des masures, des quatre cent mille familles dans la campagne et la ville vivent dans des casernes surpeuplés et tènements sans l’hygiène la plus élémentaire et la santé, deux millions deux cent mille de nos urbaines payer des loyers qui absorbent entre la population un cinquième et un tiers de leur revenu, et 2,8 millions de notre électricité de la population rurale et le manque de banlieue. Ici c’est la même chose: si l’Etat se propose de baisser les loyers, les propriétaires risquent de geler toute construction, si l’État s’abstient, construit comme susceptibles de percevoir un taux élevé de revenu, ils ne seraient pas jeter une pierre, même si le reste de la population vivant à l’air libre. Le même fait le monopole de l’électricité: prolonger les lignes au point où satisfaisante, car elle est rentable, car il ne se soucie pas que les gens vivent dans l’obscurité pour le reste de ses jours. L’état croise les bras et les gens toujours sans maisons et sans lumière.

Notre système d’éducation est parfaitement compatible avec ce qui précède: c’est un domaine où le paysan ne possèdent pas de terres ce qu’elle est pour les écoles agricoles? Dans une ville où il n’y a pas ce qu’ils veulent industries écoles techniques ou industriels? Tout est dans la même logique absurde: il n’est ni l’un ni l’autre. En tout petit pays d’Europe plus de deux cents collèges et les arts industriels, à Cuba, il ya seulement six ans et les garçons vont avec leurs titres nulle part pour être employé. Dans le domaine de maisons d’école publique assister aux pieds nus, à moitié nu et souffrant de malnutrition, moins de la moitié des enfants d’âge scolaire et souvent l’enseignant qui doivent acheter leur propre rémunération le matériel nécessaire. Est-ce la façon de faire une grande nation?

Parmi tant de misère ne peut être libéré à la mort et oui, il contribue à l’état: à mourir. Quatre-vingt dix pour cent des enfants des zones rurales sont malades par des parasites qui s’infiltrent à partir du sol par des clous aux pieds nus. La société a été déplacé par les nouvelles de l’enlèvement ou assassiner d’une créature, mais reste pénalement indifférents à la masse assassiner commis tant de milliers d’enfants qui meurent chaque année d’un manque de ressources, l’angoissante la douleur, et dont les yeux innocents, et en eux la brillance de la mort semblent se tourner vers le pardon infini demandant à l’égoïsme humain et les hommes qui tombent sur la malédiction de Dieu. Et quand une famille ne travaille que quatre mois de l’année, comment peut-il acheter des vêtements et des médicaments pour ses enfants? Grandir avec le rachitisme, une trentaine d’années n’aura pas une seule dent dans la bouche bonne, ont entendu dix millions de discours et finissent par mourir de misère et de déception. L’accès aux hôpitaux, qui sont toujours plein, n’est possible qu’à travers la recommandation d’un puissant politicien qui ont besoin de l’infortuné votre vote et votre famille afin que Cuba peut se poursuivre indéfiniment la même chose ou pire.

Dans ce contexte, comment peut-on expliquer que, depuis mai dernier à Décembre plus d’un million de personnes sont sans emploi et que Cuba, avec une population de cinq millions et demi d’habitants, dispose actuellement de plus de chômeurs que la France et l’Italie avec un population de plus de quarante millions de dollars par?

Lorsque vous juger un accusé pour vol qualifié, Honorables Juges, ne vous demandez-lui combien de temps il n’a pas de travail, combien d’enfants il a, quels jours de la semaine, il a mangé et ce jour ne pas manger, ne vous inquiétez pas du tout sur les conditions sociales de l’environnement où ils vivent : Je l’envoyer en prison sans autre réflexion. Il n’y a pas des gens riches qui brûlent les entrepôts et les magasins pour recueillir des polices d’assurance, bien que certains brûlent aussi les êtres humains, parce qu’ils ont beaucoup d’argent pour embaucher des avocats et des juges pots de vin. L’envoyer en prison le malheureux qui vole de la faim, mais aucun des centaines de voleurs qui ont volé des millions à l’Etat n’a jamais dormi une nuit derrière les barreaux: CENAIS avec eux afin année aristocratique quelque part et vous avez votre égard. À Cuba, quand un membre du personnel devient millionnaire du jour au lendemain et pénètre dans la fraternité des riches, peuvent être reçues dans les paroles de ce personnage opulent de Balzac, Taillefer, lorsqu’ils sont fournis par le jeune homme qui avait hérité d’une immense fortune: «Messieurs, boire à la puissance de l’or Valentine M., six fois millionnaire, maintenant juste son avènement au trône est roi, peut tout faire, c’est avant tout, comme tous les riches en!.. visée à l’égalité devant la loi, est entré le devant de la Constitution, sera un mythe pour lui, pas soumis aux lois, mais les lois seront soumises. Pour millionnaires il n’existe pas de tribunaux ou de sanctions. «

L’avenir de la nation et la solution de leurs problèmes ne peuvent plus compter sur les intérêts égoïstes de quelques dizaine d’analystes, les calculs froids de bénéfices à tirer dans leurs bureaux climatisés dix ou douze magnats. Le pays ne peut pas continuer de mendier sur ses genoux pour les miracles de quelques veaux d’or, comme celle de l’Ancien Testament détruite par la colère du prophète, pas de miracles de toutes sortes. Les problèmes de la République ne peut être résolu que si nous nous engageons à lutter pour elle avec l’énergie, l’honnêteté et le patriotisme même de nos libérateurs dans sa création. Et c’est avec le style d’Etat Carlos Saladrigas, dont homme d’Etat est de tout laisser tel qu’il est et passer par un non-sens la vie en murmurant sur la «liberté absolue de l’entreprise», «garantit aux capitaux d’investissement» et la «loi de l’offre et la la demande, «ne va pas résoudre ces problèmes. Dans un manoir sur la Cinquième Avenue, ces ministres peuvent discuter avec bonheur jusqu’à ce qu’il n’y a même plus la poussière des os de solutions à la demande urgente aujourd’hui. Et dans le monde d’aujourd’hui les problèmes sociaux ne sont pas résolus par génération spontanée.

Un gouvernement révolutionnaire soutenu par le peuple et le respect de la nation après l’élimination des fonctionnaires des institutions vénal et corrompu, serait procéder immédiatement à industrialiser le pays, la mobilisation de la totalité du capital inactif, actuellement 1,5 milliards par la Banque nationale la Banque de développement agricole et industriel et en soumettant la grande tâche à l’étude, la gestion, la planification et la mise en œuvre par des techniciens et des hommes de compétence absolue, complètement ignorants des machinations de la politique.

Un gouvernement révolutionnaire, après décantation sur leurs terres en tant que propriétaires d’une centaine de milliers de petits agriculteurs qui paient actuellement des revenus, procéder à conclure de façon définitive le problème des terres, d’abord, s’imposer comme les termes de la Constitution une extension maximale pour chaque type de l’entreprise agricole et des zones d’acquisition par voie d’expropriation en excès, la récupération des terres volées de l’Etat, le drainage des marais et des marécages, la plantation de grandes pépinières pour le reboisement et la réservation, d’autre part, distribuer le reste des terres entre les familles paysannes avec une priorité pour les plus nombreux , la promotion des coopératives agricoles pour l’utilisation conjointe du coût du matériel beaucoup plus, les réfrigérateurs et une direction technique professionnelle dans la croissance et l’entretien et de faciliter, enfin, les ressources, l’équipement, la protection et des connaissances pertinentes pour la paysannerie.

Un gouvernement révolutionnaire permettrait de résoudre le problème du logement résolument l’abaissement de cinquante pour cent des loyers, exonéré de toute contribution aux maisons habitées par ses propriétaires, en triplant les impôts sur les maisons louées, démolissant les taudis dans les bâtiments couverts Beaucoup de plantes modernes et de financement de la construction de maisons à travers l’île sur une échelle jamais vue auparavant, sous le point de vue que si l’idéal dans le domaine, c’est que chaque famille possède sa propre terre, idéalement dans la ville, c’est que chaque famille vit dans leur propre maison ou un appartement. Il ya suffisamment d’armes en pierre et plus à gauche pour donner à chaque logement décent cubaine. Mais si nous attendons pour les miracles du veau d’or, doit être un millier d’années et le problème sera le même. En outre, les possibilités de prendre de l’électricité à tous les coins de l’île sont maintenant plus que jamais, parce qu’il est déjà une réalité de l’application de l’énergie nucléaire à cette branche de l’industrie, permettra de réduire considérablement ses coûts de production .

Avec ces trois projets et de réformes, le problème du chômage disparaîtrait automatiquement et le contrôle de prophylaxie et la maladie serait la tâche beaucoup plus facile.

Enfin, un gouvernement révolutionnaire allait entreprendre une réforme globale de notre éducation, la mettre en conformité avec les efforts passés à l’éducation de ces générations qui sont appelées à vivre dans un pays plus heureux. Ne pas oublier les paroles de l’Apôtre, «ont été réalisés dans […] l’Amérique latine une grave erreur: dans les pays qui vivent presque entièrement sur les produits agricoles, sont éduqués exclusivement pour la vie urbaine et ne sont pas prêts à la vie paysanne. » «Le plus heureux est celui qui a le mieux éduqué ses enfants dans l’instruction de la pensée et le sens de leurs sentiments.» «Un peuple instruits sera toujours fort et libre.»

Mais l’âme de l’éducation est l’enseignant, et les enseignants sont payés à Cuba misérablement, il est, cependant, être plus en amour avec sa vocation que l’enseignant cubain. Qui n’a pas appris ses premières lettres dans une école publique? Assez pour payer l’aumône aux hommes et aux femmes qui détiennent la mission la plus sacrée dans le monde d’aujourd’hui et de demain, qui est l’enseignement. Aucun enseignant ne devrait gagner moins que les deux cents dollars, car aucun enseignant du secondaire doit être inférieur à 350, si nous voulons consacrer entièrement à leur mission de haut, si vous avez de vivre assiégé par toutes sortes de privations mesquines. Vous devez également être accordée aux enseignants qui exercent leur fonction dans le champ, l’utilisation gratuite des moyens de transport et tous, tous les cinq ans au moins, une pause de leurs fonctions pendant six mois avec salaire, afin qu’ils puissent assister à des cours spéciale dans le pays ou à l’étranger, le rattrapage sur les dernières connaissances et l’amélioration constante des programmes et des systèmes éducatifs. Où puisez-vous l’argent? Quand il n’est pas volé, en l’absence de fonctionnaires vénaux être soudoyés par les grandes entreprises au détriment du Trésor, lorsque les vastes ressources de la nation sont mobilisées et cesser d’acheter des tanks, des bombardiers et des canons dans ce pays sans frontières, ne à la guerre contre le peuple, et que vous voulez éduquer plutôt que de tuer, alors il y aura d’argent à épargner.

Cuba pourrait héberger un magnifique trois fois la population, il n’y a donc aucune raison de l’existence de la pauvreté parmi ses habitants actuels. Les marchés devraient être débordant de produits, les garde-manger doit être pleine, toutes les mains doivent être produire laborieusement. Non, il n’est pas inconcevable. Il est inconcevable que les hommes qui vont se coucher affamés alors qu’il ya un pouce de terre en friche, il est inconcevable que les enfants qui meurent sans soins médicaux, il est inconcevable que trente pour cent de nos agriculteurs ne savent pas signe, quatre-vingt- et neuf pour cent ne savaient pas l’histoire de Cuba, l’impensable est que la plupart des familles de nos camps vivent dans des conditions pires que le Columbus Indiens ont découvert la plus belle terre que les yeux humains jamais vu.

Ceux qui m’appellent un rêveur, je dis Marti: «L’homme véritable ne regarde pas ce qu’est une vie plus confortable, mais de quel côté est le devoir, et c’est […] le seul homme dont le rêve de pratique Aujourd’hui sera demain la loi, parce que celui qui a posé les yeux sur l’universel entrailles et vu ébullition personnes, flamboyante et des saignements dans le creux des âges, sait que l’avenir, sans une seule exception, c’est le côté du devoir «.

Seulement inspiré ces buts élevés, il est possible de concevoir l’héroïsme de ceux qui sont morts à Santiago de Cuba. Les peu de ressources matérielles à notre disposition était qui a empêché le succès certain. Les soldats ont dit que Prio nous avait donné un million de dollars, ils ont voulu fausser le plus grave pour eux, que notre mouvement n’a rien à voir avec le passé, c’était une nouvelle génération cubaine avec ses propres idées, qui se trouvait contre la tyrannie, des jeunes qui n’avaient que sept ans quand Batista a commencé à commettre leurs crimes premiers cours de l’année 34. Le mensonge d’un millions de personnes pourraient ne pas être plus absurde: si moins de vingt mille dollars nous avons réuni cent soixante-cinq hommes et attaqué un régiment et d’un escadron, avec un million de dollars que nous pourrions mettre sur pied huit mille hommes, a attaqué une cinquantaine de régiments, cinquante escadrons, et Ugalde Carrillo n’aurait pas connu avant dimanche Juillet 26 à 5_15 AM. Sachez que pour tous ceux qui venaient de se battre, ils ont été parfaitement formé vingt ne sont pas venus parce qu’il n’y avait pas d’armes. Ces hommes ont défilé dans les rues de La Havane avec la manifestation d’étudiants à la date anniversaire de Marti et rempli six blocs dans une masse compacte. Deux cents de plus que n’aurait pu parvenir à une vingtaine de grenades à main en notre pouvoir, et peut-être nous aurions sauvé tant de peine cette honorable cour.

Les politiciens passent sur leurs pesos campagnes soudoyant les consciences, et une poignée de Cubains qui ont voulu sauver l’honneur du pays a dû venir à affronter la mort avec rien à cause du manque de ressources. C’est ce qui explique pourquoi il a dirigé le pays jusqu’à présent, les hommes généreux et dévoués, mais la pègre politique politicienne, la pègre de notre vie publique.

Avec plus fièrement que jamais dire que, conformément à nos principes, aucun politicien d’hier, nous avons vu les jouer à leur porte pour demander un sou, que nos médias se sont réunis des exemples de sacrifices qui sont sans précédent, que le jeune homme, Elpidio Sosa, qui a vendu son travail et je me suis présenté un jour à trois cents dollars «pour cause»; Fernando Chenard, qui a vendu son matériel dans votre studio photo avec lequel il a gagné sa vie, Pedro Marrero, qui a donné son salaire pendant plusieurs mois et a été devrait interdire également qui vendent des articles d’ameublement, Oscar maire, qui a vendu son laboratoire pharmaceutique, Jésus Montané, qui a donné l’argent qu’elle avait économisé plus de cinq ans, et ainsi de suite beaucoup plus, en versant chacun des le peu qu’ils avaient.

Vous devez avoir une grande foi dans leur pays pour le faire, et ces souvenirs de l’idéalisme pris directement à l’étape la plus amère de cette défense: le prix de la tyrannie leur a fait payer pour vouloir se débarrasser de Cuba de l’oppression et l’injustice.

Cadavres aimé qu’un jour
vous étiez Rêves de mon pays,
Lancer, jeter sur mon front
en poudre vos os en décomposition!
Soufflez mon coeur avec vos mains!
Wail mes oreilles!
Chacun doit être mes gémissements
larmes un de plus que les tyrans!
Marchez mes torts Vagad tandis
Que mon esprit soit vous recevez
et donnez-moi les tombes de la peur,
C’est peu de faire le deuil et les larmes
Quand vous vivez dans la servitude infâme!

Multiplier par dix le crime du Novembre 27, 1871 et aura les crimes monstrueux et méchant 26, 27, 28 et 29 juillet 1953 dans l’Est. Les faits sont encore frais, mais que les années passent et le ciel de la patrie est effacée lorsque l’humeur exaltée soit encore et ne craignez pas déranger les esprits commencent à voir la réalité dans toute son ampleur effroyable de l’abattage, et les générations futures seront terrifiés yeux à cet acte de barbarie sans précédent dans notre histoire. Je ne veux pas me mettre en colère aveugle, parce que j’ai besoin toute la clarté de mon esprit et la sérénité d’un cœur brisé pour exposer les faits tels qu’ils se sont produits, tout simplement, plutôt que exagérer le drame, parce que j’ai honte, en tant que cubaine, que certains hommes sans cœur, avec leurs crimes innommables, ont déshonoré notre pays dans le monde.

Il n’a jamais été le tyran Batista un homme de scrupules qui hésitaient avant de dire au peuple le mensonge le plus fantastique. Quand il a voulu justifier le traître coup Mars 10, a inventé un prétendu coup d’état militaire qui auraient lieu en Avril et qu ‘«il a voulu éviter de ne pas aller en profondeur dans le sang la république,» dessin animé ridicule ne crois pas que quiconque, et lorsque le sang serait plonger la république et de s’étouffer avec la terreur, la torture et assassiner la juste rébellion de la jeunesse qui a refusé d’être son esclave, alors inventé des mensonges encore plus fantastiques. Qu’est-ce peu de respect qu’il a un peuple, quand il est si misérablement trompé! Le même jour, j’ai été arrêté, j’ai pris la responsabilité publique du mouvement armé du 26 Juillet, et si l’une des choses dites contre notre dictateur combattants dans son discours du 27 Juillet avait été vrai, il suffirait pour moi enlevés force morale dans le processus. Mais pourquoi ne m’a pas pris à un procès? Pourquoi falsifié des certificats médicaux? Pourquoi est violé toutes les lois de procédure et scandaleusement écarté toutes les ordonnances judiciaires? Pourquoi les choses n’ont jamais vu dans aucun processus public visant à éviter à tout prix mon apparence? En fait, j’ai l’indicible d’être présents, affirmant que le tribunal de me prendre à un procès dans le strict respect des lois, dénonçant les manœuvres des lois strictes, en prétendant prévenir, voulait discuter avec eux face à face et face à face. Ils ne voulaient pas: Qui craint la vérité et qui n’a pas peur?

Les choses que vous dit le dictateur de la succession de Camp-Britannique, serait considéré comme amusant si elles n’étaient pas si trempée dans le sang. Il a déclaré que les assaillants étaient un groupe de mercenaires, parmi lesquels se trouvaient de nombreux étrangers, a déclaré la partie principale de ce plan était une tentative sur sa vie-lui, toujours lui, comme si les hommes qui ont attaqué la forteresse Moncada n’aurait pas pu tuer à lui et vingt comme lui, s’il avait été contenu avec de telles méthodes, dit que l’attaque avait été fixée par Prio ancien président et son argent, et a prouvé maintes et maintes fois et l’absence totale de toute relation entre ce mouvement et régime précédent, a déclaré que nous étions armés de mitrailleuses et de grenades à main, et les techniciens de l’armée ici ont déclaré que nous n’avions qu’une mitrailleuse tués dans le poste, et il ont fait leur apparition dans les certificats de décès de disques et de certificats médicaux pour tous soldats tués ou blessés, avec le résultat qu’aucun avaient des blessures par arme blanche. Mais surtout, le plus important, at-il dit que nous poignardé patients hôpital militaire, et les médecins de cet hôpital, pas moins que les médecins de l’armée!, Ont témoigné au procès que le bâtiment n’a jamais été occupée par nous qu’aucun patient était mort ou blessé et il n’y avait qu’un faible, correspondant à un travailleur de la santé qui ont par mégarde regarda par la fenêtre.

Quand un chef d’État ou qui font semblant de faire des déclarations dans le pays, ne parle pas de la conversation: c’est toujours un but à domicile, poursuit toujours un effet, il encourage toujours l’intention. Si nous avions déjà été militairement vaincu, si vous ne posant un danger pour la dictature royale, pourquoi nous sommes calomniés de cette façon? Si ce n’est pas évident que c’était un discours sanglante, si elle n’est pas clair qu’il était destiné à justifier les crimes commis à partir de la veille et qu’ils s’engagent plus tard que les chiffres parlent pour moi: Juillet 27, dans son la parole à partir du polygone militaire, Batista a déclaré que les assaillants avaient été 32 morts, l’impasse de la semaine s’élève à plus de quatre-vingts. Qu’est-ce batailles, ce qui place, ce que ces jeunes hommes morts au combat? Avant Batista a parlé avait tué plus de vingt prisonniers après Batista a parlé 50 tués.

Quel sens de l’honneur si grand de ces armée militaire modeste, technique et professionnelle, qui, lorsqu’il est traduit devant le tribunal les faits et défiguré émis leurs rapports en ligne avec la plus stricte vérité! Ceux-ci sont en effet honorer l’uniforme militaire, oui ceux sont des hommes! Ni l’armée ni l’homme réel vrai peut tacher votre vie de foi avec des mensonges et de la criminalité. Je sais que vous êtes terriblement choquée par les meurtres barbares qui ont été commis, je sais que je me sens le dégoût et la honte de l’odeur du sang d’homicide qui imprègne chaque pierre de la Moncada.

Invité le dictateur de répéter maintenant, si vous le pouvez, votre calomnie ignoble sur le témoignage de ces soldats honorables, je le mets au défi de justifier auprès des gens de Cuba un discours le 27 Juillet, pas langage de la rue!, dire qui sont les meurtriers, l’impitoyable, l’inhumaines, de dire si la Croix d’honneur qui était de les mettre dans le coffre pour les héros de l’abattage répugnait à récompenser les crimes ont été commis, de prendre maintenant la responsabilité de l’histoire et n’a pas l’intention de dire, après le départ des soldats, sans ses ordres, pour expliquer aux meurtres nation soixante-dix était beaucoup de sang! La nation a besoin d’une explication, la nation l’exige, la nation l’exige.

On sait que, en 1933, pour mettre fin à l’Hôtel du concours national, certains officiers ont été tués après avoir cédé, qui a suscité une vive protestation à la revue Bohemia, était aussi connu que, après le fort capitule mitrailleuses Atares balayé les assiégeants une rangée de prisonniers et un soldat, demandant qui était Blas Hernández, il a été assassiné d’une balle dans le visage, un soldat qui, en récompense de son acte lâche a été promu officier. On savait que le meurtre de prisonniers a été mortellement liée dans l’histoire de Cuba au nom de Batista. L’ingéniosité Awkward que nous avons compris notre bien! Toutefois, dans ces temps les événements se sont produits en quelques minutes, pas plus que d’une mitrailleuse éclater lorsque tempère étaient encore exaltée, mais jamais pu justifier une telle procédure.

Pas si à Santiago de Cuba. Voici toutes les formes de cruauté, de méchanceté et de la barbarie ont été dépassées. Non tué pendant une minute, une heure ou une journée, mais dans une semaine entière, les coups, la torture, des toits en pente et la prise de vue ne s’est pas arrêté un instant comme des instruments de l’exécution de destruction par des artisans de la criminalité. La caserne de Moncada est devenu un atelier de la torture et la mort, et sont devenus des hommes indignes de militaires tabliers bouchers uniformes. Les murs étaient éclaboussés de sang, des balles dans les murs étaient incrustés avec des fragments de peau, du cerveau et de cheveux humains, chamusqueados par point vierges coups de feu, et la pelouse était couverte de sang noir, collant. Les mains criminelles qui gouvernent le destin de Cuba avait écrit pour les prisonniers à l’entrée de cet antre de la mort, l’inscription de l’Enfer: «Abandonnez tout espoir.»

Ne couvre pas même l’apparence, pas la moindre peine de cacher ce qu’ils faisaient: ils ont pensé qu’ils avaient trompé les gens avec leurs mensonges et à se tromper terminé. Ils étaient seigneurs et maîtres de l’univers, maîtres absolus de la vie et la mort humaine. Ainsi, le choc de la matinée, ils dissipée dans un festin de cadavres, une véritable orgie de sang.

Les chroniques de notre histoire, qui commencent quatre siècles et demi plus tôt, nous avons de nombreux actes de cruauté, de l’abattage des Indiens sans défense, les atrocités commises par les pirates qui ravageaient les côtes, les barbaries des rebelles dans la lutte pour l’indépendance, la fusillade de prisonniers par la cubaine Weyler armée, les horreurs du régime Machado, aux crimes de mars 35, mais personne ne a écrit une page sanglante si triste et sombre, le nombre de victimes et de la cruauté de leurs bourreaux, et Santiago de Cuba. Un seul homme dans tous ces siècles, a taché de sang deux périodes différentes de notre existence historique et a collé ses griffes dans la chair de deux générations de Cubains. Et ce fleuve de sang qui coulait sans précédent attendu que nous étions dans le Centenaire de l’Apôtre et a terminé son cinquantième anniversaire de la république qui coûté tant de vies pour la liberté, parce qu’elle pèse sur un homme qui avait régné en maître et pour onze longues années, les personnes la tradition et le sentiment qui aime la liberté et rejette le crime de toute son âme, un homme qui n’était pas non plus juste, ni honnête, ni honnête, ni gentilhomme une minute de sa vie publique.

Ce n’était pas assez trahison Janvier 1934, les crimes de Mars 1935, et la fortune 40000000 qui a couronné la première étape nécessaire de la trahison de Mars 1952, les crimes de Juillet 1953 et les millions de personnes qui ne Le temps nous dira. Dante a divisé son Inferno en neuf cercles: dans le septième mettre les criminels dans le huitième mettre les voleurs et de mettre à la neuvième pour les traîtres. Dilemme dur que les démons doivent trouver un endroit convenable pour l’âme de cet homme … si cet homme avait une âme! Qui a encouragé les atrocités de Santiago de Cuba, n’a pas du tout courage.

Je sais que de nombreux détails de la façon dont ces crimes ont été effectuées par la bouche de certains soldats qui. plein de honte, j’ai parlé des scènes qu’ils avaient été témoins.

Après la bataille qui fait rage comme des bêtes sauvages ont été jetés sur la ville de Santiago de Cuba et contre la population sans défense gorgé du premier coup. Dans la rue et très loin du lieu où la lutte a été transpercé sa poitrine tiré sur un enfant innocent jouer près de la porte de sa maison, et quand le père est venu le chercher à travers le front avec de la grenaille d’or. Le terme «enfant» Cala, qui allait à sa maison avec une baguette de pain dans ses mains, a été abattu sans un mot. Il serait interminable de renvoyer les crimes et abus commis contre des civils. Et si de cette manière a agi avec ceux qui n’avaient pas participé à l’action, vous pouvez supposer l’horrible sort des prisonniers concernés ou qu’ils croyaient y ont participé: pour que, dans ce cas impliquant de nombreuses personnes complètement en dehors de la faits, et ont tué un grand nombre des prisonniers qui n’avaient rien à voir avec l’attaque, ils ne sont pas inclus dans le nombre de victimes qui ont donné, qui se réfèrent exclusivement à nos hommes. Un jour nous saurons le nombre total de tués.

Le premier prisonnier tué était notre médecin, le Dr Mario Muñoz, qui n’était pas armé et portait son uniforme et le médecin, un homme généreux et compétent avait servi avec la même dévotion à la fois l’adversaire et l’ami blessé. Sur le chemin de la caserne de l’Hôpital Civil a été abattu dans le dos et lui a laissé couché sur le ventre dans une mare de sang. Mais le massacre de prisonniers n’ont pas commencé qu’après 15h00. Jusque-là, attendu les ordres. Il a ensuite Havane général Martin Diaz Tamayo, qui a apporté des instructions spécifiques sorties d’une réunion où ils étaient de Batista chef de l’armée, le chef de la carte SIM, Díaz Tamayo lui-même et médailles d’or. Il a dit que «c’était une honte et un déshonneur à l’armée d’avoir au combat trois fois plus faible que les assaillants et a dû tuer dix prisonniers pour chaque soldat mort.» Ce fut l’ordre!.

Dans chaque groupe humain, il ya des gens qui instincts de base, des criminels nés, des bêtes portant atavisme ancestral tout enrobé d’une façon humaine, les monstres retenus par la discipline et l’habitude sociale, mais si vous leur donnez du sang à boire dans une rivière ne s’arrêteront pas jusqu’à ce que qui a séché. Ce que ces hommes ont besoin précisément cet ordre. Dans ses mains, le meilleur prix pour Cuba: les plus courageux, plus honnête, le plus idéaliste. Le tyran appelé les mercenaires, et ils y mouraient comme des héros dans les mains des hommes qui ont payé un salaire de la République et avec les armes qu’elle leur a donné pour défendre qu’elle serve les intérêts d’un gang et en tuant les meilleurs citoyens.

Au milieu de la torture ont été offerts vie si trahir leur position idéologique est payé pour témoigner faussement que Prio avait donné l’argent, et comment ils avec indignation a rejeté la proposition, toujours de les torturer horriblement. Ils ont écrasé les testicules et ils ont déchiré les yeux, mais aucun cédé, ou entendu un cri et un plaidoyer: même si elles avaient été privés de leurs organes virils, ils étaient encore mille fois plus d’hommes que tous leurs bourreaux ensemble. Les photos ne mentent pas et ces organismes sont détruits. Ils ont essayé d’autres moyens ne pouvait pas avec la valeur des hommes et ont prouvé la valeur des femmes. Avec un oeil sur les mains ensanglantées avait un sergent et plusieurs hommes en prison où ils étaient les compagnons Melba Hernandez et Haydée Santamaria, et aller à la dernière projection de l’œil, a déclaré: «C’est ton frère, si vous ne dis pas ce que cela signifiait, vous arracher de l’autre. » Elle, qui aimait son frère vaillant ci-dessus toutes choses, répondit plein de dignité: «Si tu as déchiré un œil et il l’a dit, beaucoup moins ce que je dis.» Il est ensuite retourné et brûlé sur les bras avec les mégots de cigarettes, jusqu’à ce qu’enfin, plein de dépit, il a de nouveau dit le jeune Haydée Santamaria: «. Je n’ai pas un copain parce que vous avez tué trop» Et elle a de nouveau répondu imperturbablement: «Il n’est pas mort, parce que mourir pour la patrie, c’est vivre.» N’a jamais été mis dans un tel haut de l’héroïsme et la dignité au nom des femmes cubaines.

Ils n’ont pas respecté, même les blessés dans les combats qui ont eu lieu dans les hôpitaux de la ville diverses, où ils sont allés chercher comme des vautours qui suivent la proie. Dans le Centro Gallego pénétré à la salle d’opération au moment même que la transfusion sanguine a reçu deux blessures graves, l’déchirés à partir des tables et qu’ils ne pouvaient pas se tenir debout, ont été traînés au rez de chaussée où ils sont arrivés morts.

Ils pourraient faire la même chose dans la colonie espagnole, où ils ont été emprisonnés collègues Gustavo Arcos et José Ponce, parce qu’ils ont été empêchés Dr Posada bravement en disant qu’il faudrait plus de son corps.

Un Miret Pedro, Abelardo Crespo et Fidel Labrador Air et de camphre ont été injectés dans les veines de les tuer à l’hôpital militaire. Ils doivent leur vie au capitaine Tamayo, un médecin militaire et un vrai soldat d’honneur, qui, à la pointe du fusil volé être les bourreaux et a déménagé à l’Hôpital Civil. Ces cinq jeunes hommes étaient blessés qui ont survécu seulement.

Par tôt le matin ont été prises à partir des groupes du camp des hommes et pris dans les automobiles à Siboney, La Maya, Songo, et ailleurs, où ils ont été attachés et bâillonnés par, et déformé par la torture, de les tuer dans les lieux solitaires. Après l’été comptées comme tuées dans des combats avec l’armée. Cela a été fait pendant plusieurs jours et très peu de prisonniers de ceux qui étaient détenus ont survécu. Beaucoup ont été contraints de creuser sa propre avant l’enterrement. Un des jeunes, lors de l’exécution de cette opération, il se retourna et coup de poing dans le visage avec du brochet à l’un des meurtriers. D’autres, même enterrés vivants avec leurs mains attachées derrière le dos. Beaucoup d’endroits servent cimetière solitaire aux braves. Seulement dans le champ de tir de l’armée il ya cinq enterré. Un jour, être déterré et porté sur les épaules du peuple du monument, près de la tombe de Martí, le libre arbitre lever leur patrie pour les «Martyrs du centenaire.»

