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Archive for 24 de octubre de 2012

 

Global Research, octobre 22, 2012

« La République reconnaît avec lucidité ces faits à propos de la sanglante répression de la manifestation d’Algériens à Paris le 17 octobre 1961. Cinquante et un ans après cette tragédie, je rends hommage à la mémoire des victimes » – Communiqué de la présidence française le 17 octobre 2012

C’est par ce communiqué laconique – présenté comme un geste majeur – que l’Elysée croit pouvoir solder sa dette pour les massacres de masse prémédités des nuits de cristal un certain 17 octobre 1961. Le chef de l’Etat se différencie ainsi de ses prédécesseurs, particulièrement Nicolas Sarkozy, qui ont toujours refusé de faire acte de repentance. L’année dernière, pour les commémorations des cinquante ans de cette tragédie, la pression politique s’était intensifiée sur l’Elysée, mais Nicolas Sarkozy n’avait présenté aucune excuse.

Cette déclaration a suscité des réactions diverses, notamment de la Droite – à l’instar du représentant de l’UMP- qui persiste et signe dans le déni d’un crime d’Etat. Il y eut cependant d’autres réactions plus équilibrées, où le parallèle avec un autre drame- celui de la déportation de juifs -fut fait. Nous lisons :

« Est-ce à la République d’assumer la responsabilité d’actes commis par ses représentants et responsables de l’époque, en premier lieu le préfet de Police Papon, qui se montrèrent indignes d’elle. (…) Il s’agit d’un crime d’État, certes, mais commis par des personnes bien précises. On cherche donc aujourd’hui bel et bien à escamoter des responsabilités réelles et incarnées en les noyant dans les brumes du temps qui a passé. Le 16 juillet de cette année, le Président F. Hollande commémorait officiellement la rafle du Vel’d’Hiv en prononçant un discours officiel dans lequel il établissait scandaleusement une continuité entre la moitié de la France occupée à l’époque par les nazis avec la France qu’il représente aujourd’hui. Ce matin même, à l’issue du Conseil des ministres, la porte-parole, Mme N.V-B, répondait à un journaliste que la question du massacre du 17 octobre 1961 n’avait pas été abordée. Il a fallu attendre la fin de soirée pour que, sous la pression de la rue un communiqué de quatre lignes sorte de l’Élysée. (1)

 

 

Que s’est-il passé ces nuits funestes d’octobre 1961 ?

Nous allons donner la parole à l’écrivain Jean-Luc Einaudi qui fut l’un des premiers avec Pierre Vidal-Nacquet a donner une visibilité à cette tragédie sur laquelle régna une omerta d’une trentaine d’années. Omerta qui, paradoxalement, fut aussi observée par le pouvoir algérien. « Le 5 octobre écrit-il, le préfet de police, Maurice Papon, décide d’imposer un couvre-feu sélectif qui ne s’applique qu’à une partie de la population française : les Français musulmans d’Algérie. Cette décision discriminatoire, qui s’appuie sur l’apparence physique des personnes, est la réponse aux attentats commis par le FLN quelques jours avant et qui ont causé la mort de onze policiers. Face à cette institutionnalisation du racisme, le FLN appelle à un grand rassemblement pacifique le 17 octobre. (..) Le jour même, des dispositifs de sécurité sont mis en place. Et là, lorsque les deux camps se rencontrent, et je dis bien rencontrent et pas s’affrontent, c’est le massacre ». (2)

Se basant sur une documentation et sur les faits malgré l’impossibilité d’accès à certaines archives toujours pas déclassifiées, Jean-Luc Einaudi décrit la cure de ces nuits de cristal en tout point semblables à celles que vécurent les juifs du IIIe Reich, il écrit : « Des milliers de personnes sont raflées, tabassées, violentées. Des centaines sont tuées dont plusieurs dizaines par noyade. Pour ma part, j’estime les noyés à une soixantaine de personnes et je pense qu’il y a eu en quelques jours environ 400 personnes tuées. Les morts et les violences policières s’étalent du mardi 17 octobre jusqu’au dimanche qui suit. » (2)

L’auteur poursuit en impliquant le préfet Papon :

« Les dispositifs de sécurité ont été mis en place sous les ordres de Maurice Papon. Lorsque les rafles ont été commises, c’est lui qui a décidé de réquisitionner des autobus avec leurs chauffeurs pour pouvoir ramasser plus de monde. C’est aussi lui qui a permis de parquer les personnes raflées dans le Palais des sports de la porte de Versailles ainsi qu’au stade Coubertin. Il faut bien noter que les rafles étaient une pratique habituelle à l’époque et, surtout, que tous les policiers et gendarmes qui ont tapé et tué l’ont fait avec la conviction de l’impunité. Et cette impunité, c’est leur préfet qui le leur a donnée. Énormément d’actes de violences ont eu lieu à l’intérieur même des cours des commissariats, ce qui engage la responsabilité du préfet. » (2)

Les précédents en France des méthodes de la police française

Enfin, l’auteur explique l’omerta :

« De plus, Maurice Papon a aussi participé à l’entreprise de dissimulation de la vérité. Dès le départ il y a eu un véritable travail de mise en oeuvre de mensonge d’Etat. Comme le nombre de cadavres était important, il a bien fallu trouver une explication. Le ministre de l’Intérieur de l’époque, Roger Frey et Maurice Papon ont donc expliqué que ces morts étaient dues à des règlements de compte, entre Algériens. Évidemment, l’amnistie décrétée en mars 1962 a facilité le travail de mensonge puisqu’elle couvre tous les faits de cette époque concernant le maintien de l’ordre. Tout ce qui cherchait à faire éclater la vérité était interdit et saisi comme le livre « Ratonnades à Paris » de Pierre Vidal-Nacquet » (2).

Il ne faut pas croire que le 17 octobre fut une singularité, une bavure. Ce fut au contraire mûrement réfléchi, le maitre d’oeuvre Maurice Papon un tortionnaire qui avait déjà sévi en Algérie à Constantine, de retour à Paris promu par De Gaulle, il se retrouve en pays de connaissance avec des éléments de la préfecture de police qui sont d’anciennes connaissances qui avaient cassé du juif et qui ont des dispositions particulières pour casser de l’Arabe. Le préfet de police de l’époque est Jean Baylot, qui a réintégré de nombreux policiers révoqués en 1945.

