Néstor Marin
L’ÉQUATEUR est parvenu a diminuer son taux de pauvreté ces six dernières années grâce au Plan national pour le Bon-Vivre mis en œuvre par le gouvernement, qui se propose d’éradiquer ce fléau d’ici 2017.
Selon Pabel Muñoz, secrétaire général à la Planification et au Développement (Senplades), en 2007, année de l’arrivée au pouvoir de la Révolution citoyenne, le projet porté par le président Rafael Correa, 37% des Équatoriens vivaient dans des conditions de pauvreté extrême.
« À l’heure actuelle et d’après des statistiques du mois de juin dernier, le taux de pauvreté était de 23,6% », a signalé Muñoz, qui dans ses déclarations à la presse a reconnu qu’« il reste encore beaucoup à faire, même si l’inégalité sociale a reculé de plus de 7% au cours des six dernières année ».
Les statistiques officielles révèlent que la société équatorienne a enregistré plusieurs progrès, si l’on sait que 51 citoyens sur 100 voient s’améliorer leur qualité de vie, et que 21 sur ces 51 citoyens sont passés de la classe vulnérable à la classe moyenne, et les 30 restants de la pauvreté à la vulnérabilité.
Le pays n’a pas enregistré non plus de mobilité sociale descendante. Autrement dit, aucun Équatorien n’est retourné à l’extrême pauvreté.
Le gouvernement prévoit de garantir une couverture de 95% des services de base tels que l’approvisionnement en eau potable et le traitement des eaux usées, ainsi que d’autres actions qui devraient permettre d’éradiquer la malnutrition et les problèmes liés à l’insuffisance alimentaire.
Le gouvernement équatorien a annoncé des investissements sociaux en 2014 de l’ordre de 1,2 milliard de dollars, pour la plupart destinés aux sphères de l’éducation et la santé.
Le changement de la matrice productive est un autre aspect essentiel pour le développement économique et social de ce pays andin, résolu à construire le socialisme du Bon-Vivre ou sumak kawsay, en quechua, l’une des langues ancestrales en Équateur.
Le programme gouvernemental comporte également la construction de la raffinerie du Pacifique, dans la ville côtière de Manta, d’une entreprise pétrochimique, et plusieurs études sont en cours pour construire des usines métallurgiques, des usines de production d’urée, de cellulose et de pulpe à papier.
Les huit centrales hydro-électriques qui commenceront à produire en 2016 permettront à l’Équateur de satisfaire 90% de sa demande énergétique à partir de sources propres et renouvelables. (Tiré de Orbe)
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