La dernière fille qui a été assassiné dans la région de Santiago de Cuba était Marcos Martí. Il a été arrêté dans une grotte à Siboney, le jeudi 30 le matin avec un autre compatriote Ciro Redondo. Lors de la marche sur la route portant ses bras en l’air, a tiré le premier dans le dos et sur le terrain et l’a achevé avec plusieurs autres. La seconde, elle a conduit au camp quand il a vu le commandant Pérez Chaumont a dit: «Et ce que j’ai apporté!» Le tribunal pourrait entendre le récit de la bouche de ce jeune homme qui a survécu grâce à ce que Pérez Chaumont appelé «non-sens des soldats.»

Le slogan était générale dans toute la province. Dix jours après le 26, un journal de cette ville a publié les nouvelles que, sur la route de Manzanillo à Bayamo, était apparu deux jeunes hommes pendus. Il est apparu plus tard qu’ils étaient les organes de Hugo et Pedro Camejo Veliz. Il ya aussi quelque chose d’extraordinaire s’est produit, les victimes étaient trois, ils avaient pris de la caserne Manzanillo à 2:00 am, à un point sur la route et après le battement vers le bas de leur faire perdre conscience, étranglé avec une corde . Mais quand il avait laissé pour mort, l’un d’eux, Andrés García, a repris conscience, il se réfugia avec un agriculteur et par conséquent, le tribunal peut également se renseigner en détail un grand crime. Ce jeune homme était le seul survivant de tous les prisonniers qui ont été faites dans le domaine de Bayamo.

Prudents à proximité de la rivière, dans un endroit connu sous le nom Barrancas, gisant au fond d’une fosse d’aisance les corps de Raúl Aguiar, Armando Valle et Andrés Valdés, tué à minuit, dans la manière de l’Alto Cedro à Palma Soriano par le sergent de Montes Oca, chef de la caserne depuis Miranda, le caporal Maceo et le lieutenant chef de Alto Cedro, où les personnes arrêtées.

Dans les annales du crime mérite mention honorable sergent Eulalio González, la caserne Moncada, surnommé «El Tigre». Cet homme n’a pas hésité alors à se vanter de leurs exploits tristes. C’est lui qui, avec ses propres mains assassiné notre camarade Abel Santamaría. Mais il n’était pas satisfait. Un jour, lors du retour de la prison de Boniato, dans dont la cour est titulaire d’un bébé coqs, prenait le même bus, il était en voyage de la mère d’Abel. Lorsque ce monstre réalisé qui il était, se mit à raconter ses exploits à haute voix et dit à haute voix pour entendre ce que la dame en deuil, «Eh bien, je pense que j’ai eu beaucoup d’yeux et de prendre suivre.» Les sanglots de la mère avant l’insulte lâche déduire que le meurtrier de son propre fils mieux que des mots exprimer la réprobation morale que connaît notre pays sans précédent. Ces mêmes mères, quand ils sont allés sur la caserne de la Moncada demander pour leurs enfants, avec un cynisme sans précédent leur répondit: «Pourquoi pas, madame, allez à lui, à Saint-Iphigénie hôtel où nous avons séjourné.» Soit Cuba n’est pas Cuba, ou les auteurs de ces actes auront à souffrir d’un terrible leçon! Les hommes Heartless grossièrement insultante pour les gens quand ils ont pris leurs chapeaux au passage des cadavres des révolutionnaires.

Donc, nombreux ont été les victimes que le gouvernement n’a toujours pas osé donner les listes complètes, sachez que les numéros de toute proportion. Ils ont les noms de tous les morts, car avant de tuer les prisonniers, ils ont eu l’élection générale. L’ensemble du processus à long de l’identification par le Cabinet national était la pantomime pure, et il ya des familles qui ne connaissent pas encore le sort de leurs enfants. Si elle a été près de trois mois, pourquoi ne pas le dernier mot?

Je tiens à préciser que les corps ont été enregistrées poches pour chaque cent et ont été dépouillés de vêtements personnels, bagues et montres, qui sont maintenant ouvertement en utilisant les meurtriers.

Une grande partie de ce que je viens de mentionner et que vous vous connaissiez, Mesdames et Messieurs les juges, par les déclarations de mes collègues. Mais voir comment ils n’ont pas réussi à venir à ce procès de nombreux témoins et compromettre lieu ont assisté aux séances d’un autre procès. Manqué, par exemple, toutes les infirmières de l’Hôpital Civil, même si elles sont ici à côté de nous, travaillant dans le même bâtiment où se tient la réunion, ne pas les laisser paraître qu’ils ne pouvaient pas dire devant le tribunal, répondre à mes questions, ici ont été arrêtés une vingtaine d’hommes vivants, outre le Dr Mario Muñoz. Ils craignaient que l’interrogatoire des témoins, je pourrais dire de témoignage écrit de très dangereux.

Mais vint le commandant Pérez Chaumont et ne pouvait pas s’échapper. Qu’est-il arrivé à ce héros de batailles contre des hommes désarmés et menotté, donne une idée de ce qui serait arrivé dans le Palais de Justice, si je n’avais pas été enlevés dans le processus. J’ai demandé à beaucoup de nos hommes étaient morts dans son célèbre bataille de Siboney. Il hésita. J’ai insisté et finalement m’a dit que vingt et un. Comme je sais que ces combats ne s’est pas produit jamais, j’ai demandé combien avait été blessé. Il a dit qu’aucun: ils étaient tous morts. Ainsi surpris, je lui répondis que si l’armée a été l’utilisation d’armes atomiques. Bien sûr, où il ya à brûle-pourpoint tir à aucun blessé. Je lui ai demandé combien de victimes avaient été après l’armée. Il a dit que deux blessés. Enfin, j’ai demandé si l’une des personnes blessées était morte, et j’ai dit non. J’ai attendu. Plus tard, défilé des blessés de l’armée et il s’est avéré qu’aucune n’avait été en Siboney. Le même commandant Pérez Chaumont, à peine à rougir d’avoir tué vingt à une jeune sans défense, construit sur la plage Ciudamar un palais qui vaut plus de cent mille dollars. Leur pécule en seulement marzato quelques mois. Et si cela a sauvé le capitaine, combien généraux ont sauvé!.

Mesdames et Messieurs les Juges: Où sont nos compagnons arrêtés le 26, 27, 28 et Juillet 29, connus pour dépenser 60 dans la région de Santiago de Cuba? seulement trois et deux filles ont fait leur apparition, d’autres sanctionnés étaient tous arrêtés plus tard. Où sont nos camarades blessés? Seulement cinq ont fait leur apparition: le reste ont été assassinés ainsi. Les chiffres sont irréfutables. Autour ici, cependant, ont passé une vingtaine de soldats qui étaient nos prisonniers et que ses paroles n’ont pas reçu une insulte. Car ici se sont écoulés trentaine de blessés de l’armée, beaucoup d’entre eux dans les combats de rue, et aucun n’a été terminé. Si l’armée avait dix-neuf morts et trente blessés, comment est-il possible que nous avons eu 80 morts et cinq blessés? Qui a jamais vu de combat de vingt morts et pas de blessés aussi célèbre Pérez Chaumont?

Voici le nombre de victimes dans les violents combats de la guerre dans la colonne n ° 95, à la fois ceux qui ont été victorieux et dans ceux qui ont été défaits bras cubains: bataille de Los Indios, dans Las Villas, douze blessés, aucun décès ; bataille de Mal Tiempo: quatre tués, vingt blessés Calimete combat: seize tués, 64 blessés, la bataille de La Palma, 39 tués, le combat 88 blessés Cacarajícara: cinq morts, treize blessés au combat le reste: quatre tués, 45 blessés dans la bataille de San Gabriel Lombillo: deux tués, dix-huit blessés … absolument tout le nombre de blessés est deux fois, trois fois et dix fois les morts. Il y avait alors modernes progrès de la science médicale qui réduisent la proportion de décès. Comment peut-on expliquer la grande proportion de seize ans tué par un blessé, si ce n’est pas leur garniture dans les mêmes hôpitaux, puis le meurtre des prisonniers sans défense? Ces chiffres parlent sans se disputer.

«C’est une honte et un déshonneur à l’armée d’avoir au combat trois fois plus faible que les attaquants, nous devrons en tuer dix prisonniers pour chaque soldat mort …» C’est leur conception de l’honneur se termine fourriers promu général le 10 Mars, et c’est l’honneur que vous voulez imposer à l’armée nationale. Faux honneur, l’honneur feinte, l’honneur de l’apparence qui est basée sur des mensonges, d’hypocrisie et de la criminalité; meurtriers sanglants qui amassent un masque d’honneur. Qui leur a dit de mourir au combat est une honte? Qui vous a dit que l’honneur d’une armée est de tuer les blessés et les prisonniers de guerre?

Dans la guerre des armées que les prisonniers ont toujours gagné meurtre le mépris et l’exécration du monde. Donc, une grande lâcheté n’a pas de justification, même pour les ennemis du pays envahi le pays. Comme il a écrit un libérateur de l’Amérique du Sud, «et la plus stricte obéissance militaire peut changer dans lame de l’épée du soldat d’un bourreau.» L’honneur militaire ne tue pas le prisonnier sans défense après le combat, mais le respecte, pas un effort de faire du mal, mais ça aide, prévenir le crime et si vous ne pouvez pas arrêter comme ça capitaine espagnol qui, sentant les coups de feu qui tiraient étudiants indignation brisa son épée et a refusé de continuer à servir cette armée.

Ceux qui ont assassiné les prisonniers ne se comportent pas comme des compagnons dignes de ceux qui sont morts. J’ai vu beaucoup de soldats se sont battus avec beaucoup de courage, comme ceux de la patrouille ont tiré leurs mitrailleuses contre nous dans un combat près de main en main ou que sergent qui, défiant la mort a saisi l’alarme pour mobiliser le camp. Certains sont en vie, je suis heureux, d’autres sont morts, que pour tomber Je me sens braves qui défendent une mauvaise cause. Quand Cuba est libre, il doit respecter, protéger et aider les femmes et les enfants du brave qui est tombé devant nous. Ils sont innocents des malheurs de Cuba, ils sont tous victimes de cette situation désastreuse.

Mais qui a remporté l’honneur pour les soldats tués en armes de combat souillé les généraux commandant les tuer les prisonniers après la bataille. Les hommes qui sont devenus généraux dans le matin à l’aube, sans coup férir, qui a acheté leurs étoiles de haute trahison contre la République, qui a envoyé les prisonniers tués dans une bataille qui n’a pas participé: ces sont les généraux de Mars 10, en général qui n’aurait pas servi ou pour rassembler les mules qui transportaient les bagages de l’armée d’Antonio Maceo.

Si l’armée avait trois fois plus faible que nous parce que nos hommes ont été parfaitement formés, comme on disait, et parce qu’ils avaient pris des tactiques appropriées comme eux-mêmes reconnu. Si l’armée n’a pas fait une plus brillante, si elle a été totalement surpris, malgré les millions dépensés sur la carte SIM dans l’espionnage, si leurs grenades n’ont pas explosé parce qu’ils étaient vieux, c’est parce qu’elle est générale et Martin Diaz Tamayo et colonels comme Ugalde Carrillo et Albert del Río Chaviano. Il y avait dix-sept traîtres coincés dans les rangs de l’armée et le 10 Mars, mais une centaine de soixante-cinq hommes qui ont traversé l’île d’un extrême à l’autre pour faire face ouvertement de la mort. Si ces dirigeants ont eu l’honneur militaire aurait démissionné de leurs postes au lieu de laver leur honte et leur incapacité personnelle dans le sang des prisonniers.

Tuer les prisonniers sans défense, puis disent qu’ils ont été tués au combat, c’est tout ce que la capacité militaire des généraux de Mars 10. Donc, dans les années agi plus cruelle de notre guerre d’indépendance le pire des voyous Valeriano Weyler. Les Chroniques de la guerre nous dire sur le passage suivant: «Le 23 Février est entré en Punta Brava agent Acosta Baldomero avec un peu de cavalerie, tandis que sur la route en face d’un peloton du régiment est venu Pizarro en commandement d’un sergent, Barriguilla connue là-bas. Les insurgés ont échangé des coups de feu avec des personnes de Pizarro, et se retira par la route qui relie Punta Brava dans le village de Guatao. À cinquante hommes de Pizarro était une compagnie de volontaires et d’autres corps de Marianao l’ordre public, dirigé par le capitaine Calvo […] suivie Guatao mars, et à pénétrer l’avant-garde dans le village a commencé le massacre contre le quartier paisible, tué douze résidents. […] Avec l’ plus vite la colonne commandée par le capitaine Calvo, a atteint pour tous les voisins courez-vous autour de la ville, et en les attachant solidement en tant que prisonniers de guerre, ont défilé à La Havane. […] Non content même avec les abus commise en dehors de Guatao, conduit d’autres coup de l’exécution barbare qui a tué l’un des prisonniers et des blessures horribles à d’autres. Le marquis de Cervera, le mess palatine et militaire, Weyler informé la coûteuse victoire des armes espagnoles mais Zugasti commandant, un homme d’honneur, le gouvernement a indiqué ce qui s’est passé, et décrit comme assassiner des voisins pacifiques de décès perpétrés par le méchant capitaine Calvo et le sergent Barriguilla.

«L’intervention Weyler dans cet horrible incident et sa joie de connaître les détails de l’assassinat, est découvert dans une palpable dans la dépêche officielle adressée à la ministre de la guerre dans le sillage du sacrifice sanglant.» Colonne Petit organisée par le commandant Marianao forces militaires de garnison, les bénévoles et les pompiers sous le commandement du capitaine Calvo de l’ordre public, battement, destrozándolas, jeux Villanueva et Baldomero Acosta près de Punta Brava (Guatao), provoquant une vingtaine de morts, qu’il tendit à son enterrement au Maire Guatao, rendant quinze prisonniers, dont un blessé […] et en supposant que beaucoup sont blessés, nous avons eu un. grièvement blessé, plusieurs doux et brutal Weyler «.»

Comment est cette partie différente de la partie Weyler la guerre du colonel Chaviano réaliser les victoires de Major Pérez Chaumont? Seule cette Weyler Chaviano fait état de vingt morts et rapporté vingt-et-un Weyler mentionne un soldat blessé dans leurs rangs, Chaviano mentionne deux; Weyler parle d’un homme blessé et quinze prisonniers dans le camp ennemi, Chaviano parle pas de blessés ou prisonniers.

Comme je l’ai admiré le courage des soldats qui ont su mourir, je l’admire et reconnaît que de nombreux soldats se comportaient avec dignité et sans les mains tachées de cette orgie de sang. Pas quelques prisonniers qui ont survécu doivent leur vie à l’attitude honorable de l’armée comme lieutenant Sarria, le lieutenant Camps, le capitaine Tamayo et d’autres qui gardaient les prisonniers galamment. Si les hommes comme ceux-ci n’avaient pas partiellement sauvé l’honneur des forces armées, aujourd’hui, serait plus honorable pour prendre un torchon que l’uniforme.

Pour ma vengeance cri morts camarades. Depuis leurs vies étaient précieux, ils ne pouvaient pas payer avec ses propres tous les criminels ensemble. Ne pas être payé avec le sang que les conditions de vie des jeunes qui meurent pour la cause d’un peuple, le bonheur du peuple sont le seul prix décent qui peuvent être payés par eux.

Mes collègues sont aussi ni mort, ni oubliée; vivent maintenant plus que jamais, et leurs meurtriers terrifié de voir comment leur corps provient de la victoire héroïque du spectre de ses idées. Laissez l’Apôtre parle pour moi: «Il ya une limite à pleurer sur les tombes des morts, et c’est l’amour infini de pays et la gloire qui est juré sur leur corps, et qui ne craint pas ou être abattu et ne faiblit jamais; parce que les corps des martyrs sont le sanctuaire le plus beau de l’honneur. «

[…] Quand vous mourrez
dans les bras d’un pays reconnaissant,
extrémités de mort, les pauses de prison,
commence enfin à mourir, la vie!

Jusqu’à présent, je me suis borné presque exclusivement aux faits. Parce que n’oubliez pas que je me tiens devant un tribunal de droit que les juges-moi vous montrer maintenant que notre parti est juste et que la sanction infligée à mes camarades et qui cherche à imposer n’est pas justifiée à la raison, à la société et à une véritable justice.

Je veux être personnellement respectueux envers les juges et je vous remercie messieurs que vous voyez dans la grossièreté de mes vérités aucune animosité contre vous. Mes arguments sont destinés uniquement à démontrer la fausse et trompeuse de la position prise dans cette situation pour le système judiciaire tout entier, qui chaque tribunal est juste un simple morceau obligé de mars, dans une certaine mesure, par le même chemin que les traces la machine, sans leur justification, bien sûr, pas l’homme à agir contre ses principes. Je suis conscient que la responsabilité ultime incombe à toute l’oligarchie haute que sans un geste décent s’inclina servilement aux diktats de l’usurpateur trahir la nation et renoncer à l’indépendance du pouvoir judiciaire. Exceptions honorables ont essayé de réparer l’honneur brisé avec des opinions individuelles, mais le geste de l’infime minorité vient transpiré, noyé par les attitudes des majorités et des ovejunas soumis. Ce fatalisme, cependant, m’empêcher de vous expliquer pourquoi je l’assiste. Si le tribunal ne m’a pas emmené à cela est pure comédie pour donner l’apparence de la légalité et la justice à l’arbitraire, je suis prêt à déchirer d’une main ferme le voile qui couvre infâme impudeur tellement. Il est curieux qu’ils me mettre devant vous pour me juger et de l’ordre n’ont pas observé un seul ordre de cette cour.

Si ce jugement, comme vous le dites, est le plus important qui a été diffusé au tribunal depuis la création de la République, ce que je dis ici peut être perdu dans la conspiration du silence que je voulais imposer la dictature, mais il que vous, la postérité sera souvent les yeux. Rappelez-vous que vous êtes maintenant juger un accusé, mais vous, à son tour, sera jugé non pas une fois mais beaucoup, beaucoup de fois cela est soumis à une critique dévastatrice de l’avenir. Donc, ce que je dis ici sera répété plusieurs fois, non pas parce qu’ils ont entendu de ma bouche, mais parce que le problème de la justice est éternelle, et sur les opinions des juristes et des théoriciens, des gens ont un sens profond . Les gens ont une logique simple mais implacable, en contradiction avec tous les absurde et contradictoire, et si l’on déteste aussi avec toute son âme le privilège et l’inégalité, qui est le peuple cubain. Sachez que la justice est représentée par une jeune fille, une échelle et une épée. Si l’arc est un lâche et furieusement en agitant le pistolet sur les autres, puis l’imaginer comme une prostituée en brandissant un poignard. Ma logique est simple logique du peuple.

Je ferai référence à une histoire. Il était une fois une république. Il avait sa Constitution, ses lois, ses libertés, président, Congrès, les tribunaux, tout le monde pouvait se réunir, s’associer, parler et écrire librement. Le gouvernement ne remplissait pas les gens, mais les gens pouvaient changer cela, et manquant de peu quelques jours pour le faire. Il y avait un respect du public et pris en compte et tous les problèmes d’intérêt commun ont été librement discutées. Il y avait des partis politiques, les heures doctrinale radio, débats télévisés, des événements publics, et les gens battant l’excitation. Ce peuple avait souffert, et si elle n’est pas heureuse, je voulais être et était en droit de lui. Il avait été trompé plusieurs fois et regarda le passé avec horreur réelle. Aveuglément cru qu’il ne pouvait pas retourner; était fier de son amour de la liberté et a vécu arrogant qu’elle serait respecté en tant que sacrée, était une noble confiance dans l’assurance que personne n’oserait commettre le crime de violer leurs institutions démocratiques . Je voulais un changement, d’amélioration, des progrès, et le vit à proximité. Tout leur espoir était dans l’avenir.

Pauvres gens! Un matin, les citoyens se réveilla frissonnant, dans les ombres de la nuit, les fantômes du passé avait conjuré pendant qu’elle dormait, et qu’il avait maintenant saisi par les mains, les pieds et le cou. Ces griffes étaient familiers: ces mâchoires, ces faux mort, ces bottes … Non, c’était un cauchemar, c’était une triste et terrible réalité: un homme du nom de Fulgencio Batista venait de commettre le crime horrible que prévu.

Or, il advint qu’un humble citoyen de cette ville, qui ont voulu croire dans les lois de la République et l’intégrité de ses juges de s’en prendre à ceux qui avaient vu de nombreuses fois contre la malheureuse, a demandé un Code de défense sociale pour voir ce que la société peine prévue pour l’auteur de ce fait, et j’ai trouvé ce qui suit:

«Engager une peine d’emprisonnement de six à dix ans qui commet un acte visant directement à modifier en totalité ou en partie, par la violence, la Constitution de l’Etat ou la forme de gouvernement établi.»

«Il va imposer une peine d’emprisonnement de trois à dix ans de l’auteur d’un événement visant à promouvoir un soulèvement des hommes armés contre les pouvoirs constitutionnels de l’État. La peine sera l’emprisonnement de cinq à vingt ans si ils vous prennent à l’insurrection. «

«Celui qui accomplit un acte dans le but spécifique d’empêcher, en tout ou en partie, même si ce n’est que temporairement au Sénat, la Chambre des représentants, les représentants, le Président de la République ou de la Cour suprême, l’exercice de sa fonctions constitutionnelles encourra une peine d’emprisonnement de six à dix ans.

«Celui qui va essayer d’empêcher ou d’entraver la tenue d’élections générales, […] est passible d’une peine d’emprisonnement de quatre à huit ans.

«Celui qui introdujere, publie, ou les tentatives d’appliquer propagare à Cuba, bureau, magasin ou afin décret […] afin de provoquer l’échec des lois existantes, est passible d’une peine d’emprisonnement de deux à six ans ans. «

«Quiconque, sans droit de léguer ou de l’ordonnance du gouvernement, va prendre le commandement des troupes, des lieux, des forts, des postes militaires, des villes ou des navires ou des aéronefs de guerre est passible d’une peine d’emprisonnement de cinq à dix ans.

«La même peine est infligée à celui qui usurpe l’exercice d’une fonction conféré par la Constitution comme appartenant à l’une des branches du gouvernement.»

Sans dire un mot à personne, avec le code dans une main et le papier dans un autre, le citoyen a dit est présenté dans la vieille maison dans la capitale où le travail juridiction compétente, il fut obligé de promouvoir des causes et punir les responsables de ce fait, et a déposé un mémoire dénonçant les crimes et demander Fulgencio Batista et ses dix-sept peines des complices de cent et huit ans de prison et a ordonné à imposer le Code de défense sociale avec toutes les circonstances aggravantes de récidive, la trahison et nocturne.

Les jours et les mois se sont écoulés. Quelle déception! Le défendeur n’a pas pris la peine, marcha par la République comme un maître, seigneur appelait honorable, en général, enlevé et placé des juges, et rien de moins que le jour de l’ouverture de la cour du défendeur a été assis à la place d’honneur, entre les patriarches août et vénérable de notre justice.

Encore une fois passé les jours et les mois. Les gens sont fatigués de la violence et le ridicule. Les gens sont fatigués! Entré à la lutte, et puis l’homme qui était hors la loi, qui s’était emparé du pouvoir par la violence, contre la volonté du peuple et d’attaquer l’ordre juridique, torturé, assassiné, emprisonné et accusé à la justice ceux qui avaient été se battre pour le droit et rétablir la liberté du peuple.

Mesdames et Messieurs les Juges, je suis ce citoyen humble qui présenta un jour devant un tribunal en vain de leur demander de punir ceux qui ont violé les lois ambitieux et brisé nos institutions, et maintenant quand c’est moi qui est accusé de chercher à renverser le régime illégale et de rétablir la Constitution légitime de la République, I est de soixante-six jours à l’isolement dans une cellule, sans parler à personne ou même de voir mon fils que je conduisais autour de la ville entre deux mitrailleuses lourdes, je me suis déplacé à cette hôpital a essayé en secret avec la gravité et un procureur du Code dans sa main demande solennellement pour moi d’emprisonnement de vingt-six ans.

Je dirai que cette fois les juges de la République n’a pas agi parce que la force a empêché, alors, confesadlo: cette fois encore la force vous obligera à me condamner. La première fois que vous ne pouvait pas punir les coupables, la seconde aura pour punir l’innocent. La jeune fille violée à deux reprises de la justice par la force.

Et combien baratin pour justifier l’injustifiable, d’expliquer l’inexplicable et à concilier l’inconciliable! Jusqu’à ce que finalement j’ai à dire, comme la raison suprême, de ce fait crée le droit. Autrement dit, le fait de jeter des chars et des soldats dans les rues, en saisissant le palais présidentiel, le Trésor de la République et d’autres bâtiments officiels, et en pointant des fusils à cœur des gens, crée le droit de gouverner. Le même argument pourrait utiliser les nazis qui occupaient les nations de l’Europe et installé des gouvernements fantoches en eux.

Je reconnais et je pense que la révolution est forte dans la loi, mais ne peut jamais être appelé la révolution d’assaut de nuit à main armée le 10 Mars. Dans le langage vulgaire, comme José Ingenieros dit, il est souvent le nom de la révolution à des troubles de petits promus d’un groupe de mécontents pour éliminer les politiques malades leurs avantages ou des avantages économiques, généralement résolus par des changements de certains hommes par d’autres, une nouvelle répartition des emplois et des avantages. Ce n’est pas l’arrêt de la philosophe de l’histoire, ne peut pas être l’étude de l’homme.

No ya en el sentido de cambios profundos en el organismos social, ni siquiera en la superficie del pantano público se vio mover una ola que agitase la podredumbre reinante. Si en el régimen anterior había politiquería, ha multiplicado por diez el pillaje y ha duplicado por cien la falta de respeto a la vida humana.

Se sabía que Barriguilla había robado y había asesinado, que era millonario, que tenía en la capital muchos edificios de apartamentos, acciones numerosas en compañías extranjeras, cuentas fabulosas en bancos norteamericanos, que repartió bienes gananciales por dieciocho millones de pesos, que se hospedaba en el más lujoso hotel de los millonarios yanquis, pero lo que nunca podrá creer nadie es que Barriguilla fuera revolucionario. Barriguilla es el sargento de Weyler que asesinó doce cubanos en el Guatao… En Santiago de Cuba fueron setenta. De te fabula narratur.

Cuatro partidos políticos gobernaban el país antes del 10 de marzo: Auténtico, Liberal, Demócrata y Republicano. A los dos días del golpe se adhirió el Republicano; no había pasado un año todavía y ya el Liberal y el Demócrata estaban otra vez en el poder, Batista no restablecía la Constitución, no restablecía las libertades públicas, no restablecía el Congreso, no restablecía el voto directo, no restablecía en fin ninguna de las instituciones democráticas arrancadas al país, pero restablecía a Verdeja, Guas Inclán, Salvito García Ramos, Anaya Murillo, y con los altos jerarcas de los partidos tradicionales en el gobierno, a lo más corrompido, rapaz, conservador y antediluviano de la política cubana. ¡Ésta es la revolución de Barriguilla!

Ausente del más elemental contenido revolucionario, el régimen de Batista ha significado en todos los órdenes un retroceso de veinte años para Cuba. Todo el mundo ha tenido que pagar bien caro su regreso, pero principalmente las clases humildes que están pasando hambre y miseria mientras la dictadura que ha arruinado al país con la conmoción, la ineptitud y la zozobra, se dedica a la más repugnante politiquería, inventando fórmulas y más fórmulas de perpetuarse en el poder aunque tenga que ser sobre un montón de cadáveres y un mar de sangre.

Ni una sola iniciativa valiente ha sido dictada. Batista vive entregado de pies y manos a los grandes intereses, y no podía ser de otro modo, por su mentalidad, por la carencia total de ideología y de principios, por la ausencia absoluta de la fe, la confianza y el respaldo de las masas. Fue un simple cambio de manos y un reparto de botín entre los amigos, parientes, cómplices y la rémora de parásitos voraces que integran el andamiaje político del dictador. ¡Cuántos oprobios se le han hecho sufrir al pueblo para que un grupito de egoístas que no sienten por la patria la menor consideración puedan encontrar en la cosa pública un modus vivendi fácil y cómodo!.

¡Con cuánta razón dijo Eduardo Chibás en su postrer discurso que Batista alentaba el regreso de los coroneles, del palmacristi y de la ley de fuga! De inmediato después del 10 de marzo comenzaron a producirse otra vez actos verdaderamente vandálicos que se creían desterrados para siempre en Cuba: el asalto a la Universidad del Aire, atentado sin precedentes a una institución cultural, donde los gangsters del SIM se mezclaron con los mocosos de la juventud del PAU; el secuestro del periodista Mario Kuchilán, arrancado en plena noche de su hogar y torturado salvajemente hasta dejarlo casi desconocido; el asesinato del estudiante Rubén Batista y las descargas criminales contra una pacífica manifestación estudiantil junto al mismo paredón donde los voluntarios fusilaron a los estudiantes del 71; hombres que arrojaron la sangre de los pulmones ante los mismos tribunales de justicia por las bárbaras torturas que les habían aplicado en los cuerpos represivos, como en el proceso del doctor García Bárcena. Y no voy a referir aquí los centenares de casos en que grupos de ciudadanos han sido apaleados brutalmente sin distinción de hombres o mujeres, jóvenes o viejos. Todo esto antes del 26 de julio. Después, ya se sabe, ni siquiera el cardenal Arteaga se libró de actos de esta naturaleza. Todo el mundo sabe que fue víctima de los agentes represivos. Oficialmente afirmaron que era obra de una banda de ladrones. Por una vez dijeron la verdad, ¿qué otra cosa es este régimen?…

La ciudadanía acaba de contemplar horrorizada el caso del periodista que estuvo secuestrado y sometido a torturas de fuego durante veinte días. En cada hecho un cinismo inaudito, una hipocresía infinita: la cobardía de rehuir la responsabilidad y culpar invariablemente a los enemigos del régimen. Procedimientos de gobierno que no tienen nada que envidiarle a la peor pandilla de gangster. Hitler asumió la responsabilidad por las matanzas del 30 de junio de 1934 diciendo que había sido durante 24 horas el Tribunal Supremo de Alemania; los esbirros de esta dictadura, que no cabe compararla con ninguna otra por la baja, ruin y cobarde, secuestran, torturan, asesinan, y después culpan canallescamente a los adversarios del régimen. Son los métodos típicos del sargento Barriguilla.

En todos estos hechos que he mencionado, señores magistrados, ni una sola vez han aparecido los responsables para ser juzgados por los tribunales. ¡Cómo! ¿No era éste el régimen del orden, de la paz pública y el respeto a la vida humana?

Si todo esto he referido es para que se me diga si tal situación puede llamarse revolución engendradora de derecho; si es o no lícito luchar contra ella; si no han de estar muy prostituidos los tribunales de la República para enviar a la cárcel a los ciudadanos que quieren librar a su patria de tanta infamia.

Cuba está sufriendo un cruel e ignominioso despotismo, y vosotros no ignoráis que la resistencia frente al despotismo es legítima; éste es un principio universalmente reconocido y nuestra Constitución de 1940 lo consagró expresamente en el párrafo segundo del artículo 40: «Es legítima la resistencia adecuada para la protección de los derechos individuales garantizados anteriormente.» Más, aun cuando no lo hubiese consagrado nuestra ley fundamental, es supuesto sin el cual no puede concebirse la existencia de una colectividad democrática. El profesor Infiesta en su libro de derecho constitucional establece una diferencia entre Constitución Política y Constitución Jurídica, y dice que «a veces se incluyen en la Constitución Jurídica principios constitucionales que, sin ello, obligarían igualmente por el consentimiento del pueblo, como los principios de la mayoría o de la representación en nuestras democracias». El derecho de insurrección frente a la tiranía es uno de esos principios que, esté o no esté incluido dentro de la Constitución Jurídica, tiene siempre plena vigencia en una sociedad democrática. El planteamiento de esta cuestión ante un tribunal de justicia es uno de los problemas más interesantes del derecho público. Duguit ha dicho en su Tratado de Derecho Constitucional que «si la insurrección fracasa, no existirá tribunal que ose declarar que no hubo conspiración o atentado contra la seguridad del Estado porque el gobierno era tiránico y la intención de derribarlo era legítima». Pero fijaos bien que no dice «el tribunal no deberá», sino que «no existirá tribunal que ose declarar»; más claramente, que no habrá tribunal que se atreva, que no habrá tribunal lo suficientemente valiente para hacerlo bajo una tiranía. La cuestión no admite alternativa; si el tribunal es valiente y cumple con su deber, se atreverá.