Maurice Rajsfus met en lumière et dénonce, les crimes policiers, il décrit un épisode encore méconnu, la répression de manifestants nord-africains le 14 juillet 1953 à Paris, s’inscrivant pleinement dans la politique coloniale de l’Etat français. « Ce jour-là comme tous les ans depuis 1936, le PCF et la CGT organisent une manifestation à Paris pour célébrer les idéaux de la République et depuis 1945 ceux de la Résistance. Près de 10.000 personnes y participent et parmi elles 2 000 manifestant(e)s défilent derrière les banderoles du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD), le principal mouvement nationaliste algérien dirigé par Messali Hadj. (…) Les militant(e)s nord-africains y brandissent des drapeaux algériens et scandent des slogans hostiles au colonialisme et en faveur de la libération de Messali Hadj et de l’indépendance. Autant de symboles qui vont entraîner une répression sanglante de la police française à l’encontre des Nord-Africains lors de l’arrivée du cortège sur la place de la Nation. La police ouvre le feu : bilan 7 morts (6 ouvriers algériens et un ouvrier français, militant de la CGT) et une centaine de blessés. Le gouvernement de Joseph Laniel, président du Conseil, couvre la répression et soutient les policiers assassins. (3)

Maurice Rajsfus a écrit aussi avec Jean-luc Einaudi un livre remarquable qui tranche avec les mensonges de beaucoup d’historiens..Il s’intitule : Les silences de la police 16 juillet 1942-17 octobre 1961 On lit : « La direction « scientifique « de la préfecture de police de Paris a osé publier une histoire de cette noble Institution omettant deux dates récentes le 16 juillet 1942 et le 17 octobre 1961. Si vous voulez savoir ce s’est passé à Paris en 1942 et en 1961, Si vous voulez savoir comment les fonctionnaires de la préfecture de police de Paris ont méthodiquement et massivement raflé les juifs pour les livrer aux nazis. Si vous voulez apprendre comment, de 1958 à 1962, Maurice Papon a importé les méthodes de la Guerre d’Algérie à Paris, ne manquez surtout pas le dernier chapitre de ce petit livre, qui expose comment de nombreux centres de torture ont alors été ouverts en pleine ville. Et comment la Seine a continûment charrié des cadavres, de 58 à 62, sous la responsabilité du même Maurice Papon. » JL Einaudi raconte aussi bien comment depuis des mois et des mois à Paris, non seulement, et dans d’autres villes, des Algériens étaient tués ; l’apogée sera le 17 octobre, sans oublier le 8 février 1962 avec la répression et les morts de Charonne. Pendant très longtemps, même les enfants d’immigrés n’ont pas connu cet épisode. Dans le livre écrit par la Préfecture de police, il n’y a évidemment pas un mot sur le 17octobre 1961, mais par contre on parle de tragédie nationale à propos des morts de Charonne, tout en parlant d’actes d’individus incontrôlés, de dérapages, et en ne mettant jamais en accusation la police comme corps répressif (4).

L’amnésie algérienne

On peut se demander pourquoi avoir décidé de cette marche connaissant les risques pour des personnes sans défense ? Une première explication nous est donnée par Omar Boudaoud qui a dirigé pendant cinq ans la Fédération de France : « Le couvre-feu touchait particulièrement les militants nationalistes algériens car, selon Omar Boudaoud, « le travail du FLN s’effectuait généralement le soir : les réunions de militants se tenaient dans les cafés ou dans d’autres endroits, la collecte des cotisations s’effectuait après la sortie du travail et le repas du soir, de même que la diffusion de la « littérature » FLN ». Devant les difficultés que le couvre-feu entraînerait pour l’organisation nationaliste, le Comité fédéral expliquait que « l’application de ce couvre-feu deviendra un handicap insurmontable et paralysera toute activité. Essayez donc d’organiser quelque chose pour riposter. Nous nous attendions certes à une vague de répression ; mais nous étions tellement sûrs du caractère pacifique de la manifestation, que la sauvagerie et l’atrocité de la répression qui s’en suivit nous prit au dépourvu. » (5)

On l’aura compris, ces morts ont été le « prix à payer » pour la Révolution mais aussi le prix des luttes intestines au sein du FLN. Pourtant, après l’indépendance, du côté algérien ce fut aussi la chape de plomb. Les morts sans sépulture de la Seine nous interpellent. Leur combat pour une Algérie libre n’a pas eu la reconnaissance du pays dont les dirigeants ont minimisé longtemps leur rôle dans l’accélération du mouvement pour l’indépendance. Ainsi, parce que la Fédération de France « faisait partie des vaincus », explique au Monde l’historien Jean-Luc Einaudi, il était hors de question, pour les nouveaux maîtres d’Alger, de laisser paraître un ouvrage qui « lui aurait fait de la pub ».(6) L’hommage viendra plus tard, au début des années 1990, quand Ali Haroun, l’un des anciens responsables de la Fédération de France, sera revenu en grâce. Depuis 1991, rappelle Jean-Luc Einaudi, la journée du 17 octobre fait l’objet d’une commémoration nationale en Algérie. (7)

Que dire en définitive ? Les massacres du 17 octobre n’ont pas provoqué en France de grandes réactions de protestation. Ils ont été très largement dissimulés par le mensonge de l’État et recouverts par l’indifférence dominante. Autrefois, Pierre Vidal-Naquet avait appelé le 17 octobre 1961 « ce jour qui n’ébranla pas Paris ». Pourquoi l’oubli ? Maurice Papon, préfet de police en 1961, a été ministre jusqu’en 1981 et que Roger Frey, ministre de l’Intérieur en 1961, a présidé le Conseil constitutionnel jusqu’en 1983. François Mitterrand, qui en 1961 était dans l’opposition, une fois devenu président de la République, ne tenait pas à ce qu’on revienne sur les années de la Guerre d’Algérie, compte tenu des graves responsabilités qui furent les siennes en tant que ministre de l’Intérieur d’abord, puis comme ministre de la Justice. Il y avait là une convergence d’intérêts pour entretenir l’ignorance et l’oubli.

Hervé Gattegno, rédacteur en chef au « Point » parle de reconnaissance sans repentance ajoute que : « Pour la première fois, c’est la France qui admet l’existence d’une « répression sanglante » contre ces manifestants innocents, pacifiques. François Hollande l’avait déjà fait, l’an dernier, mais il n’était que candidat, pas encore élu.(…) C’est bien la police parisienne qui s’est déshonorée dans le massacre de 1961 et pas seulement le préfet Maurice Papon. C’est donc bien un crime qui engageait l’État. Et un crime contre des Français puisque, ne l’oublions pas, l’Algérie était française à ce moment-là. La repentance, c’est pourtant la seule voie possible pour la paix véritable, celle qui ne passe pas par la guerre et donc l’écrasement de l’adversaire. Cette reconnaissance reste très en-deçà de ce qu’il reste à faire mais disons qu’après la reconnaissance du Vel d’Hiv, c’était bien le moins qu’il pouvait faire pour donner un semblant d’équité mémorielle entre les différentes communautés de victimes et éviter le deux poids, deux mesures.

