
Merci à Jean Ortiz, de retour de Marinaleda, d’avoir bien voulu écrire ce beau texte pour Le Grand Soir.
Merci à José Garcia de nous avoir confié les photos que nous publions ici.
Et merci, aux habitants de ce village «modeste et génial».
LGS.
Peut-on construire le socialisme dans un seul village ? Provocatrice, la question n’est cependant pas gratuite…
Marinaleda, un village andalou «pas comme les autres», à 80km de Séville. Marinaleda, une tâche rouge perdue dans un océan d’oliviers noueux, fruit de «la terre silencieuse, du travail et de la sueur» (Miguel Hernandez), mais propriété privée (les «cortijos») des «terratenientes», cette oligarchie agraire qui monopolise ici la terre depuis toujours. Propriétaire de droit divin, et prête à écraser le prolétariat agricole s’il ne reste pas à sa place… (más…)