Se acaba de discutir ruidosamente la vigencia de la Constitución de 1940; el Tribunal de Garantías Constitucionales y Sociales falló en contra de ella y a favor de los Estatutos; sin embargo, señores magistrados, yo sostengo que la constitución de 1940 sigue vigente. Mi afirmación podrá parecer absurda y extemporánea; pero no os asombréis, soy yo quien se asombra de que un tribunal de derecho haya intentado darle un vil cuartelazo a la Constitución legítima de la República. Como hasta aquí, ajustándome rigurosamente a los hechos, a la verdad y a la razón, demostraré lo que acabo de afirmar. El Tribunal de Garantías Constitucionales y Sociales fue instituido por el artículo 172 de la Constitución de 1940, complementado por la Ley Orgánica número 7 de 31 de mayo de 1949. Estas leyes, en virtud de las cuales fue creado, le concedieron, en materia de inconstitucionalidad, una competencia específica y determinada: resolver los recursos de inconstitucionalidad contra las leyes, decretos-leyes, resoluciones o actos que nieguen, disminuyan, restrinjan o adulteren los derechos y garantías constitucionales o que impidan el libre funcionamiento de los órganos del Estado. En el artículo 194 se establecía bien claramente: «Los jueces y tribunales están obligados a resolver los conflictos entre las leyes vigentes y la Constitución ajustándose al principio de que ésta prevalezca siempre sobre aquéllas.» De acuerdo, pues, con las leyes que le dieron origen, el Tribunal de Garantías Constitucionales y Sociales debía resolver siempre a favor de la Constitución. Si ese tribunal hizo prevalecer los Estatutos por encima de la Constitución de la República se salió por completo de su competencia y facultades, realizando, por tanto, un acto jurídicamente nulo. La decisión en sí misma, además, es absurda y lo absurdo no tiene vigencia ni de hecho ni de derecho, no existe ni siquiera metafísicamente. Por muy venerable que sea un tribunal no podrá decir que el círculo es cuadrado, o, lo que es igual, que el engendro grotesco del 4 de abril puede llamarse Constitución de un Estado.

Entendemos por Constitución la ley fundamental y suprema de una nación, que define su estructura política, regula el funcionamiento de los órganos del Estado y pone límites a sus actividades, ha de ser estable, duradera y más bien rígida. Los Estatutos no llenan ninguno de estos requisitos. Primeramente encierran una contradicción monstruosa, descarada y cínica en lo más esencial, que es lo referente a la integración de la República y el principio de la soberanía. El artículo 1 dice: «Cuba es un Estado independiente y soberano organizado como República democrática…» El Presidente de la República será designado por el Consejo de Ministros. ¿Y quién elige el Consejo de Ministros? El artículo 120, inciso 13: «Corresponde al Presidente nombrar y renovar libremente a los ministros, sustituyéndolos en las oportunidades que proceda.» ¿Quién elige a quién por fin? ¿No es éste el clásico problema del huevo y la gallina que nadie ha resuelto todavía?

Un día se reunieron dieciocho aventureros. El plan era asaltar la República con su presupuesto de trescientos cincuenta millones. Al amparo de la traición y de las sombras consiguieron su propósito: «¿Y ahora qué hacemos?» Uno de ellos les dijo a los otros: «Ustedes me nombran primer ministro y yo los nombro generales.» Hecho esto buscó veinte alabarderos y les dijo: «Yo los nombro ministros y ustedes me nombran presidente.» Así se nombraron unos a otros generales, ministros, presidente y se quedaron con el Tesoro y la República.

Y no es que se tratara de la usurpación de la soberanía por una sola vez para nombrar ministros, generales y presidente, sino que un hombre se declaró en unos estatutos dueño absoluto, no ya de la soberanía, sino de la vida y la muerte de cada ciudadano y de la existencia misma de la nación. Por eso sostengo que no solamente es traidora, vil, cobarde y repugnante la actitud del Tribunal de Garantías Constitucionales y Sociales, sino también absurda.

Hay en los Estatutos un artículo que ha pasado bastante inadvertido pero es el que da la clave de esta situación y del cual vamos a sacar conclusiones decisivas. Me refiero a la cláusula de reforma contenida en el artículo 257 y que dice textualmente: «Esta Ley Constitucional podrá ser reformada por el Consejo de Ministros con un quórum de las dos terceras partes de sus miembros.» Aquí la burla llegó al colmo. No es sólo que hayan ejercido la soberanía para imponer al pueblo una Constitución sin contar con su consentimiento y elegir un gobierno que concentra en sus manos todos los poderes, sino que por el artículo 257 hacen suyo definitivamente el atributo más esencial de la soberanía que es la facultad de reformar la ley suprema y fundamental de la nación, cosa que han hecho ya varias veces desde el 10 de marzo, aunque afirman con el mayor cinismo del mundo en el artículo 2 que la soberanía reside en el pueblo y de él dimanan todos los poderes. Si para realizar estas reformas basta la conformidad del Consejo de Ministros, queda entonces en manos de un solo hombre el derecho de hacer y deshacer la República, un hombre que es además el más indigno de los que han nacido en esta tierra. ¿Y esto fue lo aceptado por el Tribunal de Garantías Constitucionales, y es válido y es legal todo lo que ello se derive? Pues bien, veréis lo que aceptó: «Esta Ley Constitucional podrá ser reformada por el Consejo de Ministros con un quórum de las dos terceras partes de sus miembros.» Tal facultad no reconoce límites; al amparo de ella cualquier artículo, cualquier capítulo, cualquier título, la ley entera puede ser modificada. El artículo 1, por ejemplo, que ya mencioné, dice que Cuba es un Estado independiente y soberano organizado como República democrática —»aunque de hecho sea hoy una satrapía sangrienta»—; el artículo 3 dice que «el territorio de la República está integrado por la Isla de Cuba, la Isla de Pinos y las demás islas y cayos adyacentes…»; así sucesivamente. Batista y su Consejo de Ministros, al amparo del artículo 257, pueden modificar todos esos atributos, decir que Cuba no es ya una República, sino una Monarquía Hereditaria y ungirse él, Fulgencio Batista, Rey; pueden desmembrar el territorio nacional y vender una provincia a un país extraño como hizo Napoleón con la Louisiana; pueden suspender el derecho a la vida y, como Herodes, mandar a degollar los niños recién nacidos: todas estas medidas serían legales y vosotros tendríais que enviar a la cárcel a todo el que se opusiera, como pretendéis hacer conmigo en estos momentos. He puesto ejemplos extremos para que se comprenda mejor lo triste y humillante que se nuestra situación. ¡Y esas facultades omnímodas en manos de hombres que de verdad son capaces de vender la República con todos sus habitantes!

Si el Tribunal de Garantías Constitucionales aceptó semejante situación, ¿qué espera para colgar las togas? Es un principio elemental de derecho público que no existe la constitucionalidad allí donde el Poder Constituye y el Poder Legislativo residen en el mismo organismo. Si el Consejo de Ministros hace las leyes, los decretos, los reglamentos y al mismo tiempo tiene facultad de modificar la Constitución en diez minutos, ¡maldita la falta que nos hace un Tribunal de Garantías Constitucionales! Su fallo es, pues, irracional, inconcebible, contrario a la lógica y a las leyes de la República, que vosotros, señores magistrados, jurasteis defender. Al fallar a favor de los Estatutos no quedó abolida nuestra ley suprema; sino que el Tribunal de Garantías Constitucionales y Sociales se puso fuera de la Constitución, renunció a sus fueros, se suicidó jurídicamente. ¡Qué en paz descanse!

El derecho de resistencia que establece el artículo 40 de esa Constitución está plenamente vigente. ¿Se aprobó para que funcionara mientras la República marchaba normalmente? No, porque era para la Constitución lo que un bote salvavidas es para una nave en alta mar, que no se lanza al agua sino cuando la nave ha sido torpedeada por enemigos emboscados en su ruta. Traicionada la Constitución de la República y arrebatadas al pueblo todas sus prerrogativas, sólo le quedaba ese derecho, que ninguna fuerza le puede quitar, el derecho a resistir a la opresión y a la injusticia. Si alguna duda queda, aquí está un artículo del Código de Defensa Social, que no debió olvidar el señor fiscal, el cual dice textualmente: «Las autoridades de nombramiento del Gobierno o por elección popular que no hubieren resistido a la insurrección por todos los medios que estuvieren a su alcance, incurrirán en una sanción de interdicción especial de seis a diez años.» Era obligación de los magistrados de la República resistir el cuartelazo traidor del 10 de marzo. Se comprende perfectamente que cuando nadie ha cumplido con la ley, cuando nadie ha cumplido el deber, se envía a la cárcel a los únicos que han cumplido con la ley y el deber.

No podréis negarme que el régimen de gobierno que se le ha impuesto a la nación es indigno de su tradición y de su historia. En su libro. El espíritu de las leyes, que sirvió de fundamento a la moderna división de poderes, Montesquieu distingue por su naturaleza tres tipos de gobierno: «el Republicano, en que el pueblo entero o una parte del pueblo tiene el poder soberano; el Monárquico, en que uno solo gobierna pero con arreglo a Leyes fijas y determinadas; y el Despótico, en que uno solo, sin Ley y sin regla, lo hace todo sin más que su voluntad y su capricho.» Luego añade: «Un hombre al que sus cinco sentidos le dicen sin cesar que lo es todo, y que los demás no son nada, es naturalmente ignorante, perezoso, voluptuoso.» «Así como es necesaria la virtud en una democracia, el honor en una monarquía, hace falta el temor en un gobierno despótico; en cuanto a la virtud, no es necesaria, y en cuanto al honor, sería peligroso.»

El derecho de rebelión contra el despotismo, señores magistrados, ha sido reconocido, desde la más lejana antigüedad hasta el presente, por hombres de todas las doctrinas, de todas las ideas y todas las creencias.

En las monarquías teocráticas de las más remota antigüedad china, era prácticamente un principio constitucional que cuando el rey gobernase torpe y despóticamente, fuese depuesto y reemplazado por un príncipe virtuoso.

Los pensadores de la antigua India ampararon la resistencia activa frente a las arbitrariedades de la autoridad. Justificaron la revolución y llevaron muchas veces sus teorías a la práctica. Uno de sus guías espirituales decía que «una opinión sostenida por muchos es más fuerte que el mismo rey. La soga tejida por muchas fibras es suficiente para arrastrar a un león.»

Las ciudades estados de Grecia y la República Romana, no sólo admitían sino que apologetizaban la muerte violenta de los tiranos.

En la Edad Media, Juan de Salisbury en su Libro de hombre de Estado, dice que cuando un príncipe no gobierna con arreglo a derecho y degenera en tirano, es lícita y está justificada su deposición violenta. Recomienda que contra el tirano se use el puñal aunque no el veneno.

Santo Tomás de Aquino, en la Summa Theologíca, rechazó la doctrina del tiranicidio, pero sostuvo, sin embargo, la tesis de que los tiranos debían ser depuestos por el pueblo.

Martín Lutero proclamó que cuando un gobierno degenera en tirano vulnerando las leyes, los súbditos quedaban librados del deber de obediencia. Su discípulo Felipe Melanchton sostiene el derecho de resistencia cuando los gobiernos se convierten en tirano. Calvino, el pensador más notable de la Reforma desde el punto de vista de las ideas políticas, postula que el pueblo tiene derecho a tomar las armas para oponerse a cualquier usurpación.

Nada menos que un jesuita español de la época de Felipe II, Juan Mariana, en su libro De Rege et Regis Institutione, afirma que cuando el gobernante usurpa el poder, o cuando, elegido, rige la vida pública de manera tiránica, es lícito el asesinato por un simple particular, directamente, o valiéndose del engaño, con el menor disturbio posible.

El escritor francés Francisco Hotman sostuvo que entre gobernantes y súbditos existe el vínculo de un contrato, y que el pueblo puede alzarse en rebelión frente a la tiranía de los gobiernos cuando éstos violan aquel pacto.

Por esa misma época aparece también un folleto que fue muy leído, titulado Vindiciae Contra Tyrannos, firmado bajo el seudónimo de Stephanus Junius Brutus, donde se proclama abiertamente que es legítima la resistencia a los gobiernos cuando oprimen al pueblo y que era deber de los magistrados honorables encabezar la lucha.

Los reformadores escoceses Juan Knox y Juan Poynet sostuvieron este mismo punto de vista, y en el libro más importante de ese movimiento, escrito por Jorge Buchnam, se dice que si el gobierno logra el poder sin contar con el consentimiento del pueblo o rige los destinos de éste de una manera injusta y arbitraria, se convierte en tirano y puede ser destituido o privado de la vida en el último caso.

Juan Altusio, jurista alemán de principios del siglo XVII, en su Tratado de política, dice que la soberanía en cuanto autoridad suprema del Estado nace del concurso voluntario de todos sus miembros; que la autoridad suprema del Estado nace del concurso voluntario del gobierno arranca del pueblo y que su ejercicio injusto, extralegal o tiránico exime al pueblo del deber de obediencia y justifica la resistencia y la rebelión.

Hasta aquí, señores magistrados, he mencionado ejemplos de la Antigüedad, la Edad Media y de los primeros tiempos de la Edad Moderna: escritores de todas las ideas y todas las creencias. Más, como veréis, este derecho está en la raíz misma de nuestra existencia política, gracias a él vosotros podéis vestir hoy esas togas de magistrados cubanos que ojalá fueran para la justicia.

Sabido es que en Inglaterra, en el siglo XVII, fueron destronados dos reyes, Carlos I y Jacobo II, por actos de despotismo. Estos hechos coincidieron con el nacimiento de la filosofía política liberal, esencia ideológica de una nueva clase social que pugnaba entonces por romper las cadenas del feudalismo. Frente a las tiranías de derecho divino esa filosofía opuso el principio del contrato social y el consentimiento de los gobernados, y sirvió de fundamento a la revolución inglesa de 1688, y a las revoluciones americana y francesa de 1775 y 1789. Estos grandes acontecimientos revolucionarios abrieron el proceso de liberación de las colonias españolas en América, cuyo último eslabón fue Cuba. En esta filosofía se alimentó nuestro pensamiento político y constitucional que fue desarrollándose desde la primera Constitución de Guáimaro hasta la del 1940, influida esta última ya por las corrientes socialistas del mundo actual que consagraron en ella el principio de la función social de la propiedad y el derecho inalienable del hombre a una existencia decorosa, cuya plena vigencia han impedido los grandes intereses creados.

El derecho de insurrección contra la tiranía recibió entonces su consagración definitiva y se convirtió en postulado esencial de la libertad política.

Ya en 1649 Juan Milton escribe que el poder político reside en el pueblo, quien puede nombrar y destituir reyes, y tiene el deber de separar a los tiranos.

Juan Locke en su Tratado de gobierno sostiene que cuando se violan los derechos naturales del hombre, el pueblo tiene el derecho y el deber de suprimir o cambiar de gobierno. «El único remedio contra la fuerza sin autoridad está en oponerle la fuerza.»

Juan Jacobo Rousseau dice con mucha elocuencia en su Contrato Social: «Mientras un pueblo se ve forzado a obedecer y obedece, hace bien; tan pronto como puede sacudir el yugo y lo sacude, hace mejor, recuperando su libertad por el mismo derecho que se la han quitado.» «El más fuerte no es nunca suficientemente fuerte para ser siempre el amo, si no transforma la fuerza en derecho y la obediencia en deber. […] La fuerza es un poder físico; no veo qué moralidad pueda derivarse de sus efectos. Ceder a la fuerza es un acto de necesidad, no de voluntad; todo lo más es un de prudencia. ¿En qué sentido podrá ser esto un deber?» «Renunciar a la libertad es renunciar a la calidad del hombre, a los derechos de la Humanidad, incluso a sus deberes. No hay recompensa posible para aquel que renuncia a todo. Tal renuncia es incomparable con la naturaleza del hombre, y quitar toda la libertad a la voluntad es quitar toda la moralidad a las acciones. En fin, es una convicción vana y contradictoria estipular por una parte con una autoridad absoluta y por otra con una obediencia sin límites…»

Thomas Paine dijo que «un hombre justo es más digno de respeto que un rufián coronado».

Sólo escritores reaccionarios se opusieron a este derecho de los pueblos, como aquel clérigo de Virginia, Jonathan Boucher, quien dijo que «El derecho a la revolución era una doctrina condenable derivada de Lucifer, el padre de las rebeliones».

La Declaración de Independencia del Congreso de Filadelfia el 4 de julio de 1776, consagró este derecho en un hermoso párrafo que dice: «Sostenemos como verdades evidentes que todos los hombres nacen iguales; que a todos les confiere su Creador ciertos derechos inalienables entre los cuales se cuentan la vida, la libertad y la consecución de la felicidad; que para asegurar estos derechos se instituyen entre los hombres gobiernos cuyos justos poderes derivan del consentimiento de los gobernados; que siempre que una forma de gobierno tienda a destruir esos fines, al pueblo tiene derecho a reformarla o abolirla, e instituir un nuevo gobierno que se funde en dichos principios y organice sus poderes en la forma que a su juicio garantice mejor su seguridad y felicidad.»

La famosa Declaración Francesa de los Derechos del Hombre legó a las generaciones venideras este principio: «Cuando el gobierno viola los derechos del pueblo, la insurrección es para éste el más sagrado de los derechos y el más imperioso de los deberes.» «Cuando una persona se apodera de la soberanía debe ser condenada a muerte por los hombres libres.»

Creo haber justificado suficientemente mi punto de vista: son más razones que las que esgrimió el señor fiscal para pedir que se me condene a veintiséis años de cárcel; todas asisten a los hombres que luchan por la libertad y la felicidad de un pueblo; ninguna a los que lo oprimen, envilecen y saquean despiadadamente; por eso yo he tenido que exponer muchas y él no pudo exponer una sola. ¿Cómo justificar la presencia de Batista en el poder, al que llegó contra la voluntad del pueblo y violando por la traición y por la fuerza las leyes de la Revolución? ¿Cómo llamar revolucionario un gobierno donde se han conjugado los hombres, las ideas y los métodos más retrógrados de la vida pública? ¿Cómo considerar jurídicamente válida la alta traición de un tribunal cuya misión era defender nuestra Constitución? ¿Con qué derecho enviar a la cárcel a ciudadanos que vinieron a dar por el decoro de su patria su sangre y su vida? ¡Eso es monstruoso ante los ojos de la nación y los principios de la verdadera justicia!

Pero hay una razón que nos asiste más poderosa que todas las demás: somos cubanos, y ser cubano implica un deber, no cumplirlo es un crimen y es traición. Vivimos orgullosos de la historia de nuestra patria; la aprendimos en la escuela y hemos crecido oyendo hablar de libertad, de justicia y de derechos. Se nos enseñó a venerar desde temprano el ejemplo glorioso de nuestros héroes y de nuestros mártires. Céspedes, Agramonte, Maceo, Gómez y Martí fueron los primeros nombres que se grabaron en nuestro cerebro; se nos enseñó que el Titán había dicho que la libertad no se mendiga, sino que se conquista con el filo del machete; se nos enseñó que para la educación de los ciudadanos en la patria libre, escribió el Apóstol en su libro La Edad de Oro: «Un hombre que se conforma con obedecer a leyes injustas, y permite que pisen el país en que nació los hombres que se lo maltratan, no es un hombre honrado. […] En el mundo ha de haber cierta cantidad de decoro, como ha de haber cierta cantidad de luz. Cuando hay muchos hombres sin decoro, hay siempre otros que tienen en sí el decoro de muchos hombres. Ésos son los que se rebelan con fuerza terrible contra los que les roban a los pueblos su libertad, que es robarles a los hombres su decoro. En esos hombres van miles de hombres, va un pueblo entero, va la dignidad humana…» Se nos enseñó que el 10 de octubre y el 24 de febrero son efemérides gloriosas y de regocijo patrio porque marcan los días en que los cubanos se rebelaron contra el yugo de la infame tiranía; se nos enseñó a querer y defender la hermosa bandera de la estrella solitaria y a cantar todas las tardes un himno cuyos versos dicen que vivir en cadenas vivir en afrenta y oprobio sumidos, y que morir por la patria es vivir. Todo eso aprendimos y no lo olvidaremos aunque hoy en nuestra patria se esté asesinando y encarcelando a los hombres por practicar las ideas que les enseñaron desde la cuna. Nacimos en un país libre que nos legaron nuestros padres, y primero se hundirá la Isla en el mar antes que consintamos en ser esclavos de nadie.

Parecía que el Apóstol iba a morir en el año de su centenario, que su memoria se extinguiría para siempre, ¡tanta era la afrenta! Pero vive, no ha muerto, su pueblo es rebelde, su pueblo es digno, su pueblo su fiel a su recuerdo; hay cubanos que han caído defendiendo sus doctrinas, hay jóvenes que en magnífico desagravio vinieron a morir junto a su tumba, a darle su sangre y su vida para que él siga viviendo en el alma de la patria. ¡Cuba, qué sería de ti si hubieras dejado morir a tu Apóstol!

Termino mi defensa, no lo haré como hacen siempre todos los letrados, pidiendo la libertad del defendido; no puedo pedirla cuando mis compañeros están sufriendo ya en Isla de Pinos ignominiosa prisión. Enviadme junto a ellos a compartir su suerte, es inconcebible que los hombres honrados estén muertos o presos en una república donde está de presidente un criminal y un ladrón.

A los señores magistrados, mi sincera gratitud por haberme permitido expresarme libremente, sin mezquinas coacciones; no os guardo rencor, reconozco que en ciertos aspectos habéis sido humanos y sé que el presidente de este tribunal, hombre de limpia vida, no puede disimular su repugnancia por el estado de cosas reinantes que lo obliga a dictar un fallo injusto. Queda todavía a la Audiencia un problema más grave; ahí están las causas iniciadas por los setenta asesinatos, es decir, la mayor masacre que hemos conocido; los culpables siguen libres con un arma en la mano que es amenaza perenne para la vida de los ciudadanos; si no cae sobre ellos todo el peso de la ley, por cobardía o porque se lo impidan, y no renuncien en pleno todos los magistrados, me apiado de vuestras honras y compadezco la mancha sin precedentes que caerá sobre el Poder Judicial.

En cuanto a mí, sé que la cárcel será dura como no la ha sido nunca para nadie, preñada de amenazas, de ruin y cobarde ensañamiento, pero no la temo, como no temo la furia del tirano miserable que arrancó la vida a setenta hermanos míos. Condenadme, no importa, La historia me absolverá.

Pronunciado por Fidel Castro en el juicio del Moncada, el 16 de octubre de 1953

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aunque de hecho sea hoy una satrapía sangrienta

Ultima modificacion el Jueves, 26 de Julio de 2012 16:14

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 Por Fidel Castro Rùz
Jueves, 26 de Julio de 2012 15:36

 

«En cuanto a mí, sé que la cárcel será dura como no la ha sido nunca para nadie, preñada de amenazas, de ruin y cobarde ensañamiento, pero no la temo, como no temo la furia del tirano miserable que arrancó la vida a setenta hermanos míos. Condenadme, no importa, La historia me absolverá.»

Señores magistrados:

Nunca un abogado ha tenido que ejercer su oficio en tan difíciles condiciones: nunca contra un acusado se había cometido tal cúmulo de abrumadoras irregularidades. Uno y otro, son en este caso la misma persona. Como abogado, no ha podido ni tan siquiera ver el sumario y, como acusado, hace hoy setenta y seis días que está encerrado en una celda solitaria, total y absolutamente incomunicado, por encima de todas las prescripciones humanas y legales.

Quien está hablando aborrece con toda su alma la vanidad pueril y no están ni su ánimo ni su temperamento para poses de tribuno ni sensacionalismo de ninguna índole. Si he tenido que asumir mi propia defensa ante este tribunal se debe a dos motivos. Uno: porque prácticamente se me privó de ella por completo; otro: porque sólo quien haya sido herido tan hondo, y haya visto tan desamparada la patria y envilecida la justicia, puede hablar en una ocasión como ésta con palabras que sean sangre del corazón y entrañas de la verdad.

No faltaron compañeros generosos que quisieran defenderme, y el Colegio de Abogados de La Habana designó para que me representara en esta causa a un competente y valeroso letrado: el doctor Jorge Pagliery, decano del Colegio de esta ciudad. No lo dejaron, sin embargo, desempeñar su misión: las puertas de la prisión estaban cerradas para él cuantas veces intentaba verme; sólo al cabo de mes y medio, debido a que intervino la Audiencia, se le concedieron diez minutos para entrevistarse conmigo en presencia de un sargento del Servicio de Inteligencia Militar. Se supone que un abogado deba conversar privadamente con su defendido, salvo que se trata de un prisionero de guerra cubano en manos de un implacable despotismo que no reconozca reglas legales ni humanas. Ni el doctor Pagliery ni yo estuvimos dispuestos a tolerar esta sucia fiscalización de nuestras armas para el juicio oral. ¿Querían acaso saber de antemano con qué medios iban a ser reducidas a polvo las fabulosas mentiras que habían elaborado en torno a los hechos del cuartel Moncada y sacarse a relucir las terribles verdades que deseaban ocultar a toda costa? Fue entonces cuando se decidió que, haciendo uso de mi condición de abogado, asumiese yo mismo mi propia defensa.

Esta decisión, oída y trasmitida por el sargento del SIM, provocó inusitados temores; parece que algún duendecillo burlón se complacía diciéndoles que por culpa mía los planes iban a salir muy mal; y vosotros sabéis de sobra, señores magistrados, cuántas presiones se han ejercido para que se me despojase también de este derecho consagrado en Cuba por una larga tradición. El tribunal no pudo acceder a tales pretensiones porque era ya dejar a un acusado en el colmo de la indefensión. Ese acusado, que está ejerciendo ahora ese derecho, por ninguna razón del mundo callará lo que debe decir. Y estimo que hay que explicar, primero que nada, y qué se debió la feroz incomunicación a que fui sometido; cuál es el propósito al reducirme al silencio; por qué se fraguaron planes; qué hechos gravísimos se le quieren ocultar al pueblo; cuál es el secreto de todas las cosas extrañas que han ocurrido en este proceso. Es lo que me propongo hacer con entera claridad.

Vosotros habéis calificado este juicio públicamente como el más trascendental de la historia republicana, y así lo habéis creído sinceramente, no debisteis permitir que os lo mancharan con un fardo de burlas a vuestra autoridad. La primer sesión del juicio fue el 21 de septiembre. Entre un centenar de ametralladoras y bayonetas que invadían escandalosamente la sala de justicia, más de cien personas se sentaron en el banquillo de los acusados. Una gran mayoría era ajena a los hechos y guardaba prisión preventiva hacía muchos días, después de sufrir toda clase de vejámenes y maltratos en los calabozos de los cuerpos represivos; pero el resto de los acusados, que era el menor número, estaban gallardamente firmes, dispuestos a confirmar con orgullo su participación en la batalla por la libertad, dar un ejemplo de abnegación sin precedentes y librar de las garras de la cárcel a aquel grupo de personas que con toda mala fe habían sido incluidas en el proceso. Los que habían combatido una vez volvían a enfrentarse. Otra vez la causa justa del lado nuestro; iba a librarse contra la infamia el combate terrible de la verdad. ¡Y ciertamente que no esperaba el régimen la catástrofe moral que se avecinaba!

¿Cómo mantener todas su falsas acusaciones? ¿Cómo impedir que se supiera lo que en realidad había ocurrido, cuando tal número de jóvenes había ocurrido, cuando tal número de jóvenes estaban dispuestos a correr todos los riesgos: cárcel, tortura y muerte, si era preciso, por denunciarlo ante el tribunal?

En aquella primera sesión se me llamó a declarar y fui sometido a interrogatorio durante dos horas, contestando las preguntas del señor fiscal y los veinte abogados de la defensa. Puede probar con cifras exactas y datos irrebatibles las cantidades de dinero invertido, la forma en que se habían obtenido y las armas que logramos reunir. No tenía nada que ocultar, porque en realidad todo había sido logrado con sacrificios sin precedentes en nuestras contiendas republicanas. Hablé de los propósitos que nos inspiraban en la lucha y del comportamiento humano y generoso que en todo momento mantuvimos con nuestros adversarios. Si pude cumplir mi cometido demostrando la no participación, ni directa ni indirecta, de todos los acusados falsamente comprometidos en la causa, se lo debo a la total adhesión y respaldo de mis heroicos compañeros, pues dije que ellos no se avergonzarían ni se arrepentirían de su condición de revolucionarios y de patriotas por el hecho de tener que sufrir las consecuencias. No se me permitió nunca hablar con ellos en la prisión y, sin embargo, pensábamos hacer exactamente lo mismo. Es que, cuando los hombres llevan en la mente un mismo ideal, nada puede incomunicarlos, ni las paredes de una cárcel, ni la tierra de los cementerios, porque un mismo recuerdo, una misma alma, una misma idea, una misma conciencia y dignidad los alienta a todos.

Desde aquel momento comenzó a desmoronarse como castillo de naipes el edificio de mentiras infames que había levantado el gobierno en torno a los hechos, resultando de ello que el señor fiscal comprendió cuán absurdo era mantener en prisión intelectuales, solicitando de inmediato para ellas la libertas provisional.

Terminadas mis declaraciones en aquella primera sesión, yo había solicitado permiso del tribunal para abandonar el banco de los acusados y ocupar un puesto entre los abogados defensores, lo que, en efecto, me fue concedido. Comenzaba para mí entonces la misión que consideraba más importante en este juicio: destruir totalmente las cobardes calumnias que se lanzaron contra nuestros combatientes, y poner en evidencia irrebatible los crímenes espantosos y repugnantes que se habían cometido con los prisioneros, mostrando ante la faz de la nación y del mundo la infinita desgracia de este pueblo, que está sufriendo la opresión más cruel e inhumana de toda su historia.

La segunda sesión fue el martes 22 de septiembre. Acababan de prestar declaración apenas diez personas y ya había logrado poner en claro los asesinatos cometidos en la zona de Manzanillo, estableciendo específicamente y haciéndola constar en acta, la responsabilidad directa del capitán jefe de aquel puesto militar. Faltaban por declarar todavía trescientas personas. ¿Qué sería cuando, con una cantidad abrumadora de datos y pruebas reunidos, procediera a interrogar, delante del tribunal, a los propios militares responsables de aquellos hechos? ¿Podía permitir el gobierno que yo realizara tal cosa en presencia del público numeroso que asistía a las sesiones, los reporteros de prensa, letrados de toda la Isla y los líderes de los partidos de oposición a quienes estúpidamente habían sentado en el banco de los acusados para que ahora pudieran escuchar bien de cerca todo cuanto allí se ventilara? ¡Primero dinamitaban la Audiencia, con todos sus magistrados, que permitirlo!