Cependant, à cette cadence de la reconnaissance légitime et lucide il faut au moins un siècle pour venir à bout de la reconnaissance d’une faute imprescriptible. Souvenons-nous il a fallu 45 ans pour que les événements d’Algérie soient reconnus enfin comme une guerre. Avec de justes mots, Pierre Bourdieu rend à sa façon, justice aux martyrs, nous l’écoutons : « J’ai maintes fois souhaité que la honte d’avoir été le témoin impuissant d’une violence d’État haineuse et organisée, puisse se transformer en honte collective. Je voudrais aujourd’hui que le souvenir des crimes monstrueux du 17 octobre 1961, sorte de concentré de toutes les horreurs de la Guerre d’Algérie, soit inscrit sur une stèle en un haut lieu de toutes les villes de France, à titre de mise en garde solennelle contre toute rechute dans la barbarie raciste. » (8)

L’immense écrivain Kateb Yacine s’adressant au peuple français seul juge en définitive, écrivit ce poème tout en douceur et fermeté en appelant à la conscience du peuple français :

« Peuple français,
Tu as tout vu
Oui, tout vu de tes propres yeux
Tu as vu notre sang couler.
Tu as vu ta police assommer les manifestants.
Et les jeter dans la Seine.
La Seine rougissante
N’a pas cessé les jours suivants
De vomir à la face
Du peuple de la commune
Ces corps martyrisés
Qui rappelaient aux Parisiens
Leurs propres révolutions
Leur propre résistance
Peuple français, tu as tout vu
Oui tout vu de tes propres yeux,
Et maintenant vas-tu parler ?
Et maintenant vas-tu te taire ? » (9)

 

Comme Kateb Yacine nous attendons des regrets francs massifs sans circonvolution littéraire. Le peuple algérien n’a pas la mentalité pour faire de ses malheurs une pompe à finance ad vitam aeternam . Il veut seulement que la faute soit assumée.

Prof. Chems Eddine Chitour

 

Notes

1. http://www.legrandsoir.info/ah-le-lache.html

2. L’Etat continue de cacher des preuves : Entretien avec Jean-Luc Einaudi. Le Nouvel Observateur 17 octobre 2002.

3. M.Rajsfus:1953, un 14 juillet sanglant. Ed Agnès Alternative libertaire n° 118 30 05 2003

4. http://nopasaran.samizdat.net/article.php3?id_article=341

5 Omar Boudaoud : Du PPA au MTLD, mémoire d’un combattant. p.187, Ed.Casbah 2007

6. Chems Eddine Chitour http://www.legrandsoir.info/17-octobre-1961-50-ans-d-amnesie…

7. http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article4664 Catherine Simon, Le Monde des Livres, 13 octobre 2011

8. Pierre Bourdieu : Le 17 octobre 1961, un crime d’État à Paris, Edits La Dispute, mai 2001.

9. Chérif Boudelal http://www.jijel-echo.com/Le-17-octobre-1961-Le-massacre-des…

Copyright © 2012 Global Research

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Pedro Pablo Gómez 

Muchos habitantes de nuestro planeta, incluidos los que estamos en el entorno americano, estamos rodeados completamente por las noticias divulgadas en los grandes medios de comunicación sobre las campañas presidenciales en desarrollo en los Estados Unidos de América. En la actual, se enfrentan el presidente Barack Obama y su oponente el republicano Mitt Romney. Según las informaciones, como parte del show mediático, la carrera por un nuevo periodo como jefe en la Casa Blanca marcha pareja y según lo ocurrido en los tres debates anteriores entre los contrincantes no se vislumbra claramente un vencedor; desde luego gane cualquiera de los dos el resultado concreto sería más de lo mismo.

Los analistas estadounidenses, ahora entretenidos con la campaña, después de haber señalado desde el gobierno de George W. Bush la desatención prestada al desarrollo político que acontece al sur del río Grande, quizás no se hayan percatado lo que está ocurriendo dentro de la esfera militar y de la secretaría de defensa de los Estados Unidos en relación con América Latina y el Caribe.

Desde semanas recientes se han desarrollado visitas de coordinación del representante del Pentágono, Frank Mora, a distintos países suramericanos para organizar seminarios especiales para los funcionarios de los ministerios de defensa y preparar nuevos acuerdos de instalación de bases norteamericanas en estos territorios con el fin de ayudar en el caso de desastres naturales y en la guerra contra el tráfico de drogas y el terrorismo. Esto, explicando por una parte, que los soldados designados a estos fines no deben participar directamente en la actuación de las policías encargadas del orden interior de los países ayudados. ¿Ustedes se imaginan?… ¿Cómo esta fórmula sería posible de realizar, cómo se puede combatir algo sin tocar a los participantes directos?

En días pasados el secretario de defensa y anteriormente director de la CIA, León Panetta, tambien miembro activo del grupo Bidelberg, asistió a la conferencia de la Junta Interamericana de Defensa -JID- celebrada en Uruguay en la primera quincena de octubre, en la en la cual estuvieron presentes la mayor parte de los ministros de esa rama en el continente. Panetta públicamente se refirió al carácter de la ayuda que precisa la instalación de las nuevas bases en los distintos lugares señalados en Panamá, Chile, Colombia, Perú y Uruguay, también se hizo en la Argentina pero sin haberse consultado por el gobernador de la zona del Chaco con la presidenta del gobierno, con lo cual se desautorizó la instalación. Con Uruguay hubo una especial atención al reafirmarse los tratados de ayuda entre los gobiernos estadounidense y uruguayo, a la vez que se realizaban unas maniobras conjuntas en las aguas territoriales uruguayas. Un pequeño detalle para no olvidar: las tropas a movilizar en estos casos son las del Comando Sur , de las cuales data la experiencia haitiana de ayuda con las armas en la mano.

Lo concreto de este asunto es que se aumenta la presencia de soldados armados y con patente de corso para operar en territorio latinoamericano, que responden al gobierno del Norte y actúan con sus propios parámetros de la llamada ayuda. En días pasados también arribaron a Guatemala 200 efectivos de la s Tropas Especiales de USA, en lo que debe ser otro tipo de ayuda especial para dicho gobierno.

