Global Research, janvier 22, 2013
Des milliers de résistants irakiens, des musulmans venus de loin pour libérer l’Irak des envahisseurs occidentaux, croupissent dans les geôles du régime de Nouri al-Maliki dans des conditions effroyables, quand ils n’ont pas été tout simplement liquidés lors de leur arrestation. La plupart ont été arrêtés par les troupes occupantes – américaines ou britanniques -, puis remis aux nouvelles autorités irakiennes ; d’autres ont été livrés par les services secrets syriens. Beaucoup de prisonniers, incarcérés depuis 7 ou 8 ans, ne sont pas encore jugés. Des musulmans étrangers résidant en Irak avant le renversement de Saddam Hussein sont encore emprisonnés, accusés de terrorisme simplement parce qu’ils sont sunnites.
Les détenus maghrébins seraient quelques centaines ; leur nombre exact est tenu secret. Tous sont systématiquement accusés d’appartenir à Al-Qaïda au Pays des deux fleuves, organisation de la résistance qui a peu à voir avec celle fondée par Oussama Ben Laden. Une liste de djihadistes découverte au sud de Sindjar par les Forces spéciales américaines, donne toutefois une idée du nombre en son sein, en septembre 2007 (1). Sur environ 600 combattants non-irakiens répertoriés, étaient décomptés 112 Libyens (principalement de Derna), 43 Algériens (la plupart originaires de la région d’El Oued), 36 Marocains (majoritairement de Casablanca). (más…)