Idearon sustraerme del juicio y procedieron a ellos manu militari. El viernes 25 de septiembre por la noche, víspera de la tercera sesión, se presentaron en mi celda dos médicos sesión, se presentaron en mi celda dos médicos del penal; estaban visiblemente apenados: «Venimos a hacerte un reconocimiento» —me dijeron. «¿Y quién se preocupa tanto por mi salud?» —les pregunté. Realmente, desde que los ví había comprendido el propósito. Ellos no pudieron ser más caballeros y me explicaron la verdad: esa misma tarde había estado en la prisión el coronel Chaviano y les dijo que yo «le estaba haciendo en el juicio un daño terrible al gobierno», que tenían que firmar un certificado donde se hiciera constar que estaba enfermo y no podía, por tanto, seguir asistiendo a las sesiones. Me expresaron además los médicos que ellos, por su parte, estaban dispuestos a renunciar a sus cargos y exponerse a las persecuciones, que ponían el asunto en mis manos para que yo decidiera. Para mí era duro pedirles a aquellos hombres que se inmolaran sin consideraciones, pero tampoco podía consentir, por ningún concepto, que se llevaran a cabo tales propósitos. Para dejarlo a sus propias conciencias, me limité a contestarles: «Ustedes sabrán cuál es su deber; yo sé bien cuál es el mío.»

Ellos, después que se retiraron, firmaron el certificado; sé que lo hicieron porque creían de buena fe que era el único modo de salvarme al vida, que veían en sumo peligro. No me comprometí a guardar silencio sobre este diálogo; sólo estoy comprometido con la verdad, y si decirla en este caso pudieran lesionar el interés material de esos buenos profesionales, dejo limpio de toda duda su honor, que vale mucho más. Aquella misma noche, redacté una carta para este tribunal, denunciando el plan que se tramaba, solicitando la visita de dos médicos forenses para que certificaran mi perfecto estado de salud y expresándoles que si, para salvar mi vida, tenían que permitir semejante artimaña, prefería perderla mil veces. Para dar a entender que estaba resuelto a luchar solo contra tanta bajeza, añadí a mi escrito aquel pensamiento del Maestro: «Un principio justo desde el fondo de una cueva puede más que un ejército». Ésa fue la carta que, como sabe el tribunal, presentó la doctora Melba Hernández, en la sesión tercera del juicio oral del 26 de septiembre. Pude hacerla llegar a ella, a pesar de la implacable vigilancia que sobre mí pesaba. Con motivo de dicha carta, por supuesto, se tomaron inmediatas represalias: incomunicaron a la doctora Hernández, y a mí, como ya lo estaba, me confinaron al más apartado lugar de la cárcel. A partir de entonces, todos los acusados eran registrados minuciosamente, de pies a cabeza, antes de salir para el juicio.

Vinieron los médicos forenses el día 27 y certificaron que, en efecto, estaba perfectamente bien de salud. Sin embargo, pese a las reiteradas órdenes del tribunal, no se me volvió a traer a ninguna sesión del juicio. Agréguese a esto que todos los días eran distribuidos, por personas desconocidas, cientos de panfletos apócrifos donde se hablaba de rescatarme de la prisión, coartada estúpida para eliminarme físicamente con pretexto de evasión. Fracasados estos propósitos por la denuncia oportuna de amigos y alertas y descubierta la falsedad del certificado médico, n les quedó otro recurso, para impedir mi asistencia al juicio, que el desacato abierto y descarado…

Caso insólito el que se estaba produciendo, señores magistrados: un régimen que tenía miedo de presentar a un acusado ante los tribunales; un régimen de terror y de sangre, que se espantaba ante la convicción moral de un hombre indefenso, desarmado, incomunicado y calumniado. Así, después de haberme privado de todo, me privaban por último del juicio donde era el principal acusado. Téngase en cuenta que esto se hacía estando en plena vigencia la suspensión de garantías y funcionando con todo rigor la Ley de Orden Público y la censura de radio y prensa. ¡Qué crímenes tan horrendos habrá cometido este régimen que tanto temía la voz de un acusado!

Debo hacer hincapié en actitud insolente e irrespetuosa que con respecto a vosotros han mantenido en todo momento los jefes militares. Cuantas veces este tribunal ordenó que cesara la inhumana incomunicación que pesaban sobre mí, cuantas veces ordenó que se respetasen mis derechos más elementales, cuantas veces demandó que se me presentara a juicio, jamás fue obedecido; una por una, se desacataron todas sus órdenes. Peor todavía: en la misma presencia del tribunal, en la primera y segunda sesión, se me puso al lado una guardia perentoria para que me impidiera en absoluto hablar con nadie, ni aun en los momentos de receso, dando a entender que, no ya en la prisión, sino hasta en la misma Audiencia y en vuestra presencia, no hacían el menor caso de vuestras disposiciones. Pensaba plantear este problema en la sesión siguiente como cuestión de elemental honor para el tribunal, pero… ya no volví más. Y si a cambio de tanta irrespetuosidad nos traen aquí para que vosotros nos enviéis a la cárcel, en nombre de una legalidad que únicamente ellos y exclusivamente ellos están violando desde el 10 de marzo, harto triste es el papel que os quieren imponer. No se ha cumplido ciertamente en este caso ni una sola vez la máxima latina: cedant arma togae. Ruego tengáis muy en cuenta esta circunstancia.

Más, todas las medidas resultaron completamente inútiles, porque mis bravos compañeros, con civismo sin precedentes, cumplieron cabalmente su deber.

«Sí, vinimos a combatir por la libertad de Cuba y no nos arrepentimos de haberlo hecho», decían uno por uno cuando eran llamados a declarar, e inmediatamente, con impresionante hombría, dirigiéndose al tribunal, denunciaban los crímenes horribles que se habían cometido en los cuerpos de nuestros hermanos. Aunque ausente, pude seguir el proceso desde mi celda en todos sus detalles, gracias a la población penal de la prisión de Boniato que, pese a todas las amenazas de severos castigos, se valieron de ingeniosos medios para poner en mis manos recortes de periódicos e informaciones de toda clase. Vengaron así los abusos e inmoralidades del director Taboada y del teniente supervisor Rosabal, que los hacen trabajar de sol a sol, construyendo palacetes privados, y encima los matan de hambre malversando los fondos de subsistencia.

A medida que se desarrolló el juicio, los papeles se invirtieron: los que iban a acusar salieron acusados, y los acusados se convirtieron en acusadores. No se juzgó allí a los revolucionarios, se juzgó para siempre a un señor que se llama Batista… ¡Monstrum horrendum!… No importa que los valientes y dignos jóvenes hayan sido condenados, si mañana el pueblo condenará al dictador y a sus crueles esbirros. A Isla de Pinos se les envió, en cuyas circulares mora todavía el espectro de Castells y no se ha apagado aún el grito de tantos y tantos asesinados; allí han ido a purgar, en amargo cautiverio, su amor a la libertad, secuestrados de la sociedad, arrancados de sus hogares y desterrados de la patria. ¿No creéis, como dije, que en tales circunstancias es ingrato y difícil a este abogado cumplir su misión?

Como resultado de tantas maquinaciones turbias e ilegales, por voluntad de los que mandan y debilidad de los que juzgan, heme aquí en este cuartico del Hospital Civil, adonde se me ha traído para ser juzgado en sigilo, de modo que no se me oiga, que mi voz se apague y nadie se entere de las cosas que voy a decir. ¿Para qué se quiere ese imponente Palacio de Justicia, donde los señores magistrados se encontrarán, sin duda, mucho más cómodos? No es conveniente, os lo advierto, que se imparta justicia desde el cuarto de un hospital rodeado de centinelas con bayonetas calada, porque pudiera pensar la ciudadanía que nuestra justicia está enferma… y está presa.

Os recuerdo que vuestras leyes de procedimiento establecen que el juicio será «oral y público»; sin embargo, se ha impedido por completo al pueblo la entrada en esta sesión. Sólo han dejado pasar dos letrados y seis periodistas, en cuyos periódicos la censura no permitirá publicar una palabra. Veo que tengo por único público, en la sala y en los pasillos, cerca de cien soldados y oficiales. ¡Gracias por la seria y amable atención que me están prestando! ¡Ojalá tuviera delante de mí todo el Ejército! Yo sé que algún día arderá en deseos de lavar la mancha terrible de vergüenza y de sangre que han lanzado sobre el uniforme militar las ambiciones de un grupito desalmado. Entonces ¡ay de los que cabalgan hoy cómodamente sobre sus nobles guerreras… si es que el pueblo no los ha desmontado mucho antes!

Por último, debo decir que no se dejó pasar a mi celda en la prisión ningún tratado de derecho penal. Sólo puedo disponer de este minúsculo código que me acaba de prestar un letrado, el valiente defensor de mis compañeros: doctor Baudilio Castellanos. De igual modo se prohibió que llegaran a mis manos los libros de Martí; parece que la censura de la prisión los consideró demasiado subversivos. ¿O será porque yo dije que Martí era el autor intelectual del 26 de Julio? Se impidió, además, que trajese a este juicio ninguna obra de consulta sobre cualquier otra materia. ¡No importa en absoluto! Traigo en el corazón las doctrinas del Maestro y en el pensamiento las nobles ideas de todos los hombres que han defendido la libertad de los pueblos.

Sólo una cosa voy a pedirle al tribunal; espero que me la conceda en compensación de tanto exceso y desafuero como ha tenido que sufrir este acusado sin amparo alguno de las leyes: que se respete mi derecho a expresarme con entera libertad. Sin ello no podrán llenarse ni las meras apariencias de justicia y el último eslabón sería, más que ningún otro, de ignominia y cobardía.

Confieso que algo me ha decepcionado. Pensé que el señor fiscal vendría con una acusación terrible, dispuesto a justificar hasta la saciedad la pretensión y los motivos por los cuales en nombre del derecho y de la justicia —y ¿de qué derecho y de qué justicia? —se me debe condenar a veintiséis años de prisión. Pero no. Se ha limitado exclusivamente a leer el artículo 148 del Código de Defensa Social, por el cual, más circunstancias agravantes, solicita para mí la respetable cantidad de veintiséis años de prisión. Dos minutos me parece muy poco tiempo para pedir y justificar que un hombre se pase a la sombra más de un cuarto de siglo. ¿Está por ventura el señor fiscal disgustado con el tribunal? Porque, según observo, su laconismo en este caso se da de narices con aquella solemnidad con que los señores magistrados declararon, un tanto orgullosos, que éste era un proceso de suma importancia, y yo he visto a los señores fiscales hablar diez veces más en un simple caso de drogas heroicas para solicitar que un ciudadano sea condenado a seis meses de prisión. El señor fiscal no ha pronunciado una sola palabra para respaldar su petición. Soy justo…, comprendo que es difícil, para un fiscal que juró ser fiel a la Constitución de la República, venir aquí en nombre de un gobierno inconstitucional, factual, estatuario, de ninguna legalidad y menos moralidad, a pedir que un joven cubano, abogado como él, quizás… tan decente como él, sea enviado por veintiséis años a la cárcel. Pero el señor fiscal es un hombre de talento y yo he visto personas con menos talento que él escribir largos mamotretos en defensa de esta situación. ¿Cómo, pues, creer que carezca de razones para defenderlo, aunque sea durante quince minutos, por mucha repugnancia que esto le inspire a cualquier persona decente? Es indudable que en el fondo de esto hay una gran conjura.

Señores magistrados: ¿Por qué tanto interés en que me calle? ¿Por qué, inclusive, se suspende todo género de razonamientos para no presentar ningún blanco contra el cual pueda yo dirigir el ataque de mis argumentos? ¿Es que se carece por completo de base jurídica, moral y política para hacer un planteamiento serio de la cuestión? ¿Es que se teme tanto a la verdad? ¿Es que se quiere que yo hable también dos minutos y no toque aquí los puntos que tienen a ciertas gentes sin dormir desde el 26 de julio’ Al circunscribirse la petición fiscal a la simple lectura de cinco líneas de un artículo del Código de Defensa Social, pudiera pensarse que yo me circunscriba a lo mismo y dé vueltas y más vueltas alrededor de ellas, como un esclavo en torno a una piedra de molino. Pero no aceptaré de ningún modo esa mordaza, porque en este juicio se está debatiendo algo más que la simple libertad de un individuo: se discute sobre cuestiones fundamentales de principios, se juzga sobre el derecho de los hombres a ser libres, se debate sobre las bases mismas de nuestra existencia como nación civilizada y democrática. Cuando concluya, no quiero tener que reprocharme a mí mismo haber dejado principio por defender, verdad es decir, ni crimen sin denunciar.

El famoso articulejo del señor fiscal no merece ni un minuto de réplica. Me limitaré, por el momento, a librar contra él una breve escaramuza jurídica, porque quiero tener limpio de minucias el campo para cuando llegue la hora de tocar el degüello contra toda la mentira, falsedad, hipocresía, convencionalismos y cobardía moral sin límites en que se basa esa burda comedia que, desde el 10 de marzo y aun antes del 10 de marzo, se llama en Cuba Justicia.

Es un principio elemental de derecho penal que el hecho imputado tiene que ajustarse exactamente al tipo de delito prescrito por la ley. Si no hay ley exactamente aplicable al punto controvertido, no hay delito.

El artículo en cuestión dice textualmente: «Se impondrá una sanción de privación de libertad de tres a diez años al autor de un hecho dirigido a promover un alzamiento de gentes armadas contra los Poderes Constitucionales del Estado. La sanción será de privación de libertad de cinco a veinte años si se llevase a efecto la insurrección.»

¿En qué país está viviendo el señor fiscal? ¿Quién le ha dicho que nosotros hemos promovido alzamiento contra los Poderes Constitucionales del Estado? Dos cosas resaltan a la vista. En primer lugar, la dictadura que oprime a la nación no es un poder constitucional, sino inconstitucional; se engendró contra la Constitución, por encima de la Constitución, violando la Constitución legítima de la República. Constitución legítima es aquella que emana directamente del pueblo soberano. Este punto lo demostraré plenamente más adelante, frente a todas las gazmoñerías que han inventado los cobardes y traidores para justificar lo injustificable. En segundo lugar, el artículo habla de Poderes, es decir, plural, no singular, porque está considerado el caso de una república regida por un Poder Legislativo, un Poder Ejecutivo y un Poder Judicial que se equilibran y contrapesan unos a otros. Nosotros hemos promovido rebelión contra un poder único, ilegítimo, que ha usurpado y reunido en uno solo los Poderes Legislativos y Ejecutivo de la nación, destruyendo todo el sistema que precisamente trataba de proteger el artículo del Código que estamos analizando. En cuanto a la independencia del Poder Judicial después del 10 de marzo, ni hablo siquiera, porque no estoy para bromas… Por mucho que se estire, se encoja o se remiende, ni una sola coma del artículo 148 es aplicable a los hechos del 26 de Julio. Dejémoslo tranquilo, esperando la oportunidad en que pueda aplicarse a los que sí promovieron alzamiento contra los Poderes Constitucionales del Estado. Más tarde volveré sobre el Código para refrescarle la memoria al señor fiscal sobre ciertas circunstancias que lamentablemente se le han olvidado.

Os advierto que acabo de empezar. Si en vuestras almas queda un latido de amor a la patria, de amor a la humanidad, de amor a la justicia, escucharme con atención. Sé que me obligarán al silencio durante muchos años; sé que tratarán de ocultar la verdad por todos los medios posibles; sé que contra mí se alzará la conjura del olvido. Pero mi voz no se ahogará por eso: cobra fuerzas en mi pecho mientras más solo me siento y quiero darle en mi corazón todo el calor que le niegan las almas cobardes.

Escuché al dictador el lunes 27 de julio, desde un bohío de las montañas, cuando todavía quedábamos dieciocho hombres sobre las armas. No sabrán de amarguras e indignaciones en la vida los que no hayan pasado por momentos semejantes. Al par que rodaban por tierra las esperanzas tanto tiempo acariciadas de liberar a nuestro pueblo, veíamos al déspota erguirse sobre él, más ruin y soberbio que nuca. El chorro de mentiras y calumnias que vertió en su lenguaje torpe, odioso y repugnante, sólo puede compararse con el chorro enorme de sangre joven y limpia que desde la noche antes estaba derramando, con su conocimiento, consentimiento, complicidad y aplauso, la más desalmada turba de asesinos que pueda concebirse jamás. Haber creído durante un solo minuto lo que dijo es suficiente falta para que un hombre de conciencia viva arrepentido y avergonzado toda la vida. No tenía ni siquiera, en aquellos momentos, la esperanza de marcarle sobre la frente miserable la verdad que lo estigmatice por el resto de sus días y el resto de los tiempos, porque sobre nosotros se cerraba ya el cerco de más de mil hombres, con armas de mayor alcance y potencia, cuya consigna terminante era regresar con nuestros cadáveres. Hoy, que ya la verdad empieza a conocerse y que termino con estas palabras que estoy pronunciando la misión que me impuse, cumplida a cabalidad, puedo morir tranquilo y feliz, por lo cual no escatimaré fustazos de ninguna clase sobre los enfurecidos asesinos.

Es necesario que me detengan a considerar un poco los hechos. Se dijo por el mismo gobierno que el ataque fue realizado con tanta precisión y perfección que evidenciaba la presencia de expertos militares en la elaboración del plan. ¡Nada más absurdo! El plan fue trazado por un grupo de jóvenes ninguno de los cuales tenía experiencia militar; y voy a revelar sus nombres, menos dos de ellos que no están ni muertos mi presos: Abel Santamaría, José Luis Tasende, Renato Guitart Rosell, Pedro Miret, Jesús Montané y el que les habla. La mitad han muerto, y en justo tributo a su memoria puedo decir que no eran expertos militares, pero tenían patriotismo suficiente para darles, en igualdad de condiciones, una soberana paliza a todos los generales del 10 de marzo juntos, que no son ni militares ni patriotas. Más difícil fue organizar, entrenar y movilizar hombres y armas bajo un régimen represivo que gasta millones de pesos en espionaje, soborno y delación, tareas que aquellos jóvenes y otros muchos realizaron con seriedad, discreción y constancia verdaderamente increíbles; y más meritorio todavía será siempre darle a un ideal todo lo que se tiene y, además, la vida.

La movilización final de hombres que vinieron a esta provincia desde los más remotos pueblos de toda la Isla, se llevó a cabo con admirable precisión y absoluto secreto. Es cierto igualmente que el ataque se realizó con magnífica coordinación. Comenzó simultáneamente a las 5:15 a.m., tanto en Bayamo como en Santiago de Cuba, y, uno a uno, con exactitud de minutos y segundos prevista de antemano, fueron cayendo los edificios que rodean el campamento. Sin embargo, en aras de la estricta verdad, aun cuando disminuya nuestro mérito, voy a revelar por primera vez también otro hecho que fue fatal: la mitad del grueso de nuestras fuerzas y la mejor armada, por un error lamentable se extravió a la entrada de la ciudad y nos faltó en el momento decisivo. Abel Santamaría, con veintiún hombres, había ocupado el Hospital Civil; iban también con él para atender a los heridos un médico y dos compañeras nuestras. Raúl Castro, con diez hombres, ocupó el Palacio de Justicia; y a mí me correspondió atacar el campamento con el resto, noventa y cinco hombres. Llegué con un primer grupo de cuarenta y cinco, precedido por una vanguardia de ocho que forzó la posta tres. Fue aquí precisamente donde se inició el combate, al encontrarse mi automóvil con una patrulla de recorrido exterior armada de ametralladoras. El grupo de reserva, que tenía casi todas las armas largas, pues las cortas iban a la vanguardia, tomó por una calle equivocada y se desvió por completo dentro de una ciudad que no conocían. Debo aclarar que no albergo la menor duda sobre el valor de esos hombres, que al verse extraviados sufrieron gran angustia y desesperación. Debido al tipo de acción que se estaba desarrollando y al idéntico color de los uniformes en ambas partes combatientes, no era fácil restablecer el contacto. Muchos de ellos, detenidos más tarde, recibieron la muerte con verdadero heroísmo.

Todo el mundo tenía instrucciones muy precisas de ser, ante todo, humanos en la lucha. Nunca un grupo de hombres armados fue más generoso con el adversario. Se hicieron desde los primeros momentos numerosos prisioneros, cerca de veinte en firme; y hubo un instante, al principio, en que tres hombres nuestros, de los que habían tomado la posta: Ramiro Valdés, José Suárez y Jesús Montané, lograron penetrar en una barraca y detuvieron durante un tipo a cerca de cincuenta soldados. Estos prisioneros declararon ante el tribunal, y todos sin excepción han reconocido que se les trató con absoluto respeto, sin tener que sufrir ni siquiera una palabra vejaminosa. Sobre este aspecto sí tengo que agradecerle algo, de corazón, al señor fiscal: que en el juicio donde se juzgó a mis compañeros, al hacer su informe, tuvo la justicia de reconocer como un hecho indudable el altísimo espíritu de caballerosidad que mantuvimos en la lucha.

La disciplina por parte del Ejército fue bastante mala. Vencieron en último término por el número, que les daba una superioridad de quince a uno, y por la protección que les brindaban las defensas de la fortaleza. Nuestros hombres tiraban mucho mejor y ellos mismos lo reconocieron. El valor humano fue igualmente alto de parte y parte.

Considerando las causas del fracaso táctico, aparte del lamentable error mencionado, estimo que fue una falta nuestra dividir la unidad de comandos que habíamos entrenado cuidadosamente. De nuestros mejores hombres y más audaces jefes, había veintisiete en Bayamo, veintiuno en el Hospital Civil y diez en el Palacio de Justicia; de haber hecho otra distribución, el resultado pudo haber sido distinto. El choque con la patrulla (totalmente casual, pues veinte segundos antes o veinte segundos después no habría estado en ese punto) dio tiempo a que se movilizara el campamento, que de otro modo habría caído en nuestras manos sin disparar un tiro, pues ya la posta estaba en nuestro poder. Por otra parte, salvo los fusiles calibre 22 que estaban bien provistos, el parque de nuestro lado era escasísimo. De haber tenido nosotros granadas de mano, no hubieran podido resistir quince minutos.

Cuando me convencí de que todos los esfuerzos eran ya inútiles para tomar la fortaleza, comencé a retirar nuestros hombres en grupos de ocho y de diez. La retirada fue protegida por seis francotiradores que, al mando de Pedro Miret y de Fidel Labrador, le bloquearon heroicamente el paso al Ejército. Nuestras pérdidas en la lucha habían sido insignificantes; el noventa y cinco por ciento de nuestros muertos fueron producto de la crueldad y la inhumanidad cuando aquélla hubo cesado. El grupo del Hospital Civil no tuvo más que una baja; el resto fue copado al situarse las tropas frente a la única salida del edificio, y sólo depusieron las armas cuando no les quedaba una bala. Con ellos estaba Abel Santamaría, el más generoso, querido e intrépido de nuestros jóvenes, cuya gloriosa resistencia lo inmortaliza ante al historia de Cuba. Ya veremos la suerte que corrieron y cómo quiso escarmentar Batista la rebeldía y heroísmo de nuestra juventud.

Nuestros planes eran proseguir la lucha en las montañas caso de fracasar el ataque al regimiento. Pude reunir otra vez, en Siboney, la tercera parte de nuestras fuerzas; pero ya muchos estaban desalentados. Unos veinte decidieron presentarse; ya veremos también lo que ocurrió con ellos. El resto, dieciocho hombres, con las armas y el parque que quedaban, me siguieron a las montañas. El terreno era totalmente desconocido para nosotros. Durante una semana ocupamos la parte alta de la cordillera de la Gran Piedra y el Ejército ocupó la base. Ni nosotros podíamos bajar ni ellos se decidieron a subir. No fueron, pues, las armas; fueron el hambre y la sed quienes vencieron la última resistencia. Tuve que ir disminuyendo los hombres en pequeños grupos; algunos consiguieron filtrarse entre las líneas del Ejército, otros fueron presentados por monseñor Pérez Serantes. Cuando sólo quedaban conmigo dos compañeros: José Suárez y Oscar Alcalde, totalmente extenuados los tres, al amanecer del sábado 1º de agosto, una fuerza del mando del teniente Sarría nos sorprendió durmiendo. Ya la matanza de prisioneros había cesado por la tremenda reacción que provocó en la ciudadanía, y este oficial, hombre de honor, impidió que algunos matones nos asesinasen en el campo con las manos atadas.

No necesito desmentir aquí las estúpidas sandeces que, para mancillar mi nombre, inventaron los Ugalde Carrillo y su comparsa, creyendo encubrir su cobardía, su incapacidad y sus crímenes. Los hechos están sobradamente claros.

Mi propósito no es entretener al tribunal con narraciones épicas. Todo cuanto he dicho es necesario para la comprensión más exacta de lo que diré después.

Quiero hacer constar dos cosas importantes para que se juzgue serenamente nuestra actitud. Primero: pudimos haber facilitado la toma del regimiento deteniendo simplemente a todos los altos oficiales en sus residencias, posibilidad que fue rechazada, por la consideración muy humana de evitar escenas de tragedia y de lucha en las casas de las familias. Segundo: se acordó no tomar ninguna estación de radio hasta tanto no se tuviese asegurado el campamento. Esta actitud nuestra, pocas veces vista por su gallardía y grandeza, le ahorró a la ciudadanía un río de sangre. Yo pude haber ocupado, con sólo diez hombres, una estación de radio y haber lanzado al pueblo a la lucha. De su ánimo no era posible dudar: tenía el último discurso de Eduardo Chibás en la CMQ, grabado con sus propias palabras, poemas patrióticos e himnos de guerra capaces de estremecer al más indiferente, con mayor razón cuando se está escuchando el fragor del combate, y no quise hacer uso de ellos, a pesar de lo desesperado de nuestra situación.

Se ha repetido con mucho énfasis por el gobierno que l pueblo no secundó el movimiento. Nunca había oído una afirmación tan ingenua y, al propio tiempo, tan llena de mala fe. Pretenden evidenciar con ello la sumisión y cobardía del pueblo; poco falta para que digan que respalda a la dictadura, y no saben cuánto ofenden con ello a los bravos orientales. Santiago de Cuba creyó que era una lucha entre soldados, y no tuvo conocimiento de lo que ocurría hasta muchas horas después. ¿Quién duda del valor, el civismo y el coraje sin límites del rebelde y patriótico pueblo de Santiago de Cuba? Si el Moncada hubiera caído en nuestras manos, ¡hasta las mujeres de Santiago de Cuba habrían empuñado las armas! ¡Muchos fusiles se los cargaron a los combatientes las enfermeras del Hospital Civil! Ellas también pelearon. Eso no lo olvidaremos jamás.

No fue nunca nuestra intención luchar con los soldados del regimiento, sino apoderarnos por sorpresa del control y de las armas, llamar al pueblo, reunir después a los militares e invitarlos a abandonar la odiosa bandera de la tiranía y abrazar la de la libertad, defender los grandes intereses de la nación y no los mezquinos intereses de un grupito; virar las armas y disparar contra los enemigos del pueblo, y no contra el pueblo, donde están sus hijos y sus padres; luchar junto a él, como hermanos que son, y no frente a él, como enemigos que quieren que sean; ir unidos en pos del único ideal hermosos y digno de ofrendarle la vida, que es la grandeza y felicidad de la patria. A los que dudan que muchos soldados se hubieran sumado a nosotros, yo les pregunto: ¿Qué cubano no ama la gloria? ¿Qué alma no se enciende en un amanecer de libertad?

El cuerpo de la Marina no combatió contra nosotros, y se hubiera sumado sin duda después. Se sabe que ese sector de las Fuerzas Armadas es el menos adicto a la tiranía y que existe entre sus miembros un índice muy elevado de conciencia cívica. Pero en cuanto al resto del Ejército nacional, ¿hubiera combatido contra el pueblo sublevado? Yo afirmo que no. El soldado es un hombre de carne y hueso, que piensa, que observa y que siente. Es susceptible a la influencia de las opiniones, creencias, simpatías y antipatías del pueblo. Si se le pregunta su opinión dirá que no puede decirla; pero eso no significa que carezca de opinión. Le afectan exactamente los mismos problemas que a los demás ciudadanos conciernen: subsistencia, alquiler, la educación de los hijos, el porvenir de éstos, etcétera. Cada familiar es un punto de contacto inevitable entre él y el pueblo y la situación presente y futura de la sociedad en que vive. Es necio pensar que porque un soldado reciba un sueldo del Estado, bastante módico, haya resuelto las preocupaciones vitales que le imponen sus necesidades, deberes y sentimientos como miembro de una familia y de una colectividad social.

Ha sido necesaria esta breve explicación porque es el fundamento de un hecho en que muy pocos han pensado hasta el presente: el soldado siente un profundo respeto por el sentimiento de la mayoría del pueblo. Durante el régimen de Machado, en la misma medida en que crecía la antipatía popular, decrecía visiblemente la fidelidad del Ejército, a extremos que un grupo de mujeres estuvo a punto de sublevar el campamento de Columbia. Pero más claramente prueba de esto un hecho reciente: mientras el régimen de Grau San Martín mantenía en el pueblo su máxima popularidad, proliferaron en el Ejército, alentadas por ex militares sin escrúpulos y civiles ambiciosos, infinidad de conspiraciones, y ninguna de ellas encontró eco en la masa de los militares.

El 10 de marzo tiene lugar en el momento en que había descendido hasta el mínimo el prestigio del gobierno civil, circunstancia que aprovecharon Batista y su camarilla. ¿Por qué no lo hicieron después del 1º de junio? Sencillamente porque si esperan que la mayoría de la nación expresase sus sentimientos en las urnas, ninguna conspiración hubiera encontrado eco en la tropa.

Puede hacerse, por tanto, una segunda afirmación: el Ejército jamás se ha sublevado contra un régimen de mayoría popular. Estas verdades son históricas, y si Batista se empeña en permanecer a toda costa en el poder contra la voluntad absolutamente mayoritaria de Cuba, su fin será más trágico que el de Gerardo Machado.

Puedo expresar mi concepto en lo que a las Fuerzas Armadas se refiere, porque hablé de ellas y las defendía cuando todos callaban, y no lo hice para conspirar ni por interés de ningún género, porque estábamos en plena normalidad constitucional, sino por meros sentimientos de humanidad y deber cívico. Era en aquel tiempo el periódico Alerta uno de los más leídos por la posición que mantenía entonces en la política nacional, y desde sus páginas realicé una memorable campaña contra el sistema de trabajos forzados a que estaban sometidos los soldados en las fincas privadas de los altos personajes civiles y militares, aportando datos, fotografías, películas y pruebas de todas clases con las que me presenté también ante los tribunales denunciando el hecho el día 3 de marzo de 1952. Muchas veces dije en esos escritos que era de elemental justicia aumentarles el sueldo a los hombres que prestaban sus servicios en las Fuerzas Armadas. Quiero saber de uno más que haya levantado su voz en aquella ocasión para protestar contra tal injusticia. No fue por cierto Batista y compañía, que vivía muy bien protegido en su finca de recreo con toda clase de garantías, mientras yo corría mil riesgos sin guardaespaldas ni armas.

Conforme lo defendí entonces, ahora, cuando todos callan otra vez, le digo que se dejó engañar miserablemente, y a la mancha, el engaño y la vergüenza del 10 de marzo, ha añadido la mancha y la vergüenza, mil veces más grande, de los crímenes espantosos e injustificables de Santiago de Cuba. Desde ese momento el uniforme del Ejército está horriblemente salpicado de sangre, y si en aquella ocasión dije ante el pueblo y denuncié ante los tribunales que había militares trabajando como esclavos en las fincas privadas, hoy amargamente digo que hay militares manchados hasta el pelo con la sangre de muchos jóvenes cubanos torturados y asesinados. Y digo también que si es para servir a la República, defender a la nación, respetar al pueblo y proteger al ciudadano, es justo que un soldado gane por lo menos cien pesos; pesos es para matar y asesinar, para oprimir al pueblo, traicionar la nación y defender los intereses de un grupito, no merece que la República se gaste ni un centavo en ejército, y el campamento de Columbia debe convertirse en una escuela e instalar allí, en vez de soldados, diez mil niños huérfanos.

Como quiero ser justo antes de todo, no puedo considerar a todos los militares solidarios de esos crímenes, esas manchas y esas vergüenzas que son obras de unos cuantos traidores y malvados, pero todo militar de honor y dignidad que ame su carrera y quiera su constitución, está en el deber de exigir y luchar para que esas manchas sean lavadas, esos engaños sean vengados y esas culpas sean castigadas si no quieren que ser militar sea para siempre una infamia en vez de un orgullo.