Lo que queda claro para los observadores del panorama de nuestro continente es que mientras el público norteamericano está entretenido en su show electoral, otras fuerzas no tan democráticas por sus acciones se mueven silenciosamente en nuestros ámbitos, sin una explicación lógica de sus actos. Ojalá la ayuda no se convierta en agresión y desgracia para todos.

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PL

Miles de familias nicaragüenses reciben los beneficios de programas gubernamentales dirigidos a la restitución de derechos humanos básicos como el acceso al agua potable, viviendas y suministro eléctrico, detalló hoy una fuente del gobierno.

Rosario Murillo, coordinadora del Consejo de Comunicación y Ciudadanía, dio a conocer parte de las obras en curso, que dan continuidad a los planes de la Administración del presidente Daniel Ortega a partir de 2007.

En su habitual espacio de diálogo con la población, la funcionaria explicó que 24 mil pobladores de Masaya, en el occidente del país, tendrán mejor suministro de agua potable con la puesta en funcionamiento de un nuevo pozo, lo cual favorecerá la promoción de salud a escala local.

Mientras más de mil habitantes del municipio de La Sabana, en el departamento de Madriz, contarán con el servicio de energía eléctrica, como parte del programa nacional de electrificación.

Al inicios de 2007, solo 52 por ciento de los habitantes tenía acceso a la electricidad y en estos momentos el índice asciende a 72 puntos porcentuales, corroboran datos del Ministerio de Energía y Minas.

Según Murillo, entre los territorios beneficiados en los últimos días figuran asentamientos pertenecientes a los municipios de Quilalí, San Fernando y Mosonte, en Nueva Segovia, donde la inversión contó el aporte de la Agencia Canadiense para el Desarrollo Internacional.

Asimismo anunció que prosigue la entrega de viviendas en localidades como San Francisco Libre, Diriamba, Santa Teresa, Villa Nueva y Muy Muy, mediante asambleas con la comunidad para acordar a quiénes se les otorgan los inmuebles.

También confirmó que continuará este fin de semana la distribución de módulos de higiene, cocinas de gas, materiales para reparar techos, sillas de ruedas a discapacitados y casas en Managua.

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XINHUA

Bolivia disminuyó su deuda externa de 74 por ciento en 2005 -antes de la llegada al gobierno del presidente Evo Morales- al 32 por ciento del PBI en 2012, informó hoy el ministro de Economía y Finanzas Públicas, Luis Arce Catacora.

Arce argumentó que el bajo endeudamiento externo le permite a Bolivia incursionar en el mercado de capitales bajo las mejores condiciones posibles, con el fin de promocionar al país como atractivo de inversiones externas directas gracias a sus acertadas políticas macroeconómicas.

«La deuda pública del país con respecto al Producto Interno Bruto, desde nuestro gobierno, ha sufrido un descenso abrupto; estábamos en 74 por ciento de endeudamiento hacia 2005 y hoy sólo tenemos un 32 por ciento de endeudamiento, lo que hace que el país tenga capacidad de endeudarse», afirmó el ministro.

«El objetivo es posicionar a nivel mundial al Estado Plurinacional de Bolivia como una economía exitosa en sus políticas macroeconómicas, con redistribución del ingreso, y eso ha sido reconocido por los inversionistas extranjeros», agregó.

Arce expresó que el otro fin es diversificar las fuentes de inversión.

«Hoy tenemos con esta emisión un nuevo recurso para ser utilizado cuando sea necesario», apuntó.

La deuda externa pública de Bolivia creció 18 por ciento desde junio de 2011 al primer semestre de 2012, según los últimos reportes del Banco Central de Bolivia (BCB).

El informe estadístico de la máxima entidad financiera señaló que la deuda externa a junio de 2011 alcanzó 3.066 millones de dólares, y en los primeros seis meses del 2012 llegó a 3.620 millones de dólares, es decir, el crecimiento en un año es de 554 millones de dólares.

Los datos del BCB también especifican que la deuda externa pública aumentó en 126,9 millones de dólares desde diciembre de 2011, cuando cerró en 3.493 millones de dólares y hasta junio de este año llegó a 3.620 millones de dólares.

Al 30 de junio, el mayor acreedor del país continúa siendo la Comunidad Andina de Fomento (CAF), un banco de desarrollo regional.

En el primer semestre, la deuda con la CAF sumó 1.385,3 millones de dólares, es decir 38 por ciento del total, en tanto que el segundo mayor acreedor es el Banco Interamericano de Desarrollo (BID), con 761,7 millones (21 por ciento), y el Banco Mundial (BM), con 407,1 millones, que corresponden al 11 por ciento del total.

Entre los prestamistas bilaterales, Venezuela es el mayor acreedor de Bolivia, pues se le adeudan 420,9 millones de dólares, que es el 12 por ciento del total, por lo que se constituye en el tercero más importante por encima del BM.

Por su parte, China, con préstamos por 226,7 millones de dólares, 6 por ciento de la totalidad, es el quinto mayor acreedor.

A Brasil se le adeuda el 5 por ciento del total, un monto de 165,7 millones de dólares, de acuerdo con el detalle del informe del BCB.

El Tesoro General del Estado es el mayor deudor, pues debe el 77 por ciento del total, es decir, 2.801 millones de dólares.

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Vivian Collazo Montano (PL)

Desde hace más de cinco décadas los cubanos padecen los efectos de un sostenido bloqueo por parte de Estados Unidos, el cuál abarca todos los ámbitos de la vida, con la consiguiente afectación de los habitantes de la pequeña nación.

Estados Unidos bloquea ayuda para niños cubanos con leucemia, denuncia diario

Las sanciones impuestas, recrudecidas durante los mandatos de George W. Bush, William Clinton y Barack Obama, este último sobre todo en el ámbito financiero, han causado graves daños a la economía nacional, situación denunciada cada año por Cuba ante la Asamblea General de la Organización de Naciones Unidas (ONU).

Según cálculos divulgados en el informe de Cuba a ese foro, las pérdidas económicas ocasionadas hasta diciembre de 2011 superan el billón 66 mil millones de dólares, considerando la depreciación del dólar frente al valor del oro en el mercado internacional.

El sistema de salud, uno de los más susceptibles, no sólo por sus efectos económicos, sino también por el sufrimiento que ocasiona a los pacientes y familiares, ha padecido recias restricciones en la adquisición de medicamentos y tecnologías médicas de procedencia norteamericana, así como el impedimento a obtener información de avanzada.