Claro que el 10 de marzo no tuvo más remedio que sacar a los soldados de las fincas privadas, pero fue para ponerlos a trabajar de reporteros, choferes, criados y guardaespaldas de toda la fauna de politiqueros que integran el partido de la dictadura. Cualquier jerarca de cuarta o quinta categoría se cree con derecho a que un militar le maneje el automóvil y le cuida las espaldas, cual si estuviesen temiendo constantemente un merecido puntapié.

Si existía en realidad un propósito reivindicador, ¿por qué no se les confiscaron todas las fincas y los millones a los que como Genovevo Pérez Dámera hicieron su fortuna esquilmando a los soldados, haciéndolos trabajar como esclavos y desfalcando los fondos de las Fuerzas Armadas? Pero no: Genovevo y los demás tendrán soldados cuidándolos en sus fincas porque en el fondo todos los generales del 10 de marzo están aspirando a hacer lo mismo y no pueden sentar semejante precedente.

El 10 de marzo fue un engaño miserable, sí… Batista, después de fracasar por la vía electoral él y su cohorte de politiqueros malos y desprestigiados, aprovechándose de su descontento, tomaron de instrumento al Ejército para trepar al poder sobre las espaldas de los soldados. Y yo sé que hay muchos hombres disgustados por el desengaño: se les aumentó el sueldo y después con descuentos y rebajas de toda clase se les volvió a reducir; infinidad de viejos elementos desligados de los institutos armados volvieron a filas cerrándoles el paso a hombres jóvenes, capacitados y valiosos; militares de mérito han sido postergados mientras prevalece el más escandaloso favoritismo con los parientes y allegados de los altos jefes. Muchos militares decentes se están preguntando a estas horas qué necesidad tenían las Fuerzas Armadas de cargar con la tremenda responsabilidad histórica de haber destrozado nuestra Constitución para llevar al poder a un grupo de hombres sin moral, desprestigiados, corrompidos, aniquilados para siempre políticamente y que no podían volver a ocupar un cargo público si no era a punta de bayoneta, bayoneta que no empuñan ellos…

Por otro lado, los militares están padeciendo una tiranía peor que los civiles. Se les vigila constantemente y ninguno de ellos tiene la menor seguridad en sus puestos: cualquier sospecha injustificada, cualquier chisme, cualquier intriga, cualquier confidencia es suficiente para que los trasladen, los expulsen o los encarcelen deshonrosamente. ¿No les prohibió Tabernilla en una circular conversar con cualquier ciudadano de la oposición, es decir, el noventa y nueve por ciento del pueblo?… ¡Qué desonfianza!… ¡Ni a las vírgenes vestales de Roma se les impuso semejante regla! Las tan cacareadas casitas para los soldados no pasan de trescientas en toda la Isla y, sin embargo, con lo gastado en tanques, cañones y armas había para fabricarle una casa a cada alistado; luego, lo que le importa a Batista no es proteger al Ejército, sino que el Ejército lo proteja a él; se aumenta su poder de opresión y de muerte, pero esto no es mejorar el bienestar de los hombres. Guardias triples, acuartelamiento constante, zozobra perenne, enemistad de la ciudadanía, incertidumbre del porvenir, eso es lo que se le ha dado al soldado, o lo que es lo mismo: «Muere por el régimen, soldado, dale tu sudor y tu sangre, te dedicaremos un discurso y un ascenso póstumo (cuando ya no te importe), y después… seguiremos viviendo bien y haciéndonos ricos; mata, atropella, oprime al pueblo, que cuando el pueblo se canse y esto se acabe, tú pagarás nuestros crímenes y nosotros nos iremos a vivir como príncipes en el extranjero; y si volvemos algún día, no toques, no toques tú ni tus hijos en la puerta de nuestros palacetes, porque seremos millonarios y los millonarios no conocen a los pobres. Mata, soldado, oprime al pueblo, contra ese pueblo que iba a librarlos a ellos inclusive de la tiranía, la victoria hubiera sido del pueblo. El señor fiscal estaba muy interesado en conocer nuestras posibilidades de éxito. Esas posibilidades se basaban en razones de orden técnico y militar y de orden social. Se ha querido establecer el mito de las armas modernas como supuesto de toda imposibilidad de lucha abierta y frontal del pueblo contra la tiranía. Los desfiles militares y las exhibiciones aparatosas de equipos bélicos, tienen por objeto fomentar este mito y crear en la ciudadanía un complejo de absoluta impotencia. Ningún arma, ninguna fuerza es capaz de vencer a un pueblo que se decide a luchar por sus derechos. Los ejemplos históricos a luchar por sus derechos. Los ejemplos históricos pasados y presentes son incontables. Está bien reciente el caso de Bolivia, donde los mineros, con cartuchos de dinamita, derrotaron y aplastaron a los regimientos del ejército regular. Pero los cubanos, por suerte, no tenemos que buscar ejemplos en otro país, porque ninguno tan elocuente y hermoso como el de nuestra propia patria. Durante la guerra del 95 había en Cuba cerca de medio millón de soldados españoles sobre las armas, cantidad infinitamente superior a la que podía oponer la dictadura frente a una población cinco veces mayor. Las armas del ejército español eran sin comparación más modernas y poderosas que las de los mambises; estaba equipado muchas veces con artillería de campaña, y su infantería usaba el fusil de retrocarga similar al que usa todavía la infantería moderna. Los cubanos no disponían por lo general de otra arma que los machetes, porque sus cartucheras estaban casi siempre vacías. Hay un pasaje inolvidable de nuestra guerra de independencia narrado por el general Miró Argenter, jefe del Estado Mayor de Antonio Maceo, que pude traer copiado en esta notica para no abusar de la memoria.

«La gente bisoña que mandaba Pedro Delgado, en su mayor parte provista solamente de machete, fue diezmada al echarse encima de los sólidos españoles, de tal manera, que no es exagerado afirmar que de cincuenta hombres, cayeron la mitad. Atacaron a los españoles con los puños ¡sin pistola, sin machete y si cuchillo! Escudriñando las malezas de Río Hondo, se encontraron quince muertos más del partido cubano, sin que de momento pudiera señalarse a qué cuerpo pertenecían. No presentaban ningún vestigio de haber empuñado el arma: el vestuario estaba completo, y pendiente de la cintura no tenían más que el vaso de lata; a dos pasos de allí, el caballo exánime, con el equipo intacto. Se reconstruyó el pasaje culminante de la tragedia: esos hombres, siguiendo a su esforzado jefe, el teniente coronel Pedro Delgado, habían obtenido la palma del heroísmo; se arrojaron sobre las bayonetas con las manos solas: el ruido del metal, que sonaba en torno a ellos, era el golpe del vaso de beber al dar contra el muñón de la montura. Maceo se sintió conmovido, él, tan acostumbrado a ver la muerte en todas las posiciones y aspectos, y murmuró este panegírico: «Yo nunca había visto eso; gente novicia que ataca inerme a los españoles ¡con el vaso de beber agua por todo utensilio! ¡Y yo le daba el nombre de impedimenta!»…»

¡Así luchan los pueblos cuando quieren conquistar su libertad: les tiran piedras a los aviones y viran los tanques boca arriba!

Una vez en poder nuestro la ciudad de Santiago de Cuba, hubiéramos puesto a los orientales inmediatamente en pie de guerra. A Bayamo se atacó precisamente para situar nuestras avanzadas junto al río Cauto. No se olvide nunca que esta provincia que hoy tiene millón y medio de habitantes, es sin duda la más guerrera y patriótica de Cuba; fue ella la que mantuvo encendida la lucha por la independencia durante treinta años y le dio el mayor tributo de sangre, sacrificio y heroísmo. En Oriente se respira todavía el aire de la epopeya gloriosa y, al amanecer, cuando los gallos cantan como clarines que tocan diana llamando a los soldados y el sol se eleva radiante sobre las empinadas montañas, cada día parece que va a ser otra vez el de Yara o el de Baire.

Dije que las segundas razones en que se basaba nuestra posibilidad de éxito eran de orden social. ¿Por qué teníamos la seguridad de contar con el pueblo? Cuando hablamos de pueblo no entendemos por tal a los sectores acomodados y conservadores de la nación, a los que viene bien cualquier régimen de opresión, cualquier dictadura, cualquier despotismo, postrándose ante el amo de turno hasta romperse la frente contra el suelo. Entendemos por pueblo, cuando hablamos de lucha, la gran masa irredenta, a la que todos ofrecen y a la que todos engañan y traicionan, la que anhela una patria mejor y más digna y más justa; la que está movida por ansias digna y más justa; la que está movida por ansias ancestrales de justicia por haber padecido la injusticia y la burla generación tras generación, la que ansía grandes y sabias transformaciones en todos los órdenes y está dispuesta a dar para lograrlo, cuando crea en algo o en alguien, sobre todo cuando crea suficientemente en sí misma, hasta la última gota de sangre. La primera condición de la sinceridad y de la buena fe en un propósito, es hacer precisamente lo que nadie hace, es decir, hablar con entera claridad y sin miedo. Los demagogos y los políticos de profesión quieren obrar el milagro de estar bien en todo y con todos, engañando necesariamente a todos en todo. Los revolucionarios han de proclamar sus ideas valientemente, definir sus principios y expresar sus intenciones para que nadie se engañe, ni amigos ni enemigos.

Nosotros llamamos pueblo si de lucha se trata, a los seiscientos mil cubanos que están sin trabajo deseando ganarse el pan honradamente sin tener que emigrar de su patria en busca de sustento; a los quinientos mil obreros del campo que habitan en los bohíos miserables, que trabajan cuatro meses al año y pasan hambre el resto compartiendo con sus hijos la miseria, que no tienen una pulgada de tierra para sembrar y cuya existencia debiera mover más a compasión si no hubiera tantos corazones de piedra; a los cuatrocientos mil obreros industriales y braceros cuyos retiros, todos, están desfalcados, cuyas conquistas les están arrebatando, cuyas viviendas son las infernales habitaciones de las cuarterías, cuyos salarios pasan de las manos del patrón a las del garrotero, cuyo futuro es la rebaja y el despido, cuya vida es el trabajo perenne y cuyo descanso es la tumba; a los cien mil agricultores pequeños, que viven y mueren trabajando una tierra que no es suya, contemplándola siempre tristemente como Moisés a la tierra prometida, para morirse sin llegar a poseerla, que tienen que pagar por sus parcelas como siervos feudales una parte de sus productos, que no pueden amarla, ni mejorarla, ni embellecerla, planta un cedro o un naranjo porque ignoran el día que vendrá un alguacil con la guardia rural a decirles que tienen que irse; a los treinta mil maestros y profesores tan abnegados, sacrificados y necesarios al destino mejor de las futuras generaciones y que tan mal se les trata y se les paga; a los veinte mil pequeños comerciantes abrumados de deudas, arruinados por la crisis y rematados por una plaga de funcionarios filibusteros y venales; a los diez mil profesionales jóvenes: médicos, ingenieros, abogados, veterinarios, pedagogos, dentistas, farmacéuticos, periodistas, pintores, escultores, etcétera, que salen de las aulas con sus títulos deseosos de lucha y llenos de esperanza para encontrarse en un callejón sin salida, cerradas todas las puertas, sordas al clamor y a la súplica. ¡Ése es el pueblo, cuyos caminos de angustias están empedrados de engaños y falsas promesas, no le íbamos a decir: «Te vamos a dar», sino: «¡Aquí tienes, lucha ahora con toda tus fuerzas para que sean tuyas la libertad y la felicidad!»

En el sumario de esta causa han de constar las cinco leyes revolucionarias que serían proclamadas inmediatamente después de tomar el cuartel Moncada y divulgadas por radio a la nación. Es posible que el coronel Chaviano haya destruido con toda intención esos documentos, pero si él los destruyó, yo los conservo en la memoria.

La primera ley revolucionaria devolvía al pueblo la soberanía y proclamaba la Constitución de 1940 como la verdadera ley suprema del Estado, en tanto el pueblo decidiese modificarla o cambiarla, y a los efectos de su implantación y castigo ejemplar a todos los que la habían traicionado, no existiendo órganos de elección popular para llevarlo a cabo, el movimiento revolucionario, como encarnación momentánea de esa soberanía, única fuente de poder legislativo, asumía todas las facultades que le son inherentes a ella, excepto de legislar, facultad de ejecutar y facultad de juzgar.

Esta actitud no podía ser más diáfana y despojada de chocherías y charlatanismos estériles: u gobierno aclamado por la masa de combatientes, recibiría todas las atribuciones necesarias para proceder a la implantación efectiva de la voluntad popular y de la verdadera justicia. A partir de ese instante, el Poder Judicial, que se ha colocado desde el 10 de marzo frente a al Constitución y fuera de la Constitución, recesaría como tal Poder y se procedería a su inmediata y total depuración, antes de asumir nuevamente las facultades que le concede la Ley Suprema de la República. Sin estas medidas previas, la vuelta a la legalidad, poniendo su custodia en manos que claudicaron deshonrosamente, sería una estafa, un engaño y una traición más.

La segunda ley revolucionaria concedía la propiedad inembargable e instransferible de la tierra a todos los colonos, subcolonos, arrendatarios, aparceros y precaristas que ocupasen parcelas de cinco o menos caballerías de tierra, indemnizando el Estado a sus anteriores propietarios a base de la renta que devengarían por dichas parcelas en un promedio de diez años.

La tercera ley revolucionaria otorgaba a los obreros y empleados el derecho a participar del treinta por ciento de las utilidades en todas las grandes empresas industriales, mercantiles y mineras, incluyendo centrales azucareros. Se exceptuaban las empresas meramente agrícolas en consideración a otras leyes de orden agrario que debían implantarse.

La cuarta ley revolucionaria concedía a todos los colonos el derecho a participar del cincuenta y cinco por ciento del rendimiento de la caña y cuota mínima de cuarenta mil arrobas a todos los pequeños colonos que llevasen tres o más años de establecidos.

La quinta ley revolucionaria ordenaba la confiscación de todos los bienes a todos los malversadores de todos los gobiernos y a sus causahabientes y herededor en cuanto a bienes percibidos por testamento o abintestato de procedencia mal habida, mediante tribunales especiales con facultades plenas de acceso a todas las fuentes de investigación, de intervenir a tales efectos las compañías anónimas inscriptas en el país o que operen en él donde puedan ocultarse bienes malversados y de solicitar de los gobiernos extranjeros extradición de personas y embargo de bienes. La mitad de los bienes recobrados pasarían a engrosar las cajas de los retiros obreros y la otra mitad a los hospitales, asilos y casas de beneficencia.

Se declaraba, además, que la política cubana en América sería de estrecha solidaridad con los pueblos democráticos del continente y que los perseguidos políticos de las sangrientas tiranías que oprimen a las naciones hermanas, encontrarían en la patria de Martí, no como hoy, persecución, hambre y traición, sino asilo generoso, hermandad y pan. Cuba debía ser baluarte de libertad y no eslabón vergonzoso de despotismo.

Estas leyes serían proclamadas en el acto y a ellas seguirían, una vez terminada la contienda y previo estudio minucioso de su contenido y alcance, otra serie de leyes y medidas también fundamentales como la reforma agraria, la reforma integral de la enseñanza y la nacionalización del trust eléctrico y el trust telefónico, devolución al pueblo del exceso ilegal que han estado cobrando en sus tarifas y pago al fisco de todas las cantidades que han burlado a la hacienda pública.

Todas estas pragmáticas y otras estarían inspiradas en el cumplimiento estricto de dos artículos esenciales de nuestra Constitución, uno de los cuales manda que se proscriba el latifundio y, a los efectos de su desaparición, la ley señale el máximo de extensión de tierra que cada persona o entidad pueda poseer para cada tipo de explotación agrícola, adoptando medidas que tiendan a revertir la tierra al cubano; y el otro ordena categóricamente al Estado emplear todos los medios que estén a su alcance para proporcionar ocupación a todo el que carezca de ella y asegurar a cada trabajador manual o intelectual una existencia decorosa. Ninguna de ellas podrá ser tachada por tanto de inconstitucional. El primer gobierno de elección popular que surgiere inmediatamente después, tendría que respetarlas, no sólo porque tuviese un compromiso moral con la nación, sino porque los pueblos cuando alcanzan las conquistas que han estado anhelando durante varias generaciones, no hay fuerza en el mundo capaz de arrebatárselas.

El problema de la tierra, el problema de la industrialización, el problema de la vivienda, el problema del desempleo, el problema de la educación y el problema de la salud del pueblo; he ahí concretados los seis puntos a cuya solución se hubieran encaminado resueltamente nuestros esfuerzos, junto con la conquista de las libertades públicas y la democracia política.

Quizás luzca fría y teórica esta exposición, si no se conoce la espantosa tragedia que está viviendo el país en estos seis órdenes, sumada a la más humillante opresión política.

El ochenta y cinco por ciento de los pequeños agricultores cubanos está pagando renta y vive bajo la perenne amenaza del desalojo de sus parcelas. Más de la mitad de las mejores tierras de producción cultivadas está en manos extranjeras. En Oriente, que es la provincia más ancha, las tierras de la United Fruit Company y la West Indies unen la costa norte con la costa sur. Hay doscientas mil familias campesinas que no tienen una vara de tierra donde sembrar unas viandas para sus hambrientos hijos y, en cambio, permanecen sin cultivar, en manos de poderosos intereses, cerca de trescientas mil caballerías de tierras productivas. Si Cuba es un país eminentemente agrícola, si su población es en gran parte campesina, si la ciudad depende del campo, si el campo hizo la independencia, si la grandeza y prosperidad de nuestra nación depende de un campesinado saludable y vigoroso que ame y sepa cultivar la tierra, de un Estado que lo proteja y lo oriente, ¿cómo es posible que continúe este estado de cosas?

Salvo unas cuantas industrias alimenticias, madereras y textiles, Cuba sigue siendo una factoría productora de materia prima. Se exporta azúcar para importar caramelos, se exportan cueros para importar zapatos,. se exporta hierro para importar arados… Todo el mundo está de acuerdo en que la necesidad de industrializar el país es urgente, que hacen falta industrias químicas, que hay que mejorar las crías, los cultivos, la técnica y elaboración de nuestras industrias alimenticias para que puedan resistir la competencia ruinosa que hacen las industrias europeas de queso, leche condensada, licores y aceites y las de conservas norteamericanas, que necesitamos barcos mercantes, que el turismo podría ser una enorme fuente de riquezas; pero los poseedores del capital exigen que los obreros pasen bajo las horcas caudinas, el Estado se cruza de brazos y la industrialización espera por las calendas griegas.

Tan grave o peor es la tragedia de la vivienda. Hay en Cuba doscientos mil bohíos y chozas; cuatrocientas mil familias del campo y de la ciudad viven hacinadas en barracones, cuarterías y solares sin las más elementales condiciones de higiene y salud; dos millones doscientas mil personas de nuestra población urbana pagan alquileres que absorben entre un quinto y un tercio de sus ingresos; y dos millones ochocientas mil de nuestra población rural y suburbana carecen de luz eléctrica. Aquí ocurre lo mismo: si el Estado se propone rebajar los alquileres, los propietarios amenazan con paralizar todas las construcciones; si el Estado se abstiene, construyen mientras pueden percibir un tipo elevado de renta, después no colocan una piedra más aunque el resto de la población viva a la intemperie. Otro tanto hace el monopolio eléctrico: extiende las líneas hasta el punto donde pueda percibir una utilidad satisfactoria, a partir de allí no le importa que las personas vivan en las tinieblas por el resto de sus días. El Estado se cruza de brazos y el pueblo sigue sin casas y sin luz.

Nuestro sistema de enseñanza se complementa perfectamente con todo lo anterior: ¿Es un campo donde el guajiro no es dueño de la tierra para qué se quieren escuelas agrícolas? ¿En una ciudad donde no hay industrias para qué se quieren escuelas técnicas o industriales? Todo está dentro de la misma lógica absurda: no hay ni una cosa ni otra. En cualquier pequeño país de Europa existen más de doscientas escuelas técnicas y de artes industriales; en Cuba, no pasan de seis y los muchachos salen con sus títulos sin tener dónde emplearse. A las escuelitas públicas del campo asisten descalzos, semidesnudos y desnutridos, menos de la mitad de los niños en edad escolar y muchas veces el maestro quien tiene que adquirir con su propio sueldo el material necesario. ¿Es así como puede hacerse una patria grande?

De tanta miseria sólo es posible liberarse con la muerte; y a eso sí los ayuda el Estado: a morir. El noventa por ciento de los niños del campo está devorado por parásitos que se les filtran desde la tierra por las uñas de los pies descalzos. La sociedad se conmueve ante la noticia del secuestro o el asesinato de una criatura, pero permanece criminalmente indiferente ante el asesinato en masa que se comete con tantos miles y miles de niños que mueren todos los años por falta de recursos, agonizando entre los estertores del dolor, y cuyos ojos inocentes, ya en ellos el brillo de la muerte, parecen mirar hacia lo infinito como pidiendo perdón para el egoísmo humano y que no caiga sobre los hombres la maldición de Dios. Y cuando un padre de familia trabaja cuatro meses la año, ¿con qué puede comprar ropas y medicinas a sus hijos? Crecerán raquíticos, a los treinta años no tendrán una pieza sana en la boca, habrán oído diez millones de discursos, y morirán al fin de miseria y decepción. El acceso a los hospitales del Estado, siempre repletos, sólo es posible mediante la recomendación de un magnate político que le exigirá al desdichado su voto y el de toda su familia para que Cuba siga siempre igual o peor.

Con tales antecedentes, ¿cómo no explicarse que desde el mes de mayo al de diciembre un millón de personas se encuentren sin trabajo y que Cuba, con una población de cinco millones y medio de habitantes, tenga actualmente más desocupados que Francia e Italia con una población de más de cuarenta millones cada una?

Cuando vosotros juzgáis a un acusado por robo, señores magistrados, no le preguntáis cuánto tiempo lleva sin trabajo, cuántos hijos tiene, qué días de la semana comió y qué días no comió, no os preocupáis en absoluto por las condiciones sociales del medio donde vive: lo enviáis a la cárcel sin más contemplaciones. Allí no van los ricos que queman almacenes y tiendas para cobrar las pólizas de seguro, aunque se quemen también algunos seres humanos, porque tienen dinero de sobra para pagar abogados y sobornar magistrados. Enviáis a la cárcel al infeliz que roba por hambre, pero ninguno de los cientos de ladrones que han robado millones al Estado durmió nunca una noche tras las rejas: cenáis con ellos a fin de año en algún lugar aristocrático y tienen vuestro respeto. En Cuba, cuando un funcionario se hace millonario de la noche a la mañana y entra en la cofradía de los ricos, puede ser recibido con las mismas palabras de aquel opulento personaje de Balzac, Taillefer, cuando brindó por el joven que acababa de heredar una inmensa fortuna: «¡Señores, bebamos al poder del oro! El señor Valentín, seis veces millonario, actualmente acaba de ascender al trono. Es rey, lo puede todo, está por encima de todo, como sucede a todos los ricos. En lo sucesivo la igualdad ante la ley, consignada al frente de la Constitución, será un mito para él, no estará sometido a las leyes, sino que las leyes se le someterá. Para los millonarios no existen tribunales ni sanciones.»

El porvenir de la nación y la solución de sus problemas no pueden seguir dependiendo del interés egoísta de una docena de financieros, de los fríos cálculos sobre ganancias que tracen en sus despachos de aire acondicionado diez o doce magnates. El país no puede seguir de rodillas implorando los milagros de unos cuantos becerros de oro que, como aquél del Antiguo Testamento que derribó la ira del profeta, no hacen milagros de ninguna clase. Los problemas de la República sólo tienen solución si nos dedicamos a luchar por ella con la misma energía, honradez y patriotismo que invirtieron nuestros libertadores en crearla. Y no es con estadistas al estilo de Carlos Saladrigas, cuyo estadismo consiste en dejarlo todo tal cual está y pasarse la vida farfullando sandeces sobre la «libertad absoluta de empresa», «garantías al capital de inversión» y la «ley de la oferta y la demanda», como habrán de resolverse tales problemas. En un palacete de la Quinta Avenida, estos ministros pueden charlar alegremente hasta que no quede ya ni el polvo de los huesos de los que hoy reclaman soluciones urgentes. Y en el mundo actual ningún problema social se resuelve por generación espontánea.

Un gobierno revolucionario con el respaldo del pueblo y el respeto de la nación después de limpiar las instituciones de funcionarios venales y corrompidos, procedería inmediatamente a industrializar el país, movilizando todo el capital inactivo que pasa actualmente de mil quinientos millones a través del Banco Nacional y el Banco de Fomento Agrícola e Industrial y sometiendo la magna tarea al estudio, dirección, planificación y realización por técnicos y hombres de absoluta competencia, ajenos por completo a los manejos de la política.

Un gobierno revolucionario, después de asentar sobre sus parcelas con carácter de dueños a los cien mil agricultores pequeños que hoy pagan rentas, procedería a concluir definitivamente el problema de la tierra, primero: estableciendo como ordena la Constitución un máximo de extensión para cada tipo de empresa agrícola y adquiriendo el exceso por vía de expropiación, reivindicando las tierras usurpadas al Estado, desecando marismas y terrenos pantanosos, plantando enormes viveros y reservando zonas para la repoblación forestal; segundo: repartiendo el resto disponible entre familias campesinas con preferencia a las más numerosas, fomentando cooperativas de agricultores para la utilización común de equipos de mucho costo, frigoríficos y una misma dirección profesional técnica en el cultivo y la crianza y facilitando, por último, recursos, equipos, protección y conocimientos útiles al campesinado.

Un gobierno revolucionario resolvería el problema de la vivienda rebajando resueltamente el cincuenta por ciento de los alquileres, eximiendo de toda contribución a las casas habitadas por sus propios dueños, triplicando los impuestos sobre las casas alquiladas, demoliendo las infernales cuarterías para levantar en su lugar edificios modernos de muchas plantas y financiando la construcción de viviendas en toda la Isla en escala nunca vista, bajo el criterio de que si lo ideal en el campo es que cada familia posea su propia parcela, lo ideal en la ciudad es que cada familia viva en su propia casa o apartamento. Hay piedra suficiente y brazos de sobra para hacerle a cada familia cubana una vivienda decorosa. Pero si seguimos esperando por los milagros del becerro de oro, pasarán mil años y el problema estará igual. Por otra parte, las posibilidades de llevar corriente eléctrica hasta el último rincón de la Isla son hoy mayores que nunca, por cuanto es ya una realidad la aplicación de la energía nuclear a esa rama de la industria, lo cual abaratará enormemente su costo de producción.

Con estas tres iniciativas y reformas el problema del desempleo desaparecería automáticamente y la profilaxis y al lucha contra las enfermedades sería tarea mucho más fácil.

Finalmente, un gobierno revolucionario procedería a la reforma integral de nuestra enseñanza, poniéndola a tono con las iniciativas anteriores, para preparar debidamente a las generaciones que están llamadas a vivir en una patria más feliz. No se olviden las palabras del Apóstol: «Se está cometiendo en […] América Latina un error gravísimo: en pueblos que viven casi por completo de los productos del campo, se educa exclusivamente para la vida urbana y no se les prepara para la vida campesina.» «El pueblo más feliz es el que tenga mejor educados a sus hijos, en la instrucción del pensamiento y en la dirección de los sentimientos.» «Un pueblo instruido será siempre fuerte y libre.»

Pero el alma de la enseñanza es el maestro, y a los educadores en Cuba se les paga miserablemente; no hay, sin embargo, ser más enamorado de su vocación que el maestro cubano. ¿Quién no aprendió sus primeras letras en una escuelita pública? Basta ya de estar pagando con limosnas a los hombres y mujeres que tienen en sus manos la misión más sagrada del mundo de hoy y del mañana, que es enseñar. Ningún maestro debe ganar menos de doscientos pesos, como ningún profesor de segunda enseñanza debe ganar menos de trescientos cincuenta, si queremos que se dediquen enteramente a su elevada misión, si tener que vivir asediados por toda clase de mezquinas privaciones. Debe concedérseles además a los maestros que desempeñan su función en el campo, el uso gratuito de los medios de transporte; y a todos, cada cinco años por lo menos, un receso en sus tareas de seis meses con sueldo, para que puedan asistir a cursos especiales en el país o en el extranjero, poniéndose al día en los últimos conocimientos pedagógicos y mejorando constantemente sus programas y sistemas. ¿De dónde sacar el dinero necesario? Cuando no se lo roben, cuando no haya funcionarios venales que se dejen sobornar por las grandes empresas con detrimento del fisco, cuando los inmensos recursos de la nación estén movilizados y se dejen de comprar tanques, bombarderos y cañones en este país sin fronteras, sólo para guerrear contra el pueblo, y se le quiera educar en vez de matar, entonces habrá dinero de sobra.

Cuba podría albergar espléndidamente una población tres veces mayor; no hay razón, pues, para que exista miseria entre sus actuales habitantes. Los mercados debieran estar abarrotados de productos; las despensas de las casas debieran estar llenas; todos los brazos podrían estar produciendo laboriosamente. No, eso no es inconcebible. Lo inconcebible es que haya hombres que se acuesten con hambre mientras quede una pulgada de tierra sin sembrar; lo inconcebible es que haya niños que mueran sin asistencia médica, lo inconcebible es que el treinta por ciento de nuestros campesinos no sepan firmar, y el noventa y nueve por ciento no sepa de historia de Cuba; lo inconcebible es que la mayoría de las familias de nuestros campos estén viviendo en peores condiciones que los indios que encontró Colón al descubrir la tierra más hermosa que ojos humanos vieron.

A los que me llaman por esto soñador, les digo como Martí: «El verdadero hombre no mira de qué lado se vive mejor, sino de qué lado está el deber; y ése es […] el único hombre práctico cuyo sueño de hoy será la ley de mañana, porque el que haya puesto los ojos en las entrañas universales y visto hervir los pueblos, llameantes y ensangrentados, en la artesa de los siglos, sabe que el porvenir, sin una sola excepción, está del lado del deber.»

Únicamente inspirados en tan elevados propósitos, es posible concebir el heroísmo de los que cayeron en Santiago de Cuba. Los escasos medios materiales con que hubimos de contar, impidieron el éxito seguro. A los soldados les dijeron que Prío nos había dado un millón de pesos; querían desvirtuar el hecho más grave para ellos: que nuestro movimiento no tenía relación alguna con el pasado, que era una nueva generación cubana con sus propias ideas, la que se erguía contra la tiranía, de jóvenes que no tenían apenas siete años cuando Batista comenzó a cometer sus primeros crímenes en el año 34. La mentira del millón no podía ser más absurda: si con menos de veinte mil pesos armamos cientos sesenta y cinco hombres y atacamos un regimiento y un escuadrón, con un millón de pesos hubiéramos podido armar ocho mil hombres, atacar cincuenta regimientos, cincuenta escuadrones, y Ugalde Carrillo no se habría enterado hasta el domingo 26 de julio a las 5_15 de la mañana. Sépase que por cada uno que vino a combatir, se quedaron veinte perfectamente entrenados que no vinieron porque no había armas. Esos hombres desfilaron por las calles de La Habana con la manifestación estudiantil en el Centenario de Martí y llenaban seis cuadras en masa compacta. Doscientos más que hubieran podido venir o veinte granadas de mano en nuestro poder, y tal vez le habríamos ahorrado a este honorable tribunal tantas molestias.

Los políticos se gastan en sus campañas millones de pesos sobornando conciencias, y un puñado de cubanos que quisieron salvar el honor de la patria tuvo que venir a afrontar la muerte con las manos vacías por falta de recursos. Eso explica que al país lo hayan gobernado hasta ahora, no hombres generosos y abnegados, sino el bajo mundo de la politiquería, el hampa de nuestra vida pública.