Aún cuando toda la red de hospitales y policlínicos ha enfrentado los efectos negativos de una política calificada de injusta por la comunidad internacional, hay servicios más sensibles, como el cardiocentro del capitalino hospital infantil William Soler.

Esta institución carece del levosimendán, un fármaco empleado en el tratamiento del bajo gasto cardíaco, que solamente es producido por los Laboratorios Abbott de Estados Unidos.

También se ve privada de acceder a formulas nutricionales para recién nacidos y lactantes pequeños, así como de oligoelementos y algunas vitaminas de uso parenteral producidas también en ese país.

Por su parte, el Instituto de Neurología y Neurocirugía se ha visto imposibilitado de comprar un kit de laboratorio que facilita el diagnóstico y el pronóstico de casos de enfermedades cerebro vasculares de tipo isquémicas, las cuales ocupan altos índices de morbimortalidad en Cuba.

El Instituto de Cardiología y Cirugía Cardiovascular tiene previstas 400 intervenciones quirúrgicas para el 2012, el 70 por ciento de las cuales serán revascularizaciones aortocoronairas y el resto sustituciones valvulares, mitrales y aórticas.

La imposibilidad de adquirir en los Estados Unidos los sustitutos de válvulas, los estabilizadores y movilizadores cardíacos y otros equipos y materiales relacionados con dichas intervenciones ha prácticamente duplicado su costo, con las afectaciones que ello trae aparejadas.

Una Empresa intermediaria canadiense canceló el contrato de venta que había suscrito con Medicuba para la adquisición de kits (HIV-1P24 ELISA) de fabricación norteamericana, que permite el diagnóstico de Sida en niños de madres seropositivas.

Las autoridades cubanas de salud debieron recurrir a otras opciones, que entrañan la búsqueda e importación de dichos kits de mercados más lejanos y a precios muy superiores.

Esfuerzos en salud para resistir el cerco

Según explica el informe cubano para la Resolución 66/6 «Necesidad de poner fin al bloqueo económico, comercial y financiero impuesto por los Estados Unidos contra Cuba», las ventas de los productos del sector de la salud no se benefician de la exención de licencia (o licencia automática), establecida para los productos agrícolas por el Departamento de Comercio.

Se requiere una licencia específica, concedida caso a caso, con una vigencia determinada y con condicionamientos particulares, todo ello dictado por la Casa Blanca, por lo que las importaciones realizadas directamente desde Estados Unidos son insignificantes y en lo esencial se trata de material gastable.

Sin embargo, pese a las dificultades que el país ha debido enfrentar, son conocidos los esfuerzos realizados para desarrollar y mantener novedosos programas de salud, y disponer de un sistema único, universal, gratuito, moderno y eficiente, destacan autoridades de la isla.

Muchos son los logros obtenidos, entre los que sobresalen, los índices de mortalidad infantil por debajo de cinco por cada mil nacidos vivos, de los más bajos del mundo; el aumento en la esperanza de vida de los cubanos y más de 20 enfermedades eliminadas o controladas a partir de que sus formas graves desaparecieron.

También es reconocido el programa de vacunación establecido, el cual protege a los niños contra 13 afecciones, así como la colaboración cubana en otros países de África, Asia, y América Latina y el Caribe.

Brigadas médicas de solidaridad, la Operación Milagro para devolver la visión a personas de bajos recursos y la formación en la isla de médicos y profesionales de la salud de otras naciones, ilustran ese respaldo.

Cuba comparte lo que tiene, no lo que le sobra, afirmó recientemente el presidente de Bolivia, Evo Morales, a propósito de la solidaridad de La Habana.

Pese a la hostilidad de Washington, el sistema sanitario cubano transita en la actualidad por un profundo proceso de transformaciones, que busca mejorar la eficiencia, calidad y sostenibilidad de los servicios,

Ajustes de plantilla, reorganización de tecnologías y el perfeccionamiento de los conceptos fundacionales del plan del médico de la familia, son algunos de estos cambios, encaminados a mejorar todavía más los indicadores de salud de la población cubana.

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Juan Francisco Coloane (especial para ARGENPRESS.info)

En el plan para derrocar el gobierno Sirio, que había fortalecido su credibilidad internacional y generado un proceso de reformas políticas con anterioridad a las llamadas “primaveras árabes”, a juzgar por los resultados de la operación, se han detectado fallas estratégicas por una lectura apresurada e incompleta de la realidad.

Es curioso. El plan de acabar con el gobierno Sirio y su modelo de desarrollo de tercera vía y con autonomía internacional, tiene sus años. Sin embargo cuando se dispara la actual situación muy pocos anticiparon la situación del presente.

El alcance del comentario anterior podrá aparecer ostentoso por lo tajante, sin embargo la situación no permite otra evaluación, después de 20 meses de enfrentamientos con miles de víctimas, una mega destrucción de infraestructura y negociaciones fallidas.

No ha habido tal derrocamiento, las negociaciones corrieron por carriles paralelos en contradicción, donde se cruzaron objetivos en un enjambre de interesados construyendo nudos indescifrables hasta que se posicionó el terrorismo.

Si esto último era el plan, un objetivo se cumplió. La guerra en Siria para derrocar al gobierno tiene a los terroristas como protagonistas. Si no lo era, más de algún jefe de estado comprometido con la estrategia fallida deberá responder ante su parlamento o alguna corte, si efectivamente todo esto se toma bien en serio y no como una bagatela de presiones políticas para satisfacer determinados intereses.

En este enjambre están comprometidas desde compañías multinacionales, países de conducta histórica expansiva pro supremacía, países con sequía de liquidez muy prestos a recibir “donaciones” de todo tipo, hasta organizaciones políticas y humanitarias con agendas presionadas por esa variable independiente de alta elasticidad como es el dinero.

La falla estratégica medular en el intento de derrocar a Basher el Assad reside más en la aceleración del proceso, que en el proceso en sí. Más allá de que cualquier plan para derrocar un jefe de estado es en sí mismo descabellado, este que se concibió en torno a Siria es mucho más descabellado aún al haberle impreso un sello de aceleración, interpretando señales equivocadas de la cohesión interna en Siria, y todavía más, con una lectura incompleta del escenario internacional.

La aceleración de derrocar un gobierno a partir del enfrentamiento armado, corresponde a una confusa estrategia por parte de los países de la Alianza Transatlántica que son los principales responsables de lo que está sucediendo en Siria.

Esta aceleración por derrocar, ha traído como consecuencia la prolongación de un conflicto armado que lleva más víctimas fatales de las imaginadas al comienzo por los que planificaron las revueltas con apoyo militar externo. Es así que están obligados, -llamemos los golpistas internos y externos- a demonizar al gobierno de Assad que está en la obligación de mantener la estabilidad en el país y la integridad territorial.

Este fenómeno va más allá del cálculo de que Siria es como Libia o como Egipto. Este es el fracaso de la ciencia política occidental, de las teorías de relaciones internacionales de la misma raigambre, que ya fracasaron con la invasión a Irak. En particular al aplicar una teoría política que puede ser útil en el plano doméstico, que sin embargo puede ser inconducente o letal en el plano internacional, como es en este caso de Siria.

Me refiero al concepto Straussiano, (por Leo Strauss el filósofo político y gurú neoconservador por excelencia) de que “el hecho político nuevo, que impacta por lo crucial de su efecto inmediato, gatilla un proceso político sustancialmente diferente por la sola virtud de que el nuevo hecho no existía, y no existía ese (su) impacto”.

En esta concepción, los factores analíticos provenientes del historicismo cuentan menos que aquellos que gestaron el fenómeno político nuevo y su impacto. Dicho en forma somera para iniciar el argumento. El ejemplo más claro es la invasión a Irak en 2003.

Había que invadir por muchas razones. Pero había que hacerlo por una fundamental: demostrar que Estados Unidos está de regreso por sus fueros para restablecer su rol de primera potencia mundial y con la expectativa de la supremacía total.

Ese es el hecho político esencial que en forma sinérgica genera una serie de otros movimientos en el tema de la supremacía, los equilibrios internacionales y de quién los administra.

Hasta allí, el concepto de “hecho político nuevo” va en buen camino. Donde se perturba es cuando en el escenario internacional comienzan a reaparecer variables que estaban dormidas y en eso hubo una falla analítica de predicción en relación a la velocidad de recuperación de Rusia como potencia, más allá de sus ojivas nucleares.

Los análisis del Pentágono (Strategic Studies Inistitute .SSI), de alguna forman advertían el regreso de Rusia como potencia, pero no precisaban la velocidad y la dimensión alcanzable. Más bien lo condicionaban a muchos factores y ponían en duda si Rusia se recuperaría en una dimensión como para reverdecer laureles de potencia.

Hay una falla medular, y consiste en que prevalece en Estados Unidos la visión de que no habrá un poder de un nivel como la URSS que se le ponga al frente. Es un análisis contaminado por una creencia casi religiosa, de que efectivamente no habrá nunca más una potencia que se le ponga al frente a Estados Unidos, como lo hizo la URSS. Esta creencia convertida en fe es precisamente el impedir a toda costa que esa potencia exista.

Estados Unidos invade Irak antes de la crisis económica de 2008 y cuando China recién se disparaba con las tasas de crecimiento económico que causan admiración. Sin embargo el dato más importante es que cuando Irak es invadido, Rusia atravesaba una etapa de repliegue y revisión de sus prioridades. Estaba concentrada en ordenar la casa en su interior y no necesariamente en condiciones de “roncar” fuera de casa.

Rusia a nivel de Europa y Asia, así como fue la URSS a nivel mundial, es una potencia cuyo alcance no se puede desconocer en un mapa estratégico del mundo y esta vez los estrategas no midieron la velocidad y la dimensión de su recuperación.

Hay otro detalle más. No anticiparon la recuperación psicológica de Rusia para retomar su rol de potencia, en una disputa por la supremacía en la zona. El gas descubierto en Al Hasake podrá ser un foco, un punto central. Sin embargo el rasgo esencial en la naturaleza del poder que surge en esta nueva Rusia, es plantarse frente a la Alianza Transatlántica como no lo había hecho nunca antes un poder desde el desplome soviético.

Ver también:
Últimos atentados terroristas en Siria y la dudosa neutralidad de la ONU

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Ernesto Carmona (especial para ARGENPRESS.info)

Pareciera que Naciones Unidas está interesada en frenar el proceso destrucción social, material y moral del modelo corporativo transnacional, que azota a todo el planeta, levantando la alternativa del olvidado sistema de cooperativas como la fórmula más idónea para salir del subdesarrollo y sacar a flote al 99% de la población mundial que sobrevive en los países pobres e incluso en bolsones de pobreza y desempleo que crecen cada día al interior de los países desarrollados en crisis. Esta sugerencia de la ONU constituye la séptima noticia más censurada detectada este año por el Proyecto Censurado de la Universidad Sonoma State de California.

Naciones Unidas declaró a 2012 como “año internacional de las cooperativas”, que mantendrían activas en el mundo a casi mil millones personas como miembros o socios cooperativistas. Según la ONU, la cooperativa será el modelo de empresa de más rápido crecimiento del planeta en 2025 y asegura que las cooperativas de trabajadores-propietarios prevén una distribución equitativa de la riqueza y una conexión auténtica al lugar de trabajo, componentes claves de una economía sostenible.

Por contraste, visitando Venezuela en septiembre, un mes antes de las últimas elecciones presidenciales, escuché decir al Presidente Hugo Chávez que había desechado el modelo de cooperativas, porque una vez que están funcionando con éxito, los trabajadores-propietarios suelen vendérselas –bajo presión u ofertas tentadoras– a las corporaciones locales del mismo rubro, perdiéndose el esfuerzo de transformación social y política que promueve la Revolución Bolivariana, reelegida recientemente en el poder. En su lugar, el gobierno impulsa la “propiedad social” de pequeñas y medianas empresas, respaldada como concepto jurídico en el nuevo ordenamiento legal venezolano.

Una salida para el 99%

Debido a que la crisis del modelo de dominio absoluto del capital financiero condujo al gobierno y al Congreso de EEUU a ayudar a los grandes bancos causantes de la hecatombe, y no a sus víctimas –en una suerte “socialismo al revés”–, hay quienes creen que la rabia del 99% pobre de todo el mundo podría encauzarse en la creación de una economía popular propia a través de cooperativas, sin financiamiento bancario.

Según la Fundación Libertad de Prensa/Proyecto Censurado, este tipo de noticias estimulantes del cooperativismo pueden ayudar a crear esa nueva economía para el 99%: “El modelo de negocios cooperativo pondría de nuevo dinero y poder en manos de la gente, mientras las comunidades se consolidan en el proceso. Esto es lo que también cree la ONU, que designó 2012 como ‘año internacional de cooperativas’”.