Con mayor orgullo que nunca digo que consecuentes con nuestros principios, ningún político de ayer nos vi tocar a sus puertas pidiendo un centavo, que nuestros medios se reunieron con ejemplos de sacrificios que no tienen paralelo, como el de aquel joven, Elpidio Sosa, que vendió su empleo y se me presentó un día con trescientos pesos «para la causa»; Fernando Chenard, que vendió sus aparatos de su estudio fotográfico, con el que se ganaba la vida; Pedro Marrero, que empeñó su sueldo de muchos meses y fue preciso prohibirle que vendería también los muebles de su casa; Oscar Alcalde, que vendió su laboratorio de productos farmacéuticos; Jesús Montané, que entregó el dinero que había ahorrado durante más de cinco años; y así por el estilo muchos más, despojándose cada cual de lo poco que tenía.

Hace falta tener una fe muy grande en su patria para proceder así, y estos recuerdos de idealismo me llevaron directamente al más amargo capítulo de esta defensa: el precio que les hizo pagar la tiranía por querer librar a Cuba de la opresión y la injusticia.

¡Cadáveres amados los que un día
Ensueños fuisteis de la patria mía,
Arrojad, arrojad sobre mi frente
Polvo de vuestros huesos carcomidos!
¡Tocad mi corazón con vuestras manos!
¡Gemid a mis oídos!
¡Cada uno ha de ser de mis gemidos
Lágrimas de uno más de los tiranos!
¡Andad a mi rencor; vagad en tanto
Que mi ser vuestro espíritu recibe
Y dadme de las tumbas el espanto,
Que es poco ya para llorar el llanto
Cuando en infame esclavitud se vive!

Multiplicad por diez el crimen del 27 de noviembre de 1871 y tendréis los crímenes monstruosos y repugnantes del 26, 27, 28 y 29 de julio de 1953 en Oriente. Los hechos están recientes todavía, pero cuando los años pasen y el cielo de la patria se despeje, cuando los ánimos exaltados se aquieten y el miedo no turbe los espíritus, se empezará a ver en toda su espantosa realidad la magnitud de la masacre, y las generaciones venideras volverán aterrorizadas los ojos hacia este acto de barbarie sin precedentes en nuestra historia. Pero no quiero que la ira me ciegue, porque necesito toda la claridad de mi mente y la serenidad del corazón destrozado para exponer los hechos tal como ocurrieron, con toda sencillez, antes que exagerar el dramatismo, porque siento vergüenza, como cubano, que unos hombres sin entrañas, con sus crímenes incalificables, hayan deshonrado nuestra patria ante el mundo.

No fue nunca el tirano Batista un hombre de escrúpulos que vacilara antes de decir al pueblo la más fantástica mentira. Cuando quiso justificar el traidor cuartelazo del 10 de marzo, inventó un supuesto golpe militar que habría de ocurrir en el mes de abril y que «él quiso evitar para que no fuera sumida en sangre la república», historieta ridícula que no creyó nadie; y cuando quiso sumir en sangre la república y ahogar en el terror, la tortura y el crimen la justa rebeldía de una juventud que no quiso ser esclava suya, inventó entonces mentiras más fantásticas todavía. ¡Qué poco respeto se le tiene a un pueblo, cuando se le trata de engañar tan miserablemente! El mismo día que fui detenido, yo asumí públicamente la responsabilidad del movimiento armado del 26 de julio, y si una sola de las cosas que dijo el dictador contra nuestros combatientes en su discurso del 27 de julio hubiese sido cierta, bastaría para haberme quitado la fuerza moral en el proceso. Sin embargo, ¿por qué no se me llevó al juicio? ¿Por qué falsificaron certificados médicos? ¿Por qué se violaron todas las leyes del procedimiento y se descartaron escandalosamente todas las órdenes del tribunal? ¿Por qué se hicieron cosas nunca vistas en ningún proceso público a fin de evitar a toda costa mi comparecencia? Yo en cambio hice lo indecible por estar presente, reclamando del tribunal que se me llevase al juicio en cumplimiento estricto de las leyes, denunciando las maniobras estricto de las leyes, denunciando para impedirlo; quería discutir con ellos frente a frente y cara a cara. Ellos no quisieron: ¿Quién temía la verdad y quién no la temía?

Las cosas que afirmó el dictador desde el polígono del campamento de Columbia, serían dignas de risa si no estuviesen tan empapadas de sangre. Dijo que los atacantes eran un grupo de mercenarios entre los cuales había numerosos extranjeros; dijo que la parte principal del plan era un atentado contra él —él, siempre él—, como si los hombres que atacaron el baluarte del Moncada no hubieran podido matarlo a él y a veinte como él, de haber estado conformes con semejantes métodos; dijo que el ataque había sido fraguado por el ex presidente Prío y con dinero suyo, y se ha comprobado ya hasta la saciedad la ausencia absoluta de toda relación entre este movimiento y el régimen pasado; dijo que estábamos armados de ametralladoras y granadas de mano, y aquí los técnicos del Ejército han declarado que sólo teníamos una ametralladora degollado a la posta, y ahí han aparecido en el sumario los certificados de defunción y los certificados médicos correspondientes a todos los soldados muertos o heridos, de donde resulta que ninguno presentaba lesiones de arma blanca. Pero sobre todo, lo más importante, dijo que habíamos acuchillado a los enfermos del Hospital Militar, y los médicos de ese mismo hospital, ¡nada menos que los médicos del Ejército!, han declarado en el juicio que ese edificio nunca estuvo ocupado por nosotros, que ningún enfermo fue muerto o herido y que sólo hubo allí una baja, correspondiente a un empleado sanitario que se asomó imprudentemente por una ventana.

Cuando un jefe de Estado o quien pretende serlo hace declaraciones al país, no habla por hablar: alberga siempre algún propósito, persigue siempre un efecto, lo anima siempre una intención. Si ya nosotros habíamos sido militarmente vencidos, si ya no significábamos un peligro real para la dictadura, ¿por qué se nos calumniaba de ese modo? Si no está claro que era un discurso sangriento, si no es evidente que se pretendía justificar los crímenes que se estaban cometiendo desde la noche anterior y que se irían a cometer después, que hablen por mí los números: el 27 de julio, en su discurso desde el polígono militar, Batista dijo que los atacantes habíamos tenido treinta y dos muertos; al finalizar la semana los muertos ascendían a más de ochenta. ¿En qué batallas, en qué lugares, en qué combates murieron esos jóvenes? Antes de hablar Batista se habían asesinado más de veinticinco prisioneros; después que habló Batista se asesinaron cincuenta.

¡Qué sentido del honor tan grande el de esos militares modestos, técnicos y profesionales del Ejército, que al comparecer ante el tribunal no desfiguraron los hechos y emitieron sus informes ajustándose a la estricta verdad! ¡Ésos sí son militares que honran el uniforme, ésos sí son hombres! Ni el militar verdadero ni el verdadero hombre es capaz fe manchar su vida con la mentira o el crimen. Yo sé que están terriblemente indignados con los bárbaros asesinatos que se cometieron, yo sé que sienten con repugnancia y vergüenza el olor a sangre homicida que impregna hasta la última piedra del cuartel Moncada.

Emplazo al dictador a que repita ahora, si puede, sus ruines calumnias por encima del testimonio de esos honorables militares, lo emplazo a que justifique ante el pueblo de Cuba su discurso del 27 de julio, ¡que no se calle, que hable!, que digan quiénes son los asesinos, los despiadados, los inhumanos, que diga si la Cruz de Honor que fue a ponerles en el pecho a los héroes de la masacre era para premiar los crímenes repugnantes que se cometieron; que asuma desde ahora la responsabilidad ante la historia y no pretenda decir después que fueron los soldados sin órdenes suyas, que explique a la nación los setenta asesinatos; ¡fue mucha la sangre! La nación necesita una explicación, la nación lo demanda, la nación lo exige.

Se sabía que en 1933, al finalizar el combate del hotel Nacional, algunos oficiales fueron asesinados después de rendirse, lo cual motivó una enérgica protesta de la revista Bohemia; se sabía también que después de capitulado el fuerte de Atarés las ametralladoras de los sitiadores barrieron una fila de prisioneros y que un soldado, preguntando quién era Blas Hernández, lo asesinó disparándole un tiro en pleno rostro, soldado que en premio de su cobarde acción fue ascendido a oficial. Era conocido que el asesinato de prisioneros está fatalmente unido en la historia de Cuba al nombre de Batista. ¡Torpe ingenuidad nuestra que no lo comprendimos claramente! Sin embargo, en aquellas ocasiones los hechos ocurrieron en cuestión de minutos, no más que lo de una ráfaga de ametralladoras cuando los ánimos estaban todavía exaltados, aunque nunca tendrá justificación semejante proceder.

No fue así en Santiago de Cuba. Aquí todas las formas de crueldad, ensañamiento y barbarie fueron sobrepasadas. No se mató durante un minuto, una hora o un día entero, sino que en una semana completa, los golpes, las torturas, los lanzamientos de azotea y los disparos no cesaron un instante como instrumentos de exterminio manejados por artesanos perfectos del crimen. El cuartel Moncada se convirtió en un taller de tortura y de muerte, y unos hombres indignos convirtieron el uniforme militar en delantales de carniceros. Los muros se salpicaron de sangre; en las paredes las balas quedaron incrustadas con fragmentos de piel, sesos y cabellos humanos, chamusqueados por los disparos a boca de jarro, y el césped se cubrió de oscura y pegajosa sangre. Las manos criminales que rigen los destinos de Cuba habían escrito para los prisioneros a la entrada de aquel antro de muerte, la inscripción del infierno: «Dejad toda esperanza.»

No cubrieron ni siquiera las apariencias, no se preocuparon lo más mínimo por disimular lo que estaban haciendo: creían haber engañado al pueblo con sus mentiras y ellos mismos terminaron engañándose. Se sintieron amos y señores del universo, dueños absolutos de la vida y la muerte humana. Así, el susto de la madrugada lo disiparon en un festín de cadáveres, en una verdadera borrachera de sangre.

Las crónicas de nuestra historia, que arrancan cuatro siglos y medio atrás, nos cuentan muchos hechos de crueldad, desde las matanzas de indios indefensos, las atrocidades de los piratas que asolaban las costas, las barbaridades de los guerrilleros en la lucha de la independencia, los fusilamientos de prisioneros cubanos por el ejército de Weyler, los horrores del machadato, hasta los crímenes de marzo del 35; pero con ninguno se escribió una página sangrienta tan triste y sombría, por el número de víctimas y por la crueldad de sus victimarios, como en Santiago de Cuba. Sólo un hombre en todos esos siglos ha manchado de sangre dos épocas distintas de nuestra existencia histórica y ha clavado sus garras en la carne de dos generaciones de cubanos. Y para derramar este río de sangre sin precedentes esperó que estuviésemos en el Centenario del Apóstol y acabada de cumplir cincuenta años la república que tantas vidas costó para la libertad, porque pesa sobre un hombre que había gobernado ya como amo durante once largos años este pueblo que por tradición y sentimiento ama la libertad y repudie el crimen con toda su alma, un hombre que no ha sido, además, ni leal, ni sincero, ni honrado, ni caballero un solo minuto de su vida pública.

No fue suficiente la traición de enero de 1934, los crímenes de marzo de 1935, y los cuarenta millones de fortuna que coronaron la primera etapa; era necesaria la traición de marzo de 1952, los crímenes de julio de 1953 y los millones que sólo el tiempo dirá. Dante dividió su infierno en nueve círculos: puso en el séptimo a los criminales, puso en el octavo a los ladrones y puso en el noveno a los traidores. ¡Duro dilema el que tendrían los demonios para buscar un sitio adecuado al alma de este hombre… si este hombre tuviera alma! Quien alentó los hechos atroces de Santiago de Cuba, no tiene entrañas siquiera.

Conozco muchos detalles de la forma en que se realizaron esos crímenes por boca de algunos militares que,. llenos de vergüenza, me refirieron las escenas de que habían sido testigos.

Terminado el combate se lanzaron como fieras enfurecidas sobre la ciudad de Santiago de Cuba y contra la población indefensa saciaron las primeras iras. En plena calle y muy lejos del lugar donde fue la lucha le atravesaron el pecho de un balazo a un niño inocente que jugaba junto a la puerta de su casa, y cuando el padre se acercó para recogerlo, le atravesaron la frente con oro balazo. Al «Niño» Cala, que iba para su casa con un cartucho de pan en las manos, lo balacearon sin mediar palabra. Sería interminable referir los crímenes y atropellos que se cometieron contra la población civil. Y si de esta forma actuaron con los que no habían participado en la acción, ya puede suponerse la horrible suerte que corrieron los prisioneros participantes o que ellos creían que habían participado: porque así como en esta causa involucraron a muchas personas ajenas por completo a los hechos, así también mataron a muchos de los prisioneros detenidos que no tenían nada que ver con el ataque; éstos no están incluidos en las cifras de víctimas que han dado, las cuales se refieren exclusivamente a los hombres nuestros. Algún día se sabrá el número total de inmolados.

El primer prisionero asesinado fue nuestro médico, el doctor Mario Muñoz, que no llevaba armas ni uniforme y vestía su bata de galeno, un hombre generoso y competente que hubiera atendido con la misma devoción tanto al adversario como al amigo herido. En el camino del Hospital Civil al cuartel le dieron un tiro por la espalda y allí lo dejaron tendido boca abajo en un charco de sangre. Pero la matanza en masa de prisioneros no comenzó hasta pasadas las 3:00 de la tarde. Hasta esa hora esperaron órdenes. Llegó entonces de La Habana el general Martín Díaz Tamayo, quien trajo instrucciones concretas salidas de una reunión donde se encontraban Batista, el jefe del Ejército, el jefe del SIM, el propio Díaz Tamayo y oros. Dijo que «era una vergüenza y un deshonor para el Ejército haber tenido en el combate tres veces más bajas que los atacantes y que había que matar diez prisioneros por cada soldado muerto». ¡Ésta fue la orden!.

En todo grupo humano hay hombres que bajos instintos, criminales natos, bestias portadoras de todos los atavismos ancestrales revestidas de forma humana, monstruos refrenados por la disciplina y el hábito social, pero que si se les da a beber sangre en un río no cesarán hasta que los haya secado. Lo que estos hombres necesitan precisamente era esa orden. En sus manos precio lo mejor de Cuba: lo más valiente, lo más honrado, lo más idealista. El tirano los llamó mercenarios, y allí estaban ellos muriendo como héroes en manos de hombres que cobran un sueldo de la República y que con las armas que ella les entregó para que la defendieran sirven los intereses de una pandilla y asesinan a los mejores ciudadanos.

En medio de las torturas les ofrecían la vida si traicionando su posición ideológica se prestaban a declarar falsamente que Prío les había dado el dinero, y como ellos rechazaban indignados la proposición, continuaban torturándolos horriblemente. Les trituraron los testículos y les arrancaron los ojos, pero ninguno claudicó, ni se oyó un lamento ni una súplica: aun cuando los habían privado de sus órganos viriles, seguían siendo mil veces más hombres que todos sus verdugos juntos. Las fotografías no mientan y esos cadáveres aparecen destrozados. Ensayaron otros medios; no podían con el valor de los hombres y probaron el valor de las mujeres. Con un ojo humano ensangrentado en las manos se presentaron un sargento y varios hombres en el calabozo donde se encontraban las compañeras Melba Hernández y Haydée Santamaría, y dirigiéndose a la última mostrándole el ojo, le dijeron: «Este es de tu hermano, si tú no dices lo que no quiso decir, le arrancaremos el otro.» Ella, que quería a su valiente hermano por encima de todas las cosas, les contestó llena de dignidad: «Si ustedes le arrancaron un ojo y él no lo dijo, mucho menos lo diré yo.» Más tarde volvieron y las quemaron en los brazos con colillas encendidas, hasta que por último, llenos de despecho, le dijeron nuevamente a la joven Haydée Santamaría: «Ya no tienes novio porque te lo hemos matado también.» Y ella les contestó imperturbable otra vez: «Él no está muerto, porque morir por la patria es vivir.» Nunca fue puesto en un lugar tan alto de heroísmo y dignidad el nombre de la mujer cubana.

No respetaron ni siquiera a los heridos en el combate que estaban recluidos en distintos hospitales de la ciudad, adonde los fueron a buscar como buitres que siguen la presa. En el Centro Gallego penetraron hasta el salón de operaciones en el instante mismo que recibían transfusión de sangre dos heridos graves; los arrancaron de las mesas y como no podían estar en pie, los llevaron arrastrando hasta la planta baja donde llegaron cadáveres.

No pudieron hacer lo mismo en la Colonia Española, donde estaban recluidos los compañeros Gustavo Arcos y José Ponce, porque se los impidió valientemente el doctor Posada diciéndoles que tendrían que pasar sobre su cadáver.

A Pedro Miret, Abelardo Crespo y Fidel Labrador les inyectaron aire y alcanfor en las venas para matarlos en el Hospital Militar. Deben sus vidas al capitán Tamayo, médico del Ejército y verdadero militar de honor, que a punta de pistola se los arrebató a los verdugos y los trasladó al Hospital Civil. Estos cinco jóvenes fueron los únicos heridos que pudieron sobrevivir.

Por las madrugadas eran sacados del campamento grupos de hombres y trasladados en automóviles a Siboney, La Maya, Songo y otros lugares, donde se les bajaba atados y amordazados, ya deformados por las torturas, para matarlos en parajes solitarios. Después los hacían constar como muertos en combate con el Ejército. Esto lo hicieron durante varios días y muy pocos prisioneros de los que iban siendo detenidos sobrevivieron. A muchos los obligaron antes a cavar su propia sepultura. Uno de los jóvenes, cuando realizaba aquella operación, se volvió y marcó en el rostro con la pica a uno de los asesinos. A otros, inclusive, los enterraron vivos con las manos atadas a la espalda. Muchos lugares solitarios sirven de cementerio a los valientes. Solamente en el campo de tiro del Ejército hay cinco enterrados. Algún día serán desenterrados y llevados en hombros del pueblo hasta el monumento que, junto a la tumba de Martí, la patria libre habrá de levantarles a los «Mártires del Centenario».

El último joven que asesinaron en la zona de Santiago de Cuba fue Marcos Martí. Lo habían detenido en una cueva en Siboney el jueves 30 por la mañana junto con el compañero Ciro Redondo. Cuando los llevaban caminando por la carretera con los brazos en alto, le dispararon al primero un tiro por la espalda y ya en el suelo lo remataron con varias descargas más. Al segundo lo condujeron hasta el campamento; cuando lo vio el comandante Pérez Chaumont exclamó: «¡Y a éste para qué me lo han traído!» El tribunal pudo escuchar la narración del hecho por boca de este joven que sobrevivió gracias a lo que Pérez Chaumont llamó «una estupidez de los soldados».

La consigna era general en toda la provincia. Diez días después del 26, un periódico de esta ciudad publicó la noticia de que, en la carretera de Manzanillo a Bayamo, habían aparecido dos jóvenes ahorcados. Más tarde se supo que eran los cadáveres de Hugo Camejo y Pedro Véliz. Allí también ocurrió algo extraordinario; las víctimas eran tres; los habían sacado del cuartel de Manzanillo a las 2:00 de la madrugada; en un punto de la carretera los bajaron y después de golpearlos hasta hacerles perder el sentido, los estrangularon con una soga. Pero cuando ya los habían dejado por muertos, uno de ellos, Andrés García, recobró el sentido, buscó refugio en casa de un campesino y gracias a ello también el tribunal pudo conocer con todo lujo de detalles el crimen. Este joven fue el único sobreviviente de todos los prisioneros que se hicieron en la zona de Bayamo.

Cerca del río Cauto, en un lugar conocido por Barrancas, yacen en el fondo de un pozo ciego los cadáveres de Raúl de Aguiar, Armando Valle y Andrés Valdés, asesinados a medianoche en el camino de Alto Cedro a Palma Soriano por el sargento Montes de Oca, jefe de puesto del cuartel de Miranda, el cabo Maceo y el teniente jefe de Alto Cedro, donde aquéllos fueron detenidos.

En los anales del crimen merece mención de honor el sargento Eulalio González, del cuartel Moncada, apodado «El Tigre». Este hombre no tenía después el menor empacho para jactarse de sus tristes hazañas. Fue él quien con sus propias manos asesinó a nuestro compañero Abel Santamaría. Pero no estaba satisfecho. Un día en que volvía de la prisión de Boniato, en cuyos patios sostiene una cría de gallos finos, montó el mismo ómnibus donde viajaba la madre de Abel. Cuando aquel monstruo comprendió de quien se trataba, comenzó a referir en alta voz sus proezas y dijo bien alto para que lo oyera la señora vestida de luto: «Pues yo sí saqué muchos ojos y pienso seguirlos sacando.» Los sollozos de aquella madre ante la afrenta cobarde que le infería el propio asesino de su hijo, expresan mejor que ninguna palabra el oprobio moral sin precedentes que está sufriendo nuestra patria. A esas mismas madres, cuando iban al cuartel Moncada preguntando por sus hijos, con cinismo inaudito les contestaban: «¡Cómo no, señora!; vaya a verlo al hotel Santa Ifigenia donde se lo hemos hospedado.» ¡O Cuba no es Cuba, o los responsables de estos hechos tendrán que sufrir un escarmiento terrible! Hombres desalmados que insultaban groseramente al pueblo cuando se quitaban los sombreros al paso de los cadáveres de los revolucionarios.

Tantas fueron las víctimas que todavía el gobierno no se ha atrevido a dar las listas completas, saben que las cifras no guardan proporción alguna. Ellos tienen los nombres de todos los muertos porque antes de asesinar a los prisioneros les tomaban las generales. Todo ese largo trámite de identificación a través del Gabinete Nacional fue pura pantomima; y hay familias que no saben todavía la suerte de sus hijos. Si ya han pasado casi tres meses, ¿por qué no se dice la última palabra?

Quiero hacer constar que a los cadáveres se les registraron los bolsillos buscando hasta el último centavo y se les despojó de las prendas personales, anillos y relojes, que hoy están usando descaradamente los asesinos.

Gran parte de lo que acabo de referir ya lo sabíais vosotros, señores magistrados, por las declaraciones de mis compañeros. Pero véase cómo no han permitido venir a este juicio a muchos testigos comprometedores y que en cambio asistieron a las sesiones del otro juicio. Faltaron, por ejemplo, todas las enfermeras del Hospital Civil, pese a que están aquí al lado nuestro, trabajando en el mismo edificio donde se celebra esta sesión; no las dejaron comparecer para que no pudieran afirmar ante el tribunal, contestando a mis preguntas, que aquí fueron detenidos veinte hombres vivos, además del doctor Mario Muñoz. Ellos temían que el interrogatorio a los testigos yo pudiese hacer deducir por escrito testimonios muy peligrosos.

Pero vino el comandante Pérez Chaumont y no pudo escapar. Lo que ocurrió con este héroe de batallas contra hombres sin armas y maniatados, da idea de lo que hubiera pasado en el Palacio de Justicia si no me hubiesen secuestrado del proceso. Le pregunté cuántos hombres nuestros habían muerto en sus célebres combates de Siboney. Titubeó. Le insistí, y me dijo por fin que veintiuno. Como yo sé que esos combates no ocurrieron nunca, le pregunté cuántos heridos habíamos tenido. Me contestó que ninguno: todos eran muertos. Por eso, asombrado, le repuse que si el Ejército estaba usando armas atómicas. Claro que donde hay asesinados a boca de jarro no hay heridos. Le pregunté después cuántas bajas había tenido el Ejército. Me contestó que dos heridos. Le pregunté por último que si alguno de esos heridos había muerto, y me dijo que no. Esperé. Desfilaron más tarde todos los heridos del Ejército y resultó que ninguno lo había sido en Siboney. Ese mismo comandante Pérez Chaumont, que apenas se ruborizaba de haber asesinado veintiún jóvenes indefensos, ha construido en la playa de Ciudamar un palacio que vale más de cien mil pesos. Sus ahorritos en sólo unos meses de marzato. ¡Y si eso ha ahorrado el comandante, cuánto habrán ahorrado los generales!.

Señores magistrados: ¿Dónde están nuestros compañeros detenidos los días 26, 27, 28 y 29 de julio, que se sabe pasaban de sesenta en la zona de Santiago de Cuba? solamente tres y las dos muchachas han comparecido, los demás sancionados fueron todos detenidos más tarde. ¿Dónde están nuestros compañeros heridos? Solamente cinco han aparecido: al resto lo asesinaron también. Las cifras son irrebatibles. Por aquí, en cambio, han desfilado veinte militares que fueron prisioneros nuestros y que según sus propias palabras no recibieron ni una ofensa. Por aquí han desfilado treinta heridos del Ejército, muchos de ellos en combates callejeros, y ninguno fue rematado. Si el Ejército tuvo diecinueve muertos y treinta heridos, ¿cómo es posible que nosotros hayamos tenido ochenta muertos y cinco heridos? ¿Quién vio nunca combates de veintiún muertos y ningún herido como los famosos de Pérez Chaumont?

Ahí están las cifras de bajas en los recios combates de la Columna Invasora en la guerra del 95, tanto aquellos en que salieron victoriosas como en los que fueron vencidas las armas cubanas: combate de Los Indios, en Las Villas: doce heridos, ningún muerto; combate de Mal Tiempo: cuatro muertos, veintitrés heridos; combate de Calimete: dieciséis muertos, sesenta y cuatro heridos; combate de La Palma: treinta y nueve muertos, ochenta y ocho heridos; combate de Cacarajícara: cinco muertos, trece heridos; combate del Descanso: cuatro muertos, cuarenta y cinco heridos; combate de San Gabriel del Lombillo: dos muertos, dieciocho heridos… en todos absolutamente el número de heridos es dos veces, tres veces y hasta diez veces mayor que el de muertos. No existían entonces los modernos adelantos de la ciencia médica que disminuyen la proporción de muertos. ¿Cómo puede explicarse la fabulosa proporción de dieciséis muertos por un herido, si no es rematando a éstos en los mismos hospitales y asesinando después a los indefensos prisioneros? Estos números hablan sin réplica posible.

«Es una vergüenza y un deshonor para el Ejército haber tenido en el combate tres veces más bajas que los atacantes; hay que matar diez prisioneros por cada soldado muerto…» Ése es el concepto que tienen del honor los cabos furrieles ascendidos a generales del 10 de marzo, y ése es el honor que le quieren imponer al Ejército nacional. Honor falso, honor fingido, honor de apariencia que se basa en la mentira, la hipocresía y el crimen; asesinos que amasan con sangre una careta de honor. ¿Quién les dijo que morir peleando es un deshonor? ¿Quién les dijo que el honor de un Ejército consiste en asesinar heridos y prisioneros de guerra?

En las guerras los ejércitos que asesinan a los prisioneros se han ganado siempre el desprecio y la execración del mundo. Tamaña cobardía no tiene justificación ni aun tratándose de enemigos de la patria invadiendo el territorio nacional. Como escribió un libertador de la América del Sur, «ni la más estricta obediencia militar puede cambiar la espada del soldado en cuchilla de verdugo.» El militar de honor no asesina al prisionero indefenso después del combate, sino que lo respeta; no remata al herido, sino que lo ayuda; impide el crimen y si no puede impedirlo hace como aquel capitán español que al sentir los disparos con que fusilaban a los estudiantes quebró indignado su espada y renunció a seguir sirviendo a aquel ejército.

Los que asesinaron a los prisioneros no se comportaron como dignos compañeros de los que murieron. Yo vi muchos soldados combatir con magnífico valor, como aquéllos de la patrulla que dispararon contra nosotros sus ametralladoras en un combate casi cuerpo a cuerpo o aquel sargento que desafiando la muerte se apoderó de la alarma para movilizar el campamento. Unos están vivos, me alegro; otros están muertos; sólo siento que hombres valerosos caigan defendiendo una mala causa. Cuando Cuba sea libre, debe respetar, amparar y ayudar también a las mujeres y los hijos de los valientes que cayeron frente a nosotros. Ellos son inocentes de las desgracias de Cuba, ellos son otras tantas víctimas de esta nefasta situación.

Pero el honor que ganaron los soldados para las armas murieron en combate lo mancillaron los generales mandando asesinar prisioneros después del combate. Hombres que se hicieron generales de la madrugada al amanecer sin haber disparado un tiro, que compraron sus estrellas con alta traición a la República, que mandan asesinar los prisioneros de un combate en que no participaron: ésos son los generales del 10 de marzo, generales que no habrían servido ni para arrear las mulas que cargaban la impedimenta del Ejército de Antonio Maceo.

Si el Ejército tuvo tres veces más bajas que nosotros fue porque nuestros hombres estaban magníficamente entrenados, como ellos mismos dijeron, y porque se habían tomado medidas tácticas adecuadas como ellos mismos reconocieron. Si el Ejército no hizo un papel más brillante, si fue totalmente sorprendido pese a los millones que se gasta el SIM en espionaje, si sus granadas de mano no explotaron porque estaban viejas, se debe a que tiene generales como Martín Díaz Tamayo y coroneles como Ugalde Carrillo y Alberto del Río Chaviano. No fueron diecisiete traidores metidos en las filas del Ejército como el 10 de marzo, sino ciento sesenta y cinco hombres que atravesaron la Isla de un extrema a otro para afrontar la muerte a cara descubierta. Si esos jefes hubieran tenido honor militar habrían renunciado a sus cargos en vez de lavar su vergüenza y su incapacidad personal en la sangre de los prisioneros.

Matar prisioneros indefensos y después decir que fueron muertos en combate, ésa es toda la capacidad militar de los generales del 10 de marzo. Así actuaban en los años más crueles de nuestra guerra de independencia los peores matones de Valeriano Weyler. Las Crónicas de la guerra nos narran el siguiente pasaje: «El día 23 de febrero entró en Punta Brava el oficial Baldomero Acosta con alguna caballería, al tiempo que, por el camino opuesto, acudía un pelotón del regimiento Pizarro al mando de un sargento, allí conocido por Barriguilla. Los insurrectos cambiaron algunos tiros con la gente de Pizarro, y se retiraron por el camino que une a Punta Brava con el caserío de Guatao. A los cincuenta hombres de Pizarro seguía una compañía de voluntarios de Marianao y otra del cuerpo de Orden Público, al mando del capitán Calvo […] Siguieron marcha hacia Guatao, y al penetrar la vanguardia en el caserío se inició la matanza contra el vecindario pacífico; asesinaron a doce habitantes del lugar. […] Con la mayor celeridad la columna que mandaba el capitán Calvo, echó mano a todos os vecinos que corrían por el pueblo, y amarrándolos fuertemente en calidad de prisioneros de guerra, los hizo marchar para La Habana. […] No saciados aún con los atropellos cometidos en las afueras de Guatao, llevaron a remate otra bárbara ejecución que ocasionó la muerte a uno de los presos y terribles heridas a los demás. El marqués de Cervera, militar palatino y follón, comunicó a Weyler la costosísima victoria obtenida por las armas españolas; pero el comandante Zugasti, hombre de pundonor, denunció al gobierno lo sucedido, y calificó de asesinatos de vecinos pacíficos las muertes perpetradas por el facineroso capitán Calvo y el sargento Barriguilla.

«La intervención de Weyler en este horrible suceso y su alborozo al conocer los pormenores de la matanza, se descubre de un modo palpable en el despacho oficial que dirigió al ministro de la Guerra a raíz de la cruenta inmolación. «Pequeña columna organizada por comandante militar Marianao con fuerzas de la guarnición, voluntarios y bomberos a las órdenes del capitán Calvo de Orden público, batió, destrozándolas, partidas de Villanueva y Baldomero Acosta cerca de Punta Brava (Guatao), causándoles veinte muertos, que entregó, para su enterramiento al alcalde Guatao, haciéndoles quince prisioneros, entre ellos un herido […] y suponiendo llevan muchos heridos; nosotros tuvimos un herido grave, varios leves y contusos. Weyler».»

¿En qué se diferencia este parte de guerra de Weyler de los partes del coronel Chaviano dando cuenta de las victorias del comandante Pérez Chaumont? Sólo en que Weyler comunicó veinte muertos y Chaviano comunicó veintiuno; Weyler menciona un soldado herido en sus filas, Chaviano menciona dos; Weyler habla de un herido y quince prisioneros en el campo enemigo, Chaviano no habla de heridos ni prisioneros.

Igual que admiré el valor de los soldados que supieron morir, admiro y reconozco que muchos militares se portaron dignamente y no se mancharon las manos en aquella orgía de sangre. No pocos prisioneros que sobrevivieron les deben la vida a la actitud honorable de militares como el teniente Sarría, el teniente Camps, el capitán Tamayo y otros que custodiaron caballerosamente a los detenidos. Si hombres como ésos no hubiesen salvado en parte el honor de las Fuerzas Armadas, hoy sería más honroso llevar arriba un trapo de cocina que un uniforme.

Para mis compañeros muertos no clamo venganza. Como sus vidas no tenían precio, no podrían pagarlas con las suyas todos los criminales juntos. No es con sangre como pueden pagarse las vidas de los jóvenes que mueren por el bien de un pueblo; la felicidad de ese pueblo es el único precio digno que puede pagarse por ellas.

Mis compañeros, además, no están ni olvidados ni muertos; viven hoy más que nunca y sus matadores han de ver aterrorizados cómo surge de sus cadáveres heroicos el espectro victorioso de su ideas. Que hable por mí el Apóstol: «Hay un límite al llanto sobre las sepulturas de los muertos, y es el amor infinito a la patria y a la gloria que se jura sobre sus cuerpos, y que no teme ni se abata ni se debilita jamás; porque los cuerpos de los mártires son el altar más hermoso de la honra.»

[…] Cuando se muere
En brazos de la patria agradecida,
La muerte acaba, la prisión se rompe;
¡Empieza, al fin, con el morir, la vida!

Hasta aquí me he concretado casi exclusivamente a los hechos. Como no olvido que estoy delante de un tribunal de justicia que me juzga, demostraré ahora que únicamente de nuestra parte está el derecho y que la sanción impuesta a mis compañeros y la que se pretende imponerme no tiene justificación ante la razón, ante la sociedad y ante la verdadera justicia.

Quiero ser personalmente respetuoso con los señores magistrados y os agradezco que no veáis en la rudeza de mis verdades ninguna animadversión contra vosotros. Mis razonamientos van encaminados sólo a demostrar lo falso y erróneo de la posición adoptada en la presente situación por todo el Poder Judicial, del cual cada tribunal no es más que una simple pieza obligada a marchar, hasta cierto punto, por el mismo sendero que traza la máquina, sin que ellos justifique, desde luego, a ningún hombre a actuar contra sus principios. Sé perfectamente que la máxima responsabilidad le cabe a la alta oligarquía que sin un gesto digno se plegó servilmente a los dictados del usurpador traicionando a la nación y renunciando a la independencia del Poder Judicial. Excepciones honrosas han tratado de remendar el maltrecho honor con votos particulares, pero el gesto de la exigua minoría apenas ha trascendido, ahogado por actitudes de mayorías sumisas y ovejunas. Este fatalismo, sin embargo, no me impedirá exponer la razón que me asiste. Si el traerme ante este tribunal no es más que pura comedia para darle apariencia de legalidad y justicia a lo arbitrario, estoy dispuesto a rasgar con mano firme el velo infame que cubre tanta desvergüenza. Resulta curioso que los mismos que me traen ante vosotros para que se me juzgue y condene no han acatado una sola orden de este tribunal.

Si este juicio, como habéis dicho, es el más importante que se ha ventilado ante un tribunal desde que se instauró la República, lo que yo diga aquí quizás se pierda en la conjura de silencio que me ha querido imponer la dictadura, pero sobre lo que vosotros hagáis, la posteridad volverá muchas veces los ojos. Pensad que ahora estáis juzgando a un acusado, pero vosotros, a su vez, seréis juzgados no una vez, sino muchas, cuantas veces el presente sea sometido a la crítica demoledora del futuro. Entonces lo que yo diga aquí se repetirá muchas veces, no porque se haya escuchado de mi boca, sino porque el problema de la justicia es eterno, y por encima de las opiniones de los jurisconsultos y teóricos, el pueblo tiene de ella un profundo sentido. Los pueblos poseen una lógica sencilla pero implacable, reñida con todo lo absurdo y contradictorio, y si alguno, además, aborrece con toda su alma el privilegio y la desigualdad, ése es el pueblo cubano. Sabe que la justicia se representa con una doncella, una balanza y una espada. Si la ve postrarse cobarde ante unos y blandir furiosamente el arma sobre otros, se la imaginará entonces como una mujer prostituida esgrimiendo un puñal. Mi lógica, es la lógica sencilla del pueblo.

Os voy a referir una historia. Había una vez una república. Tenía su Constitución, sus leyes, sus libertades, Presidente, Congreso, tribunales; todo el mundo podría reunirse, asociarse, hablar y escribir con entera libertad. El gobierno no satisfacía al pueblo, pero el pueblo podía cambiarlo y ya sólo faltaban unos días para hacerlo. Existía una opinión pública respetada y acatada y todos los problemas de interés colectivo eran discutidos libremente. Había partidos políticos, horas doctrinales de radio, programas polémicos de televisión, actos públicos, y en el pueblo palpitaba el entusiasmo. Este pueblo había sufrido mucho y si no era feliz, deseaba serlo y tenía derecho a ello. Lo habían engañado muchas veces y miraba el pasado con verdadero terror. Creía ciegamente que éste no podría volver; estaba orgulloso de su amor a la libertad y vivía engreído de que ella sería respetada como cosa sagrada; sentía una noble confianza en la seguridad de que nadie se atrevería a cometer el crimen de atentar contra sus instituciones democráticas. Deseaba un cambio, una mejora, un avance, y lo veía cerca. Toda su esperanza estaba en el futuro.

¡Pobre pueblo! Una mañana la ciudadanía se despertó estremecida; a las sombras de la noche los espectros del pasado se habían conjurado mientras ella dormía, y ahora la tenían agarrada por las manos, por los pies y por el cuello. Aquellas garras eran conocidas, aquellas fauces, aquellas guadañas de muerte, aquellas botas… No; no era una pesadilla; se trataba de la triste y terrible realidad: un hombre llamado Fulgencio Batista acababa de cometer el horrible crimen que nadie esperaba.

Ocurrió entonces que un humilde ciudadano de aquel pueblo, que quería creer en las leyes de la República y en la integridad de sus magistrados a quienes había visto ensañarse muchas veces contra los infelices, buscó un Código de Defensa Social para ver qué castigos prescribía la sociedad para el autor de semejante hecho, y encontró lo siguiente:

«Incurrirá en una sanción de privación de libertad de seis a diez años el que ejecutare cualquier hecho encaminado directamente a cambiar en todo o en parte, por medio de la violencia, la Constitución del Estado o la forma de gobierno establecida.»

«Se impondrá una sanción de privación de libertad de tres a diez años al autor de un hecho dirigido a promover un alzamiento de gentes armadas contra los Poderes Constitucionales del Estado. La sanción será de privación de libertad de cinco a veinte años si se llevare a efecto la insurrección».

«El que ejecutare un hecho con el fin determinado de impedir, en todo o en parte, aunque fuere temporalmente al Senado, a la cámara de Representantes, al Representantes, al Presidente de la República o al Tribunal Supremo de Justicia, el ejercicio de sus funciones constitucionales, incurrirá en un sanción de privación de libertad de seis a diez años.

«El que tratare de impedir o estorbar la celebración de elecciones generales; […] incurrirá en una sanción de privación de libertad de cuatro a ocho años.

«El que introdujere, publicare, propagare o tratare de hacer cumplir en Cuba, despacho, orden o decreto que tienda […] a provocar la inobservancia de las leyes vigentes, incurrirá en una sanción de privación de libertad de dos años a seis años.»

«El que sin facultad legar para ello ni orden del Gobierno, tomare el mando de tropas, plazas, fortalezas, puestos militares, poblaciones o barcos o aeronaves de guerra incurrirá en una sanción de privación de libertad de cinco a diez años.

«Igual sanción se impondrá al que usurpare el ejercicio de una función atribuida por la Constitución como propia de alguno de los Poderes del Estado.»

Sin decir una palabra a nadie, con el Código en una mano y los papeles en otra, el mencionado ciudadano se presentó en el viejo caserón de la capital donde funcionaba el tribunal competente, que estaba en la obligación de promover causa y castigar a los responsables de aquel hecho, y presentó un escrito denunciando los delitos y pidiendo para Fulgencio Batista y sus diecisiete cómplices la sanción de ciento ocho años de cárcel como ordenaba imponerle el Código de Defensa Social con todas las agravantes de reincidencia, alevosía y nocturnidad.

Pasaron los días y pasaron los meses. ¡Qué decepción! El acusado no era molestado, se paseaba por la República como un amo, lo llamaban honorable señor y general, quitó y puso magistrados, y nada menos que el día de la apertura de los tribunales se vio al reo sentado en el lugar de honor, entre los augustos y venerables patriarcas de nuestra justicia.

Pasaron otra vez los días y los meses. El pueblo se cansó de abusos y de burlas. ¡Los pueblos se cansan! Vino la lucha, y entonces aquel hombre que estaba fuera de la ley, que había ocupado el poder por la violencia, contra la voluntad del pueblo y agrediendo el orden legal, torturó, asesinó, encarceló y acusó ante los tribunales a los que habían ido a luchar por la ley y devolverle al pueblo su libertad.

Señores magistrados: Yo soy aquel ciudadano humilde que un día presentó inútilmente ante los tribunales para pedirles que castigaran a los ambiciosos que violaron las leyes e hicieron trizas nuestras instituciones,, y ahora, cuando es a mí a quien se acusa de querer derrocar este régimen ilegal y restablecer la Constitución legítima de la República, se me tiene setenta y seis días incomunicado en una celda, sin hablar con nadie ni ver siquiera a mi hijo; se me conduce por la ciudad entre dos ametralladoras de trípode, se me traslada a este hospital para juzgarme secretamente con toda severidad y un fiscal con el Código en la mano, muy solemnemente, pide para mí veintiséis años de cárcel.

Me diréis que aquella vez los magistrados de la República no actuaron porque se lo impedía la fuerza; entonces, confesadlo: esta vez también la fuerza os obligará a condenarme. La primera no pudisteis castigar al culpable; la segunda, tendréis que castigar al inocente. La doncella de la justicia, dos veces violada por la fuerza.

¡Y cuánta charlatanería para justificar lo injustificable, explicar lo inexplicable y conciliar lo inconciliable! Hasta que han dado por fin en afirmar, como suprema razón, que el hecho crea el derecho. Es decir que el hecho de haber lanzado los tanques y los soldados a la calle, apoderándose del Palacio Presidencial, la Tesorería de la República y los demás edificios oficiales, y apuntar con las armas al corazón del pueblo, crea el derecho a gobernarlo. El mismo argumento pudieron utilizar los nazis que ocuparon las naciones de Europa e instalaron en ellas gobiernos de títeres.

Admito y creo que la revolución sea fuerte de derecho; pero no podrá llamarse jamás revolución al asalto nocturno a mano armada del 10 de marzo. En el lenguaje vulgar, como dijo José Ingenieros, suele darse el nombre de revolución a los pequeños desórdenes que un grupo de insatisfechos promueve para quitar a los hartos sus prebendas políticas o sus ventajas económicas, resolviéndose generalmente en cambios de unos hombres por otros, en un reparto nuevo de empleos y beneficios. Ése no es el criterio del filósofo de la historia, no puede ser el del hombre de estudio.

No ya en el sentido de cambios profundos en el organismos social, ni siquiera en la superficie del pantano público se vio mover una ola que agitase la podredumbre reinante. Si en el régimen anterior había politiquería, ha multiplicado por diez el pillaje y ha duplicado por cien la falta de respeto a la vida humana.

Se sabía que Barriguilla había robado y había asesinado, que era millonario, que tenía en la capital muchos edificios de apartamentos, acciones numerosas en compañías extranjeras, cuentas fabulosas en bancos norteamericanos, que repartió bienes gananciales por dieciocho millones de pesos, que se hospedaba en el más lujoso hotel de los millonarios yanquis, pero lo que nunca podrá creer nadie es que Barriguilla fuera revolucionario. Barriguilla es el sargento de Weyler que asesinó doce cubanos en el Guatao… En Santiago de Cuba fueron setenta. De te fabula narratur.

Cuatro partidos políticos gobernaban el país antes del 10 de marzo: Auténtico, Liberal, Demócrata y Republicano. A los dos días del golpe se adhirió el Republicano; no había pasado un año todavía y ya el Liberal y el Demócrata estaban otra vez en el poder, Batista no restablecía la Constitución, no restablecía las libertades públicas, no restablecía el Congreso, no restablecía el voto directo, no restablecía en fin ninguna de las instituciones democráticas arrancadas al país, pero restablecía a Verdeja, Guas Inclán, Salvito García Ramos, Anaya Murillo, y con los altos jerarcas de los partidos tradicionales en el gobierno, a lo más corrompido, rapaz, conservador y antediluviano de la política cubana. ¡Ésta es la revolución de Barriguilla!

Ausente del más elemental contenido revolucionario, el régimen de Batista ha significado en todos los órdenes un retroceso de veinte años para Cuba. Todo el mundo ha tenido que pagar bien caro su regreso, pero principalmente las clases humildes que están pasando hambre y miseria mientras la dictadura que ha arruinado al país con la conmoción, la ineptitud y la zozobra, se dedica a la más repugnante politiquería, inventando fórmulas y más fórmulas de perpetuarse en el poder aunque tenga que ser sobre un montón de cadáveres y un mar de sangre.

Ni una sola iniciativa valiente ha sido dictada. Batista vive entregado de pies y manos a los grandes intereses, y no podía ser de otro modo, por su mentalidad, por la carencia total de ideología y de principios, por la ausencia absoluta de la fe, la confianza y el respaldo de las masas. Fue un simple cambio de manos y un reparto de botín entre los amigos, parientes, cómplices y la rémora de parásitos voraces que integran el andamiaje político del dictador. ¡Cuántos oprobios se le han hecho sufrir al pueblo para que un grupito de egoístas que no sienten por la patria la menor consideración puedan encontrar en la cosa pública un modus vivendi fácil y cómodo!.

¡Con cuánta razón dijo Eduardo Chibás en su postrer discurso que Batista alentaba el regreso de los coroneles, del palmacristi y de la ley de fuga! De inmediato después del 10 de marzo comenzaron a producirse otra vez actos verdaderamente vandálicos que se creían desterrados para siempre en Cuba: el asalto a la Universidad del Aire, atentado sin precedentes a una institución cultural, donde los gangsters del SIM se mezclaron con los mocosos de la juventud del PAU; el secuestro del periodista Mario Kuchilán, arrancado en plena noche de su hogar y torturado salvajemente hasta dejarlo casi desconocido; el asesinato del estudiante Rubén Batista y las descargas criminales contra una pacífica manifestación estudiantil junto al mismo paredón donde los voluntarios fusilaron a los estudiantes del 71; hombres que arrojaron la sangre de los pulmones ante los mismos tribunales de justicia por las bárbaras torturas que les habían aplicado en los cuerpos represivos, como en el proceso del doctor García Bárcena. Y no voy a referir aquí los centenares de casos en que grupos de ciudadanos han sido apaleados brutalmente sin distinción de hombres o mujeres, jóvenes o viejos. Todo esto antes del 26 de julio. Después, ya se sabe, ni siquiera el cardenal Arteaga se libró de actos de esta naturaleza. Todo el mundo sabe que fue víctima de los agentes represivos. Oficialmente afirmaron que era obra de una banda de ladrones. Por una vez dijeron la verdad, ¿qué otra cosa es este régimen?…

La ciudadanía acaba de contemplar horrorizada el caso del periodista que estuvo secuestrado y sometido a torturas de fuego durante veinte días. En cada hecho un cinismo inaudito, una hipocresía infinita: la cobardía de rehuir la responsabilidad y culpar invariablemente a los enemigos del régimen. Procedimientos de gobierno que no tienen nada que envidiarle a la peor pandilla de gangster. Hitler asumió la responsabilidad por las matanzas del 30 de junio de 1934 diciendo que había sido durante 24 horas el Tribunal Supremo de Alemania; los esbirros de esta dictadura, que no cabe compararla con ninguna otra por la baja, ruin y cobarde, secuestran, torturan, asesinan, y después culpan canallescamente a los adversarios del régimen. Son los métodos típicos del sargento Barriguilla.

En todos estos hechos que he mencionado, señores magistrados, ni una sola vez han aparecido los responsables para ser juzgados por los tribunales. ¡Cómo! ¿No era éste el régimen del orden, de la paz pública y el respeto a la vida humana?

Si todo esto he referido es para que se me diga si tal situación puede llamarse revolución engendradora de derecho; si es o no lícito luchar contra ella; si no han de estar muy prostituidos los tribunales de la República para enviar a la cárcel a los ciudadanos que quieren librar a su patria de tanta infamia.

Cuba está sufriendo un cruel e ignominioso despotismo, y vosotros no ignoráis que la resistencia frente al despotismo es legítima; éste es un principio universalmente reconocido y nuestra Constitución de 1940 lo consagró expresamente en el párrafo segundo del artículo 40: «Es legítima la resistencia adecuada para la protección de los derechos individuales garantizados anteriormente.» Más, aun cuando no lo hubiese consagrado nuestra ley fundamental, es supuesto sin el cual no puede concebirse la existencia de una colectividad democrática. El profesor Infiesta en su libro de derecho constitucional establece una diferencia entre Constitución Política y Constitución Jurídica, y dice que «a veces se incluyen en la Constitución Jurídica principios constitucionales que, sin ello, obligarían igualmente por el consentimiento del pueblo, como los principios de la mayoría o de la representación en nuestras democracias». El derecho de insurrección frente a la tiranía es uno de esos principios que, esté o no esté incluido dentro de la Constitución Jurídica, tiene siempre plena vigencia en una sociedad democrática. El planteamiento de esta cuestión ante un tribunal de justicia es uno de los problemas más interesantes del derecho público. Duguit ha dicho en su Tratado de Derecho Constitucional que «si la insurrección fracasa, no existirá tribunal que ose declarar que no hubo conspiración o atentado contra la seguridad del Estado porque el gobierno era tiránico y la intención de derribarlo era legítima». Pero fijaos bien que no dice «el tribunal no deberá», sino que «no existirá tribunal que ose declarar»; más claramente, que no habrá tribunal que se atreva, que no habrá tribunal lo suficientemente valiente para hacerlo bajo una tiranía. La cuestión no admite alternativa; si el tribunal es valiente y cumple con su deber, se atreverá.

Se acaba de discutir ruidosamente la vigencia de la Constitución de 1940; el Tribunal de Garantías Constitucionales y Sociales falló en contra de ella y a favor de los Estatutos; sin embargo, señores magistrados, yo sostengo que la constitución de 1940 sigue vigente. Mi afirmación podrá parecer absurda y extemporánea; pero no os asombréis, soy yo quien se asombra de que un tribunal de derecho haya intentado darle un vil cuartelazo a la Constitución legítima de la República. Como hasta aquí, ajustándome rigurosamente a los hechos, a la verdad y a la razón, demostraré lo que acabo de afirmar. El Tribunal de Garantías Constitucionales y Sociales fue instituido por el artículo 172 de la Constitución de 1940, complementado por la Ley Orgánica número 7 de 31 de mayo de 1949. Estas leyes, en virtud de las cuales fue creado, le concedieron, en materia de inconstitucionalidad, una competencia específica y determinada: resolver los recursos de inconstitucionalidad contra las leyes, decretos-leyes, resoluciones o actos que nieguen, disminuyan, restrinjan o adulteren los derechos y garantías constitucionales o que impidan el libre funcionamiento de los órganos del Estado. En el artículo 194 se establecía bien claramente: «Los jueces y tribunales están obligados a resolver los conflictos entre las leyes vigentes y la Constitución ajustándose al principio de que ésta prevalezca siempre sobre aquéllas.» De acuerdo, pues, con las leyes que le dieron origen, el Tribunal de Garantías Constitucionales y Sociales debía resolver siempre a favor de la Constitución. Si ese tribunal hizo prevalecer los Estatutos por encima de la Constitución de la República se salió por completo de su competencia y facultades, realizando, por tanto, un acto jurídicamente nulo. La decisión en sí misma, además, es absurda y lo absurdo no tiene vigencia ni de hecho ni de derecho, no existe ni siquiera metafísicamente. Por muy venerable que sea un tribunal no podrá decir que el círculo es cuadrado, o, lo que es igual, que el engendro grotesco del 4 de abril puede llamarse Constitución de un Estado.

Entendemos por Constitución la ley fundamental y suprema de una nación, que define su estructura política, regula el funcionamiento de los órganos del Estado y pone límites a sus actividades, ha de ser estable, duradera y más bien rígida. Los Estatutos no llenan ninguno de estos requisitos. Primeramente encierran una contradicción monstruosa, descarada y cínica en lo más esencial, que es lo referente a la integración de la República y el principio de la soberanía. El artículo 1 dice: «Cuba es un Estado independiente y soberano organizado como República democrática…» El Presidente de la República será designado por el Consejo de Ministros. ¿Y quién elige el Consejo de Ministros? El artículo 120, inciso 13: «Corresponde al Presidente nombrar y renovar libremente a los ministros, sustituyéndolos en las oportunidades que proceda.» ¿Quién elige a quién por fin? ¿No es éste el clásico problema del huevo y la gallina que nadie ha resuelto todavía?

Un día se reunieron dieciocho aventureros. El plan era asaltar la República con su presupuesto de trescientos cincuenta millones. Al amparo de la traición y de las sombras consiguieron su propósito: «¿Y ahora qué hacemos?» Uno de ellos les dijo a los otros: «Ustedes me nombran primer ministro y yo los nombro generales.» Hecho esto buscó veinte alabarderos y les dijo: «Yo los nombro ministros y ustedes me nombran presidente.» Así se nombraron unos a otros generales, ministros, presidente y se quedaron con el Tesoro y la República.

Y no es que se tratara de la usurpación de la soberanía por una sola vez para nombrar ministros, generales y presidente, sino que un hombre se declaró en unos estatutos dueño absoluto, no ya de la soberanía, sino de la vida y la muerte de cada ciudadano y de la existencia misma de la nación. Por eso sostengo que no solamente es traidora, vil, cobarde y repugnante la actitud del Tribunal de Garantías Constitucionales y Sociales, sino también absurda.

Hay en los Estatutos un artículo que ha pasado bastante inadvertido pero es el que da la clave de esta situación y del cual vamos a sacar conclusiones decisivas. Me refiero a la cláusula de reforma contenida en el artículo 257 y que dice textualmente: «Esta Ley Constitucional podrá ser reformada por el Consejo de Ministros con un quórum de las dos terceras partes de sus miembros.» Aquí la burla llegó al colmo. No es sólo que hayan ejercido la soberanía para imponer al pueblo una Constitución sin contar con su consentimiento y elegir un gobierno que concentra en sus manos todos los poderes, sino que por el artículo 257 hacen suyo definitivamente el atributo más esencial de la soberanía que es la facultad de reformar la ley suprema y fundamental de la nación, cosa que han hecho ya varias veces desde el 10 de marzo, aunque afirman con el mayor cinismo del mundo en el artículo 2 que la soberanía reside en el pueblo y de él dimanan todos los poderes. Si para realizar estas reformas basta la conformidad del Consejo de Ministros, queda entonces en manos de un solo hombre el derecho de hacer y deshacer la República, un hombre que es además el más indigno de los que han nacido en esta tierra. ¿Y esto fue lo aceptado por el Tribunal de Garantías Constitucionales, y es válido y es legal todo lo que ello se derive? Pues bien, veréis lo que aceptó: «Esta Ley Constitucional podrá ser reformada por el Consejo de Ministros con un quórum de las dos terceras partes de sus miembros.» Tal facultad no reconoce límites; al amparo de ella cualquier artículo, cualquier capítulo, cualquier título, la ley entera puede ser modificada. El artículo 1, por ejemplo, que ya mencioné, dice que Cuba es un Estado independiente y soberano organizado como República democrática —»aunque de hecho sea hoy una satrapía sangrienta»—; el artículo 3 dice que «el territorio de la República está integrado por la Isla de Cuba, la Isla de Pinos y las demás islas y cayos adyacentes…»; así sucesivamente. Batista y su Consejo de Ministros, al amparo del artículo 257, pueden modificar todos esos atributos, decir que Cuba no es ya una República, sino una Monarquía Hereditaria y ungirse él, Fulgencio Batista, Rey; pueden desmembrar el territorio nacional y vender una provincia a un país extraño como hizo Napoleón con la Louisiana; pueden suspender el derecho a la vida y, como Herodes, mandar a degollar los niños recién nacidos: todas estas medidas serían legales y vosotros tendríais que enviar a la cárcel a todo el que se opusiera, como pretendéis hacer conmigo en estos momentos. He puesto ejemplos extremos para que se comprenda mejor lo triste y humillante que se nuestra situación. ¡Y esas facultades omnímodas en manos de hombres que de verdad son capaces de vender la República con todos sus habitantes!

Si el Tribunal de Garantías Constitucionales aceptó semejante situación, ¿qué espera para colgar las togas? Es un principio elemental de derecho público que no existe la constitucionalidad allí donde el Poder Constituye y el Poder Legislativo residen en el mismo organismo. Si el Consejo de Ministros hace las leyes, los decretos, los reglamentos y al mismo tiempo tiene facultad de modificar la Constitución en diez minutos, ¡maldita la falta que nos hace un Tribunal de Garantías Constitucionales! Su fallo es, pues, irracional, inconcebible, contrario a la lógica y a las leyes de la República, que vosotros, señores magistrados, jurasteis defender. Al fallar a favor de los Estatutos no quedó abolida nuestra ley suprema; sino que el Tribunal de Garantías Constitucionales y Sociales se puso fuera de la Constitución, renunció a sus fueros, se suicidó jurídicamente. ¡Qué en paz descanse!

El derecho de resistencia que establece el artículo 40 de esa Constitución está plenamente vigente. ¿Se aprobó para que funcionara mientras la República marchaba normalmente? No, porque era para la Constitución lo que un bote salvavidas es para una nave en alta mar, que no se lanza al agua sino cuando la nave ha sido torpedeada por enemigos emboscados en su ruta. Traicionada la Constitución de la República y arrebatadas al pueblo todas sus prerrogativas, sólo le quedaba ese derecho, que ninguna fuerza le puede quitar, el derecho a resistir a la opresión y a la injusticia. Si alguna duda queda, aquí está un artículo del Código de Defensa Social, que no debió olvidar el señor fiscal, el cual dice textualmente: «Las autoridades de nombramiento del Gobierno o por elección popular que no hubieren resistido a la insurrección por todos los medios que estuvieren a su alcance, incurrirán en una sanción de interdicción especial de seis a diez años.» Era obligación de los magistrados de la República resistir el cuartelazo traidor del 10 de marzo. Se comprende perfectamente que cuando nadie ha cumplido con la ley, cuando nadie ha cumplido el deber, se envía a la cárcel a los únicos que han cumplido con la ley y el deber.

No podréis negarme que el régimen de gobierno que se le ha impuesto a la nación es indigno de su tradición y de su historia. En su libro. El espíritu de las leyes, que sirvió de fundamento a la moderna división de poderes, Montesquieu distingue por su naturaleza tres tipos de gobierno: «el Republicano, en que el pueblo entero o una parte del pueblo tiene el poder soberano; el Monárquico, en que uno solo gobierna pero con arreglo a Leyes fijas y determinadas; y el Despótico, en que uno solo, sin Ley y sin regla, lo hace todo sin más que su voluntad y su capricho.» Luego añade: «Un hombre al que sus cinco sentidos le dicen sin cesar que lo es todo, y que los demás no son nada, es naturalmente ignorante, perezoso, voluptuoso.» «Así como es necesaria la virtud en una democracia, el honor en una monarquía, hace falta el temor en un gobierno despótico; en cuanto a la virtud, no es necesaria, y en cuanto al honor, sería peligroso.»

El derecho de rebelión contra el despotismo, señores magistrados, ha sido reconocido, desde la más lejana antigüedad hasta el presente, por hombres de todas las doctrinas, de todas las ideas y todas las creencias.

En las monarquías teocráticas de las más remota antigüedad china, era prácticamente un principio constitucional que cuando el rey gobernase torpe y despóticamente, fuese depuesto y reemplazado por un príncipe virtuoso.

Los pensadores de la antigua India ampararon la resistencia activa frente a las arbitrariedades de la autoridad. Justificaron la revolución y llevaron muchas veces sus teorías a la práctica. Uno de sus guías espirituales decía que «una opinión sostenida por muchos es más fuerte que el mismo rey. La soga tejida por muchas fibras es suficiente para arrastrar a un león.»

Las ciudades estados de Grecia y la República Romana, no sólo admitían sino que apologetizaban la muerte violenta de los tiranos.

En la Edad Media, Juan de Salisbury en su Libro de hombre de Estado, dice que cuando un príncipe no gobierna con arreglo a derecho y degenera en tirano, es lícita y está justificada su deposición violenta. Recomienda que contra el tirano se use el puñal aunque no el veneno.

Santo Tomás de Aquino, en la Summa Theologíca, rechazó la doctrina del tiranicidio, pero sostuvo, sin embargo, la tesis de que los tiranos debían ser depuestos por el pueblo.

Martín Lutero proclamó que cuando un gobierno degenera en tirano vulnerando las leyes, los súbditos quedaban librados del deber de obediencia. Su discípulo Felipe Melanchton sostiene el derecho de resistencia cuando los gobiernos se convierten en tirano. Calvino, el pensador más notable de la Reforma desde el punto de vista de las ideas políticas, postula que el pueblo tiene derecho a tomar las armas para oponerse a cualquier usurpación.

Nada menos que un jesuita español de la época de Felipe II, Juan Mariana, en su libro De Rege et Regis Institutione, afirma que cuando el gobernante usurpa el poder, o cuando, elegido, rige la vida pública de manera tiránica, es lícito el asesinato por un simple particular, directamente, o valiéndose del engaño, con el menor disturbio posible.

El escritor francés Francisco Hotman sostuvo que entre gobernantes y súbditos existe el vínculo de un contrato, y que el pueblo puede alzarse en rebelión frente a la tiranía de los gobiernos cuando éstos violan aquel pacto.

Por esa misma época aparece también un folleto que fue muy leído, titulado Vindiciae Contra Tyrannos, firmado bajo el seudónimo de Stephanus Junius Brutus, donde se proclama abiertamente que es legítima la resistencia a los gobiernos cuando oprimen al pueblo y que era deber de los magistrados honorables encabezar la lucha.

Los reformadores escoceses Juan Knox y Juan Poynet sostuvieron este mismo punto de vista, y en el libro más importante de ese movimiento, escrito por Jorge Buchnam, se dice que si el gobierno logra el poder sin contar con el consentimiento del pueblo o rige los destinos de éste de una manera injusta y arbitraria, se convierte en tirano y puede ser destituido o privado de la vida en el último caso.

Juan Altusio, jurista alemán de principios del siglo XVII, en su Tratado de política, dice que la soberanía en cuanto autoridad suprema del Estado nace del concurso voluntario de todos sus miembros; que la autoridad suprema del Estado nace del concurso voluntario del gobierno arranca del pueblo y que su ejercicio injusto, extralegal o tiránico exime al pueblo del deber de obediencia y justifica la resistencia y la rebelión.