De acuerdo a esta noticia y según la ONU, casi mil millones de personas de todo el mundo hoy son socios propietarios de cooperativas. La organización mundial espera que las cooperativas, gestionadas y sacadas adelante con la colaboración de sus dueños cooperados, sean el modelo de negocios de más rápido crecimiento del mundo en 2025, con decisiones equilibradas entre la búsqueda de beneficios y la cobertura de necesidades de los socios y sus comunidades.

Jessica Reeder, de BurningBlogandShareable.net, reportó en YesMagazine.org del 1 de febrero 2012 que la cooperativa justamente ha demostrado ser tan rentable como sus contrapartes corporativas, pero todos sus beneficios regresan a la comunidad de trabajadores-propietarios, a diferencia de las inversiones que además requieren de una gestión cara. Puso como ejemplo la “Cooperativa Lavadero Imperecedero” de Cleveland, Ohio, y “Mondragon Corporation”, una de las empresas más grandes del mundo y a la vez cooperativa. Fundada en 1965, Mondragón se considera el ejemplo más acertado de una empresa poseída por sus trabajadores en el mundo.

La esperanza de los trabajadores de cooperativas ecológicas aspira a construir economías locales fuertes y ayudar a romper el ciclo de pobreza guardando el dinero adentro de la comunidad. Puesto que los bancos y las corporaciones de crédito típicamente no prestan dinero a las cooperativas, algunos grupos están encontrando maneras innovadoras de aumentar el capital de trabajo sin créditos bancarios. La cooperativa Alchemy MA, en Melrose, logró más de 10.000 dólares de financiamiento en línea para comenzar su cooperativa de alimentos orgánicos. Financiamiento popular y otras formas de crédito colectivo están permitiendo que las cooperativas locales consigan la tierra y empoderen a sus comunidades.

Otros ejemplos de cooperativas exitosas

Según el informe de Jessica Reeder, hay cooperativas exitosas de empresarios que cultivan café en Etiopía, desarrollan ferreterías en EEUU y explotan tierras comunes en el País Vasco. Reuniendo dinero, recursos y votando democráticamente sobre cómo serán utilizados ese patrimonio, pueden competir en su rubro de negocios y reinvertir las ganancias en sus comunidades.

Reeder defiende que las decisiones adoptadas en las cooperativas mantienen el equilibrio entre la búsqueda del lucro y las necesidades de los miembros y sus comunidades. La mayoría sigue los principios cooperativos y un sistema estatutario que contribuye a mantener lo esencial de su naturaleza: que sean conducidas por sus propios miembros, y no por gerentes traídos de afuera.

Desde que comenzaron a operar en Inglaterra hace más de 150 años, las cooperativas se han extendido por el mundo entero. En Etiopía, mujeres y hombres salen de la pobreza con sus esfuerzos unidos en cooperativas, mientras en Alemania los ciudadanos controlan la mitad de la energía renovable. Las cooperativas de EEUU poseen 93 millones de miembros-propietarios que controlan activos por 920 mil millones de dólares. En Japón, un sexto de la población pertenece a alguna cooperativa de consumidores. Y en el País Vasco, una cooperativa de trabajadores de 50 años de existencia se ha convertido en una sociedad multinacional, una corporación cooperativa.

En Chile, la producción de pisco (aguardiente de uva moscatel), de origen y denominación peruanos, por decreto presidencial fue encomendada en los años 40 exclusivamente a 5 cooperativas de productores pequeños del Valle de Elqui, cerca de La Serena. Ése era el único licor que en el país podía llamarse legalmente “pisco”; los demás eran simples “aguardientes” de uva. Eran otros tiempos. Las marcas aún sobreviven en el mercado, Pisco Control entre otras, pero bajo la dictadura de Pinochet las industrias derivaron en corporaciones privadas, como el país entero.

Una de las escasas cooperativas actualmente exitosas en este país es la Cooperativa de Servicios de Abastecimiento de Agua Potable y Saneamiento Ambiental de la Comunidad de Estación Colina Ltda., que abastece de agua potable subterránea, de excelente calidad y a un precio más bajo que el de la transnacional española Aguas Andinas, a los habitantes de Lampa, a escasos kms al norte de la capital.

Ernesto Carmona, escritor y periodista chileno.

Notas y referencias:

● Jessica Reeder, “The Year of the Cooperative,” Yes! Magazine, February 1, 2012, http://www.yesmagazine.org/new-economy/2012-the-year-of-the-cooperative.
● Monique Hairston, “American Dream 2.0: Can Worker-Owned Coops End Poverty?” Rebuild the Dream, March 9, 2012, http://www.rebuildthedream.com/blog/2012/03/09/american-dream-2-0-can-worker-owned-coops-end-poverty.
http://www.mediafreedominternational.org/2012/04/11/2012-the-international-year-of-cooperatives/
Estudiante investigador: Shahin Karimbeik (San Francisco State University)
Evaluador académico: Kenn Burrows (San Francisco State University).

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21 Ter. Rue Voltaire, 75011, Paris

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La Juntamenta de octubre

El conocido y carismático cantautor Tony Ávila será el invitado especial de la peña La Juntamenta del también trovador Ángel Quintero a efectuarse el próximo viernes 26 de octubre, a las seis de la tarde, en su sede habitual (Calle 13, No. 504, entre D y E, Vedado).

Igualmente participaran el cantante, guitarrista y compositor Miguel Oliver Rodríguez,  y los trovadores Marta Campos y Tato Ayress.

La Juntamenta es un proyecto coauspiciado por el Instituto Cubano de Amistad con los Pueblos (ICAP) y la Casa Memorial Salvador Allende.

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El hecho de que nuestro cine, a partir del período revolucionario, contara con un ensemble destinado a trabajar directamente para las bandas sonoras de los filmes que se iban realizando, es algo insólito


Frank Padrón

cultura@juventudrebelde.cu
23 de Octubre del 2012 22:25:15 CDT

La Cinemateca de Cuba ha tenido la feliz idea de organizar un programa homenaje al Grupo de Experimentación Sonora del Icaic (GES); charlas, exposiciones y una programación fílmica con documentales relacionados con esa enriquecedora experiencia musical-cinematográfica sin precedente (ni continuidad, que sepamos) en el mundo, tuvieron lugar por estos días, enmarcados en los 40 años del Movimiento de la Nueva Trova del cual ese colectivo, como se sabe, fue también pionero.