Hasta aquí, señores magistrados, he mencionado ejemplos de la Antigüedad, la Edad Media y de los primeros tiempos de la Edad Moderna: escritores de todas las ideas y todas las creencias. Más, como veréis, este derecho está en la raíz misma de nuestra existencia política, gracias a él vosotros podéis vestir hoy esas togas de magistrados cubanos que ojalá fueran para la justicia.

Sabido es que en Inglaterra, en el siglo XVII, fueron destronados dos reyes, Carlos I y Jacobo II, por actos de despotismo. Estos hechos coincidieron con el nacimiento de la filosofía política liberal, esencia ideológica de una nueva clase social que pugnaba entonces por romper las cadenas del feudalismo. Frente a las tiranías de derecho divino esa filosofía opuso el principio del contrato social y el consentimiento de los gobernados, y sirvió de fundamento a la revolución inglesa de 1688, y a las revoluciones americana y francesa de 1775 y 1789. Estos grandes acontecimientos revolucionarios abrieron el proceso de liberación de las colonias españolas en América, cuyo último eslabón fue Cuba. En esta filosofía se alimentó nuestro pensamiento político y constitucional que fue desarrollándose desde la primera Constitución de Guáimaro hasta la del 1940, influida esta última ya por las corrientes socialistas del mundo actual que consagraron en ella el principio de la función social de la propiedad y el derecho inalienable del hombre a una existencia decorosa, cuya plena vigencia han impedido los grandes intereses creados.

El derecho de insurrección contra la tiranía recibió entonces su consagración definitiva y se convirtió en postulado esencial de la libertad política.

Ya en 1649 Juan Milton escribe que el poder político reside en el pueblo, quien puede nombrar y destituir reyes, y tiene el deber de separar a los tiranos.

Juan Locke en su Tratado de gobierno sostiene que cuando se violan los derechos naturales del hombre, el pueblo tiene el derecho y el deber de suprimir o cambiar de gobierno. «El único remedio contra la fuerza sin autoridad está en oponerle la fuerza.»

Juan Jacobo Rousseau dice con mucha elocuencia en su Contrato Social: «Mientras un pueblo se ve forzado a obedecer y obedece, hace bien; tan pronto como puede sacudir el yugo y lo sacude, hace mejor, recuperando su libertad por el mismo derecho que se la han quitado.» «El más fuerte no es nunca suficientemente fuerte para ser siempre el amo, si no transforma la fuerza en derecho y la obediencia en deber. […] La fuerza es un poder físico; no veo qué moralidad pueda derivarse de sus efectos. Ceder a la fuerza es un acto de necesidad, no de voluntad; todo lo más es un de prudencia. ¿En qué sentido podrá ser esto un deber?» «Renunciar a la libertad es renunciar a la calidad del hombre, a los derechos de la Humanidad, incluso a sus deberes. No hay recompensa posible para aquel que renuncia a todo. Tal renuncia es incomparable con la naturaleza del hombre, y quitar toda la libertad a la voluntad es quitar toda la moralidad a las acciones. En fin, es una convicción vana y contradictoria estipular por una parte con una autoridad absoluta y por otra con una obediencia sin límites…»

Thomas Paine dijo que «un hombre justo es más digno de respeto que un rufián coronado».

Sólo escritores reaccionarios se opusieron a este derecho de los pueblos, como aquel clérigo de Virginia, Jonathan Boucher, quien dijo que «El derecho a la revolución era una doctrina condenable derivada de Lucifer, el padre de las rebeliones».

La Declaración de Independencia del Congreso de Filadelfia el 4 de julio de 1776, consagró este derecho en un hermoso párrafo que dice: «Sostenemos como verdades evidentes que todos los hombres nacen iguales; que a todos les confiere su Creador ciertos derechos inalienables entre los cuales se cuentan la vida, la libertad y la consecución de la felicidad; que para asegurar estos derechos se instituyen entre los hombres gobiernos cuyos justos poderes derivan del consentimiento de los gobernados; que siempre que una forma de gobierno tienda a destruir esos fines, al pueblo tiene derecho a reformarla o abolirla, e instituir un nuevo gobierno que se funde en dichos principios y organice sus poderes en la forma que a su juicio garantice mejor su seguridad y felicidad.»

La famosa Declaración Francesa de los Derechos del Hombre legó a las generaciones venideras este principio: «Cuando el gobierno viola los derechos del pueblo, la insurrección es para éste el más sagrado de los derechos y el más imperioso de los deberes.» «Cuando una persona se apodera de la soberanía debe ser condenada a muerte por los hombres libres.»

Creo haber justificado suficientemente mi punto de vista: son más razones que las que esgrimió el señor fiscal para pedir que se me condene a veintiséis años de cárcel; todas asisten a los hombres que luchan por la libertad y la felicidad de un pueblo; ninguna a los que lo oprimen, envilecen y saquean despiadadamente; por eso yo he tenido que exponer muchas y él no pudo exponer una sola. ¿Cómo justificar la presencia de Batista en el poder, al que llegó contra la voluntad del pueblo y violando por la traición y por la fuerza las leyes de la Revolución? ¿Cómo llamar revolucionario un gobierno donde se han conjugado los hombres, las ideas y los métodos más retrógrados de la vida pública? ¿Cómo considerar jurídicamente válida la alta traición de un tribunal cuya misión era defender nuestra Constitución? ¿Con qué derecho enviar a la cárcel a ciudadanos que vinieron a dar por el decoro de su patria su sangre y su vida? ¡Eso es monstruoso ante los ojos de la nación y los principios de la verdadera justicia!

Pero hay una razón que nos asiste más poderosa que todas las demás: somos cubanos, y ser cubano implica un deber, no cumplirlo es un crimen y es traición. Vivimos orgullosos de la historia de nuestra patria; la aprendimos en la escuela y hemos crecido oyendo hablar de libertad, de justicia y de derechos. Se nos enseñó a venerar desde temprano el ejemplo glorioso de nuestros héroes y de nuestros mártires. Céspedes, Agramonte, Maceo, Gómez y Martí fueron los primeros nombres que se grabaron en nuestro cerebro; se nos enseñó que el Titán había dicho que la libertad no se mendiga, sino que se conquista con el filo del machete; se nos enseñó que para la educación de los ciudadanos en la patria libre, escribió el Apóstol en su libro La Edad de Oro: «Un hombre que se conforma con obedecer a leyes injustas, y permite que pisen el país en que nació los hombres que se lo maltratan, no es un hombre honrado. […] En el mundo ha de haber cierta cantidad de decoro, como ha de haber cierta cantidad de luz. Cuando hay muchos hombres sin decoro, hay siempre otros que tienen en sí el decoro de muchos hombres. Ésos son los que se rebelan con fuerza terrible contra los que les roban a los pueblos su libertad, que es robarles a los hombres su decoro. En esos hombres van miles de hombres, va un pueblo entero, va la dignidad humana…» Se nos enseñó que el 10 de octubre y el 24 de febrero son efemérides gloriosas y de regocijo patrio porque marcan los días en que los cubanos se rebelaron contra el yugo de la infame tiranía; se nos enseñó a querer y defender la hermosa bandera de la estrella solitaria y a cantar todas las tardes un himno cuyos versos dicen que vivir en cadenas vivir en afrenta y oprobio sumidos, y que morir por la patria es vivir. Todo eso aprendimos y no lo olvidaremos aunque hoy en nuestra patria se esté asesinando y encarcelando a los hombres por practicar las ideas que les enseñaron desde la cuna. Nacimos en un país libre que nos legaron nuestros padres, y primero se hundirá la Isla en el mar antes que consintamos en ser esclavos de nadie.

Parecía que el Apóstol iba a morir en el año de su centenario, que su memoria se extinguiría para siempre, ¡tanta era la afrenta! Pero vive, no ha muerto, su pueblo es rebelde, su pueblo es digno, su pueblo su fiel a su recuerdo; hay cubanos que han caído defendiendo sus doctrinas, hay jóvenes que en magnífico desagravio vinieron a morir junto a su tumba, a darle su sangre y su vida para que él siga viviendo en el alma de la patria. ¡Cuba, qué sería de ti si hubieras dejado morir a tu Apóstol!

Termino mi defensa, no lo haré como hacen siempre todos los letrados, pidiendo la libertad del defendido; no puedo pedirla cuando mis compañeros están sufriendo ya en Isla de Pinos ignominiosa prisión. Enviadme junto a ellos a compartir su suerte, es inconcebible que los hombres honrados estén muertos o presos en una república donde está de presidente un criminal y un ladrón.

A los señores magistrados, mi sincera gratitud por haberme permitido expresarme libremente, sin mezquinas coacciones; no os guardo rencor, reconozco que en ciertos aspectos habéis sido humanos y sé que el presidente de este tribunal, hombre de limpia vida, no puede disimular su repugnancia por el estado de cosas reinantes que lo obliga a dictar un fallo injusto. Queda todavía a la Audiencia un problema más grave; ahí están las causas iniciadas por los setenta asesinatos, es decir, la mayor masacre que hemos conocido; los culpables siguen libres con un arma en la mano que es amenaza perenne para la vida de los ciudadanos; si no cae sobre ellos todo el peso de la ley, por cobardía o porque se lo impidan, y no renuncien en pleno todos los magistrados, me apiado de vuestras honras y compadezco la mancha sin precedentes que caerá sobre el Poder Judicial.

En cuanto a mí, sé que la cárcel será dura como no la ha sido nunca para nadie, preñada de amenazas, de ruin y cobarde ensañamiento, pero no la temo, como no temo la furia del tirano miserable que arrancó la vida a setenta hermanos míos. Condenadme, no importa, La historia me absolverá.

Pronunciado por Fidel Castro en el juicio del Moncada, el 16 de octubre de 1953

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aunque de hecho sea hoy una satrapía sangrienta

Ultima modificacion el Jueves, 26 de Julio de 2012 16:14

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 por Koldo Campos Sagaseta
Ahora que la condesa Aguirre afirma que “subsidios, subvenciones y mamandurrias tienen que acabarse”, que el presidente proclama que “haré lo que tenga que hacer aunque haya dicho que no lo iba a hacer” y que hasta el rey, aún convaleciente, en lugar de seguir de baja “tiene que currar”…

Cuando en el Estado español no existía la crisis sino una simple recesión, o desaceleración si lo prefiere, como consecuencia de burbujas inmobiliarias extranjeras que en absoluto podían afectarnos; cuando sólo a un imbécil podía ocurrírsele pensar que llegaran a acumularse cuatro millones de parados; cuando el Estado español se disponía a tomar asiento en los más selectos y privados clubes de las altas finanzas; cuando la infalible banca española se convertía en una obligada referencia a considerar como modelo por agencias internacionales y fondos monetarios; cuando la confianza en el Estado español era tan firme como incuestionable… todos los poderes del Estado, con su presidente a la cabeza, dejaron claro que España no era Grecia.

Cuando en el Estado español comenzó a hablarse de crisis no obstante vislumbrarse la salida y el inminente crecimiento dado que “España saldrá adelante porque tiene españoles”; cuando la amnistía fiscal a las grandes fortunas no constituía una invitación al fraude sino una eficaz manera de recabar divisas; cuando era una desvergüenza insinuar una subida de impuestos que, al fin y al cabo, sólo son “el sablazo que los malos gobernantes le pegan a sus compatriotas” y “una subida del IVA es injusta, insolidaria, contraproducente e ineficaz”; cuando al pan había que llamarle pan y vino al vino, y de ningún modo podía tolerarse que los inevitables recortes afectaran la educación y la salud, y menos por un gobierno que “nada tiene de lo que avergonzarse”… todos los poderes del Estado, con su presidente a la cabeza, dejaron claro que España no era Uganda.

Ahora que la condesa Aguirre afirma que “subsidios, subvenciones y mamandurrias tienen que acabarse”, que el presidente proclama que “haré lo que tenga que hacer aunque haya dicho que no lo iba a hacer” y que hasta el rey, aún convaleciente, en lugar de seguir de baja “tiene que currar”; ahora que España se dispone a rescatar a Europa no obstante el último desaire de los gobiernos francés e italiano que hablan de estupor, de estar alucinados por las falsas informaciones del estado español al respecto de acuerdos que no se han tomado en reuniones que no han existido; ahora que las bananeras repúblicas están de enhorabuena por la irrupción en la Bolsa de los esperpentos de las monarquías patateras; ahora que hasta el New York Times editorializa sobre “la ruina y el despilfarro” del Estado español, haciendo mofa de un aeropuerto fantasma, el de Castellón, del que jamás despegó un avión y al que, curiosamente, acaba de llegar la única aeronave en sus casi tres años de existencia, un avión de aluminio con que coronar el monumental adefesio de 24 metros de altura y 20 toneladas de peso en homenaje a su mentor, un gobernador que se ha sacado cinco veces la lotería y cuya hija, diputada en Madrid nos convocaba a todos a jodernos; ahora sí, el Estado español lo ha conseguido y a nadie debe caberle la menor duda… Todos los poderes del Estado, con su presidente a la cabeza, han dejado claro que España no es Grecia, que tampoco es Uganda…

Ahora España, por fin, ha vuelto a ser ¡España!

Ultima modificacion el Jueves, 26 de Julio de 2012 18:10

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 par Koldo champs Sagaseta
Maintenant que les Etats comtesse Aguirre que «les subventions, les subventions et mamandurrias ont pris fin,» le président a proclamé que «je ferai ce que vous avez à faire, même si l’on dit ne va pas faire» et que même le roi, toujours en convalescence dans Au lieu de continuer vers le bas «a à Curran» …

Lorsque le gouvernement espagnol qu’il n’y avait pas de crise, mais une récession pure ou de ralentissement si vous préférez, à la suite de l’étranger bulles immobilières qui pourraient nous affecter du tout, quand seul un fou pourrait penser lui vint qui étaient à la construction de quatre millions de chômeurs, quand l’État espagnol se préparait à prendre un siège dans les clubs les plus exclusifs privés et de la haute finance, où les banques espagnoles infaillibles est devenu une référence obligatoire doit être considéré comme un modèle par les agences internationales et les fonds, où la confiance dans l’État espagnol a été aussi fort que incontestable … tous les branches du gouvernement, avec son président à sa tête, a précisé que l’Espagne n’est pas la Grèce.

Lorsque le gouvernement espagnol a commencé à parler de crise encore entrevu le départ imminent et la croissance comme «l’Espagne espagnol réussira parce qu’il a» quand l’amnistie fiscale pour les grandes fortunes ne constitue pas une invitation à la fraude, mais un moyen efficace de recueillir des change quand il était sans vergogne suggèrent une augmentation des impôts qui, après tout, que «le sabre que les mauvais dirigeants frapper leurs compatriotes» et «une augmentation de la TVA est injuste, peu favorables, contre-productif et inefficace»; quand le pain a dû faire appel pain et du vin pour le vin, et en aucun cas être toléré que les coupes inévitables aura une incidence sur l’éducation et la santé, en particulier par un gouvernement qui «n’a rien à avoir honte» … toutes les branches du gouvernement, avec leur président à leur tête, a clairement indiqué que l’Espagne n’était pas en Ouganda.

Maintenant que les Etats comtesse Aguirre que «les subventions, les subventions et mamandurrias ont pris fin,» le président a proclamé que «je ferai ce que vous avez à faire, même si l’on dit ne va pas faire» et que même le roi, toujours en convalescence dans Au lieu de continuer vers le bas «a à Curran», maintenant que l’Espagne se prépare à sauver l’Europe, malgré la dernière rebuffade de gouvernements français et italien qui parlent d’étonnement, d’être trompés par les fausses informations sur les accords de l’État espagnol n’ont pas été prises lors de réunions qui n’ont pas existé, maintenant que des républiques bananières de la chance par l’apparition dans le stock de plantes de pomme de terre monarchies les esperpentos, et maintenant même le New York Times dans son éditorial sur «la ruine et des déchets» l’Etat espagnol, se moquer d’un aéroport fantôme, Castellón, qui n’a jamais décollé dans un avion et qui, curieusement, vient d’arriver de l’avion que dans ses près de trois ans, un plan en aluminium qui couronnent la monumentale horreur de 24 mètres de hauteur et 20 tonnes en hommage à son mentor, un gouverneur qui a pris cinq fois à la loterie et dont la fille, adjoint à Madrid sont en invitant tous à nous fourrer, maintenant, oui, l’Etat espagnol a atteint et sans doute doit correspondre … Toutes les branches du gouvernement, avec son président à la barre, ont indiqué clairement que l’Espagne n’est pas la Grèce, ni l’Ouganda …

Maintenant l’Espagne, est enfin de retour en Espagne!

Dernière mise à jour le Jeudi, Juillet 26, 2012 18:10

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 par Robert Arnaz
La tragédie l’autre des victimes de prise de vue à la première de «Batman»: le paiement des factures pour des soins médicaux.

Medley Caleb, 23 ans, est le plus grave des blessés et encore dans un état ​​critique. Ce jeune homme de Colorado n’a pas d’assurance santé et les coûts de traitement pourrait dépasser deux millions de dollars (1,6 millions d’euros). Famille et amis ont lancé une collecte de dons Caleb web pour essayer de réunir assez d’argent pour payer les factures médicales.

La matinée du vendredi 20 Juin Medley Caleb voulait surprendre sa femme, Katie, près de neuf mois de grossesse . Tous deux étaient fans de «Batman» les films réalisés par Christopher Nolan , et ce jeune homme de 23 ans du Colorado ne pouvait pas penser à une meilleure idée pour célébrer la naissance imminente de son fils de prendre sa femme à la première de la troisième et dernière tranche dans la série.

Caleb fait la queue pendant des heures pour obtenir des billets. Pop-corn et Coca-Cola acheté, prêt à profiter du film qui avait été en attente pendant trois ans. Cependant, à seulement 15 minutes après le début du film, la folie de James Holmes a tiré a pris fin avec ce qui devait être une soirée parfaite .

Heureusement, Caleb a réussi à obtenir en toute sécurité à Katie, qui a échappé sans une égratignure de la 9 désormais tristement célèbre de la salle de cinéma Century Aurora 16 (Colorado). Il n’eut pas cette chance. Un coup de Holmes l’a frappé à la tête. Il termina sa vie, mais elle a causé de graves lésions cérébrales et la perte de l’œil droit.  

Depuis cette matinée tragique reste dans le coma à l’étage des soins intensifs de l’hôpital de l’Université du Colorado. Medley Caleb est dans un état ​​critique , luttant pour sa vie sans savoir que sa femme est sûr et que vous êtes un parent d’un enfant, Hugo, qui est né mardi dernier .

Médecins ne sais toujours pas si éveillé du coma. Il est également tôt pour savoir comment la lésion cérébrale peut poser comme condition de sa vie. Ce qui semble certain, comme l’a confirmé par des médecins à la famille et les amis, c’est que le meilleur vous avez encore une à deux semaines en réanimation, avec les frais médicaux terribles que cela entraîne.

Non assurés

Comme d’autres près de 30 millions d’Américains , surtout des jeunes, les chômeurs ayant peu de ressources, Caleb n’a pas de couverture santé . Après avoir survécu à l’horreur, le vendredi, est confrontée à un nouveau drame: à payer les près de deux millions de dollars (1,6 millions d’euros) coûtera le traitement.

Sans ressources, la famille est désespérée. Donc, Michael West, un ami d’enfance, a décidé de lancer une page Facebook et un site de collecte pour les dons pour tenter de réunir assez d’argent pour payer les factures médicales.

«J’ai décidé de lancer cette initiative, car Caleb n’a pas d’assurance maladie», a déclaré aux médias locaux de l’Ouest, qui a veillé à ce que prie chaque jour pour votre ami va mieux bientôt parce que «ce que vous faisiez était plus excité d’être un père.» Jusqu’à présent, en seulement trois jours ont réussi à réunir 284 000 $, soit environ 57% du montant qu’ils pensaient de soulever grâce à des dons.

La gratuité des soins

Bien que la famille et les amis de la lutte Medley Caleb de trouver assez d’argent pour assurer leur valorisation dans les meilleures conditions possibles, les trois hôpitaux qui ont traité la plupart des 59 victimes de prise de vue ont accepté d’examiner le cas la situation par le patient et le cas pardon les coûts de traitement pour les patients dans de mauvaises conditions , mais n’ont pas confirmé que les survivants ne reçoivent pas un projet de loi pour son hospitalisation.

En outre, Warner Bros, le studio derrière la production de «The Dark Knight: La légende renaît», a lancé une campagne pour aider les victimes qui ont réussi à amasser plus de deux millions de dollars qui vont directement pour couvrir le les frais médicaux des personnes blessées dans l’attaque de vendredi dernier.

http://noticias.lainformacion.com/mundo/la-otra-tragedia-de-las-victimas-del-tiroteo-en-el-estreno-de-batman-pagar-las-facturas-por-los-cuidados-medicos_OXfH7BHjftwily9bQXAqh4/

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 Roberto Arnaz
La otra tragedia de las víctimas del tiroteo en el estreno de ‘Batman’: pagar las facturas por los cuidados médicos.

Caleb Medley, de 23 años, es el más grave de los heridos y aún está en estado crítico. Este joven de Colorado carece de seguro sanitario y los costes de su tratamiento podrían superar los dos millones de dólares (unos 1,6 millones de euros). Los familiares y amigos de Caleb han lanzado una web de recogida de donativos para tratar de recaudar fondos suficientes para pagar las facturas médicas.

La madrugada del pasado viernes 20 de junio Caleb Medley quería darle una sorpresa a su mujer, Katie, embarazada de casi nueve meses. Ambos eran fans de las películas de ‘Batman’ dirigidas por Christopher Nolan, y a este joven de colorado de 23 años no se le ocurrió mejor idea para celebrar el inminente nacimiento de su hijo que llevar a su esposa al estreno de la tercera y última entrega de la saga.

Caleb hizo cola durante horas para conseguir las entradas. Compraron palomitas y Coca Cola, dispuestos a disfrutar de la película que habían estado esperando durante tres años. Sin embargo, apenas 15 minutos después del inicio de la película, la locura de James Holmes acabó a tiros con lo que debía ser una noche perfecta.

Por suerte, Caleb consiguió poner a salvo a Katie, que escapó sin un solo rasguño de la ya tristemente famosa sala 9 de los cines Century 16 de Aurora (Colorado). Él no tuvo tanta suerte. Un disparo de Holmes le alcanzó en la cabeza. No acabó con su vida, pero le provocó graves daños cerebrales y la pérdida del ojo derecho.  

Desde aquella trágica madrugada permanece en estado de coma en la planta de cuidados intensivos del hospital de la Universidad de Colorado. Caleb Medley se encuentra en estado crítico, luchando por salvar la vida sin saber que su mujer está a salvo y que ya es padre de un niño, Hugo, que nació el pasado martes.

Los médicos aún no saben si despertará del coma. Además, es pronto para saber hasta qué punto la lesión cerebral condicionará su vida. Lo que parece seguro, según han confirmado los facultativos a familiares y amigos, es que en el mejor de los casos aún le quedan entre una y dos semanas en la UCI, con los terribles gastos médicos que ello conlleva.

Sin seguro

Como otros casi 30 millones de estadounidenses, la mayoría jóvenes, desempleados o gente con pocos recursos, Caleb no cuenta con cobertura sanitaria. Después de sobrevivir al horror el pasado viernes, ahora se enfrenta a un nuevo drama: pagar los casi dos millones de dólares (unos 1,6 millones de euros) que costará su tratamiento.

Sin recursos, la familia está desesperada. Por eso Michael West, amigo de la infancia, decidió lanzar una página de Facebook y una web de recogida de donativos para tratar de recaudar fondos suficientes para hacer frente a  las facturas médicas.

“Decidí poner en marcha esta iniciativa porque Caleb no tiene seguro médico”, ha explicado West a los medios locales, donde ha asegurado que reza cada día para que su amigo se recupere pronto porque “lo que más ilusión le hacía era ser padre”. De momento, en apenas tres días han conseguido reunir 284.000 dólares, aproximadamente un 57% del importe que pensaban recaudar a través de donaciones.

Atención gratuita

Mientras los familiares y amigos de Caleb Medley luchan por conseguir dineros suficiente para garantizar su recuperación en los mejores términos posibles, los tres hospitales que atendieron a la mayoría de las 59 víctimas del tiroteo han acordado revisar caso por caso la situación de los pacientes y perdonar los costes del tratamiento a los pacientes en condiciones más precarias, aunque no han confirmado que supervivientes no recibirán la factura por su hospitalización.

Además, Warner Bros, el estudio responsable de la producción de ‘El caballero oscuro: la leyenda renace’, ha puesto en marcha una campaña de ayuda a las víctimas que ha conseguido recaudar ya más de dos millones de dólares que irán directamente a cubrir los gastos médicos de los heridos en el atentado del pasado viernes.

http://noticias.lainformacion.com/mundo/la-otra-tragedia-de-las-victimas-del-tiroteo-en-el-estreno-de-batman-pagar-las-facturas-por-los-cuidados-medicos_OXfH7BHjftwily9bQXAqh4/

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25 jul 2012

Por Kalvellido  –
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De las Naciones Unidas dibujiko un Kalo la melancolía del pueblo por mí …. Y servessas conocimiento!
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23 jul 2012

Por pacogarabato  –
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Desempleados en marcha.
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22 jul 2012

Por komikelx  –
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……………………..
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22 jul 2012

por silvia delgado  –
Publicado en Barricada gràfica
¿Dónde está Vicente? ¿Dónde estuvo Pablo o Koldo o Leire? ¿Cuáles son sus crímenes?, ¿Qué clase de terror esparcen?
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21 jul 2012

por imagen grupo Universidad Nacional, texto IA Fuentes –
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Publicamos esta imagen comparativa en contexto, hecha por estudiantes de la Nacho, junto con una cronología crítica que consideramos uno de los textos más integrales sobre el tema, en cuyos anexos figuran importantes videos y denuncias de la REDHFIC, sobre una realidad silenciada y manipulada

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Barricade Grafica

 

25 juil. 2012

Por Kalvellido  –
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Un kalo dibujiko dans l’ombre de mon peuple …. et kon servessas!
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23 juil. 2012

por pacogarabato  –
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Le taux de chômage vers le haut.
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22 juil. 2012

por komikelx  –
Publié dans Barricade Grafica
……………………..
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22 juil. 2012

par Silvia mince  –
Publié dans Barricade Grafica
Où est Vincent? Où était-Paul ou Koldo ou Leire? Quels sont vos crimes?, Quel genre de répandre la terreur?
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21 juil. 2012

Groupe d’imagerie de l’Université nationale, le texte Source IA –
Publié dans Barricade Grafica
Nous publions cette photo comparative dans le contexte, fait par des étudiants de l’Nacho, avec une revue chronologique nous considérons l’un des textes les plus complets sur le sujet, les annexes sont des vidéos importantes et les rapports de la REDHFIC sur une réalité réduite au silence et manipulé

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dans Kaos. Anticapitalista

«Contre la crise .. La vérité .. Je ne sais pas combien vous pouvez presser plus de gens dans mon pays. Nous devrions payer plus, plus nous et en particulier les grandes banques et les entreprises, mais pas les gens dans la rue …
La chanteuse conseille le Premier ministre d’arrêter serrant le public
Alejandro Sanz Rajoy: «Nous devrions payer plus plus nous avons»
MM El Pluriel
«Contre la crise .. La vérité .. Je ne sais pas combien vous pouvez presser plus de gens dans mon pays. Nous devrions payer plus, plus nous et en particulier les grandes banques et les entreprises, mais pas les gens dans la rue … Et les agences de notation, les investisseurs et les spéculateurs avides quelqu’un doit les arrêter. «C’est un avertissement qui a fait le chanteur Alejandro Sanz le Premier ministre, Mariano Rajoy, à travers son compte Twitter.

Le message se propager rapidement à travers les réseaux sociaux. Porte-parole socialiste au Parlement basque, José Antonio Pastor, par exemple, retuiteó à tous vos contacts.

Toutefois, pas tous les utilisateurs acceptèrent la proposition de Sanz . Certains sarcastique demandé où il payait ses impôts et reproche à l’enquête du procureur anti-corruption »par« milieux opaques au Liechtenstein. »

Il ya quelques jours, interviewé dans le journal mexicain El Universal, blâmé la crise sur les banques et les spéculateurs. «Ce sont les banques, les spéculateurs, mais l’Espagne va payer, bien sûr. Et comme partout, les gens vont payer. » Se demandait pourquoi le mouvement 15-M a abouti à l’élection au poste de Premier ministre Rajoy a répondu en critiquant l’alternance au pouvoir des deux principaux partis:

«Ce sont deux choses différentes. L’Espagne a toujours joué en alternance, si le PSOE a tort alors le PP gagne votes. Mais dans le mouvement de gens en colère en avaient marre de la corruption, des promesses de politiciens, de la gestion économique, pour les banques d’envoyer plus que les gouvernements eux-mêmes. Étaient l’anti, anti-corrida, les chômeurs. Honnêtement, quand il a commencé ce que j’ai dit, le tout mélangé, le tout divisé. Ils avaient une liste des intentions. Quand vous êtes jeune, vous voulez sortir, vous êtes très idéaliste, j’étais dans les révoltes étudiantes de Madrid dans les années 80, pourquoi, parce que j’étais un étudiant. La moitié d’entre nous ne savait pas ce qu’il y avait, je crois que maintenant est allé un peu la même chose. «

Vu dans Le Bulletin

Dernière mise à jour le mardi, Juillet 24, 2012 17:54

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Publié dans l’État espagnol

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en Kaos. Anticapitalista
“Contra la crisis.. La verdad.. No sé cuánto más se le puede apretar a la gente en mi país. Deberíamos pagar más los que más tenemos y sobre todo los grandes bancos y empresas pero no la gente de la calle…
El cantante aconseja al presidente del Gobierno que deje de apretar a la ciudadanía
Alejandro Sanz a Rajoy: “Deberíamos pagar más los que más tenemos”
MM El Plural
“Contra la crisis.. La verdad.. No sé cuánto más se le puede apretar a la gente en mi país. Deberíamos pagar más los que más tenemos y sobre todo los grandes bancos y empresas pero no la gente de la calle… Y a las agencias de calificación, inversionistas avaros y especuladores alguien debería ponerles un alto». Es la advertencia que le hizo el cantante Alejandro Sanz al presidente del Gobierno, Mariano Rajoy, a través de su cuenta de Twitter.

El mensaje se propagó rápidamente a través de las redes sociales. El portavoz socialista en el Parlamento vasco, José Antonio Pastor,  por ejemplo, lo retuiteó a todos sus contactos.

Sin embargo, no todos los usuarios recibieron de buen grado la propuesta de Sanz. Algunos le preguntaron con sorna dónde pagaba sus impuestos y le recriminaron la investigación de la Fiscalía Anticorrupción “por ‘fondos opacos’ en Liechtenstein”.

Hace unos días, entrevistado en el diario mexicano El Universal, responsabilizó de la crisis a los bancos y los especuladores. “Son los bancos, los especuladores, pero lo va a pagar España, claro. Y como pasa en todos lados, lo pagará la gente”. Preguntado porque el movimiento del 15-M haya culminado con la elección de Rajoy como presidente del Gobierno respondió criticando la alternancia en el poder de los dos principales partidos:

“Son dos cosas diferentes. España siempre ha jugado a la alternancia, si el PSOE lo hace mal entonces el PP gana votos. Pero dentro del movimiento de los indignados había gente harta de la corrupción, de las promesas de los políticos, del manejo económico, de que los bancos manden más que los propios gobiernos. Estaban los antisistema, los antitaurinos, los desempleados. Sinceramente, cuando empezó aquello yo dije: todo mezclado, todo dividido. No tuvieron un decálogo de intenciones. Cuando eres joven quieres salir a la calle, eres muy idealista, yo estuve en las revueltas estudiantiles de Madrid, en los años 80, por qué, porque era estudiante. La mitad de nosotros no sabía para qué estaba ahí, yo creo que ahora también ha pasado un poco lo mismo”.

Visto en El Boletín

Ultima modificacion el Martes, 24 de Julio de 2012 17:54

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Publicado en Estado Español

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