El hecho de que nuestro cine, a partir del período revolucionario, contara con un  ensemble destinado a trabajar directamente para las bandas sonoras de los filmes que se iban realizando, es algo insólito. El GES fue esa célula, ese taller (como certeramente se le ha calificado) fundado por el entonces director del Instituto de cine en Cuba, Alfredo Guevara, y por quien lo guiara durante su primera gran etapa, el maestro Leo Brouwer.

Claro que la creación y desarrollo del grupo respondió a todo un movimiento generado en torno al departamento de música del Icaic, que nucleó en sí a la vanguardia cubana de la época; músicos como el mismo Leo, Carlos Fariñas, Harold Gramatges, José Ardévol, Roberto Valera, Juan Blanco y otros que se fueron incorporando después, dieron su aporte individual a muchos de nuestros primeros filmes, y en algunos casos, tal labor se extendió durante varias décadas.

Pero el trabajo del GES, bajo la batuta de Leo, significó lo realmente novedoso y único, por cuanto se trató de un conjunto de talentos en función de filmes concretos; se sabe también que el grupo fue mucho más allá, por ejemplo, dentro del área específica de la música cubana, en tanto colectivo-madre (o padre) del Movimiento de la Nueva Trova, lo cual significara consolidación y formación de esos integrantes, quienes salieron fortalecidos y preparados para emprender su propia obra, respecto a criterios de composición, orquestación, interpretación incluso, que aportaron mucho en esas esferas, aun con las limitaciones materiales que tuvo que afrontar durante los siete años que, aproximadamente, abarcó su vida artística (1968-1976).

Mas, lo específico-fílmico que significó su variopinta e intensa labor, figura entre las conquistas indudables que lograron no solo para el cine o la música, unidos o separados, sino para la cultura cubana toda.

Un trabajo muy singular, y poco estudiado, ha sido la  empresa de musicalización de los animados, en la cual brilló el clarinetista Lucas de la Guarda, uno de los primeros «emplantillados» en la nómina del GES; solo (sobre todo después de desintegrado aquel) o con el respaldo de sus compañeros, el también compositor se lució, y así nuestros nuevos «muñequitos» recibieron un tratamiento sonoro esencial, hasta llegar a una de las piezas más populares dentro del género, en este caso escrita y cantada por Silvio Rodríguez: el tema para la serie animada Elpidio Valdés, de Juan Padrón, dentro de la cual uno de los personajes «doblaba» temas concebidos por Pablo. A propósito, se trataba de un mambí con semejanza tipológica al trovador, por lo que todo indica que se le hacía con ello un simpático y afectuoso homenaje.

El documental no se quedó detrás; muchas canciones que en aquellos años se tararearon sin que algunos conocieran su procedencia real, fueron escritas especialmente para las bandas sonoras de algunos filmes facturados por Rogelio París, Jorge Fraga y otros.

Por ejemplo, No tenemos derecho a esperar (1972), del primero, acompañó sus expresivos fotogramas en torno a la obra constructiva que se llevaba a cabo en la época, con piezas escritas y cantadas por Silvio Rodríguez, Pablo Milanés y Eduardo Ramos con el GES (Canción del constructor, La nueva escuela, etc.), o en el homónimo de esa segunda pieza, dirigido por Fraga, al que se incorporó Sara González (aportando la rítmica y hermosa De padres a hijos juntos a la Revolución).

La vibrante cantautora colaboró asimismo en otros documentales, escribiendo sus piezas-temas, tales como El programa del Moncada (1973), además de «lalalear» la rítmica música concebida por otro de los integrantes del GES, Sergio Vitier, para un interesante filme de entonces, en este caso de ficción: De cierta manera (1974), de la malograda Sara Gómez.

Un año antes, el grupo, mediante uno de sus principales solistas, Silvio, produjo una de las más hermosas piezas concebidas para nuestras bandas sonoras: El hombre de Maisinicú (1973), canción-tema del filme homónimo dirigido por Manuel Pérez.

El vuelo letrístico y tímbrico de esas obras, aun cuando discursaban sobre temas relacionados con la historia remota o más reciente y las nuevas empresas sociales que desarrollaba la Revolución, las alejaba del panfleto y el consignismo en que autores menos sensibles y cuidadosos hubieran caído.

Como los primeros meses del GES simultanearon la creación con el aprendizaje, las clases impartidas por Leo y los profesores Juan Elósegui (primer viola de la Sinfónica) o  Federico Smith, tributaron a sus integrantes no solo los rudimentos de la orquestación y la armonización, sino que ampliaron notablemente sus marcos referenciales; es por ello que se habló en más de un caso de «creaciones colectivas», y por lo que puede encontrarse en los discos y filmes del grupo elementos de ritmos y géneros foráneos como, digamos, la samba y el bossa brasileños (una de las influencias más notables y enriquecedoras), el jazz y su tendencia contemporánea entonces (el freejazz), el rock, la trova tradicional, la música clásica o la canción pop, donde los Beatles y otros importantes grupos avant garde de la época resultaron una espaciosa fuente.

Respecto al trabajo concretamente cinematográfico, y aun con las abultadas agendas de conciertos, discos y las actividades propias de los músicos, varios de los más destacados integrantes de Experimentación Sonora continuaron realizándolo, unos con más frecuencia y sistematicidad que otros, pero los que se sintieron tocados por tan apasionante don, no han podido abandonarlo.

Su líder, Leo, prosiguió en esa labor, en la cual es pionero, prácticamente hasta hoy, al punto de que el cine cubano le debe algunas de las más exquisitas partituras para nuestras bandas sonoras; Sergio Vitier afianzó su colaboración específicamente con Octavio Cortázar (entre los primeros cineastas que se acercó al GES) y se convirtió en uno de los más virtuosos y originales músicos para el cine; Silvio aportó, por ejemplo, el tema del único filme de ficción de Santiago Álvarez, después de que el maestro nutriera sus documentales y noticieros con la obra del grupo: Solo el amor, para Los refugiados de la cueva del muerto (1983), además de escribir canciones para Como la vida misma (1985), de Víctor Casaus, mientras Pablo concibió la canción-tema de Una novia para David (1985), de Orlando Rojas: la muy popular y hermosa Ámame como soy, que interpretara magistralmente, como siempre, la inolvidable Elena Burque, así como toda la música incidental del filme Gallego (1987), de Manuel Octavio Gómez, basado en la novela homónima de Miguel Barnet.

De modo que el Grupo de Experimentación Sonora del Icaic fue no solo taller, escuela, música y cine, sino esa semilla de donde nació un árbol que aún regala frutos.

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