Il est facile de se montrer cynique lorsque l’on considère l’inévitable (et malheureusement imminente) campagne présidentielle d’Hillary Clinton. Au-delà du fait que c’est une habituée des jeux de pouvoir à Washington, et qu’elle est totalement dénuée de principes et assoiffée de pouvoir, c’est une personnalité politique américaine tout à fait banale. Un des aspects qui la rend unique, peut-être le seul, est la manière dont la première présidence féminine [des États-Unis] sera exploitée (suivant le modèle Obama) pour mieux cacher son véritable rôle de gardienne du statuquo.
Le fait qu’Hillary bénéficie de la succession d’une dynastie en fait une cible toute désignée des critiques qui mèlent le mépris à l’ennui. Les dizaines de millions de dollars que les Clinton ont « gagnés » en tirant parti de leur célébrité politique par des conférences devant des parterres de globalistes, de grands groupes industriels, de »Hedge funds », ou d’autres appendices de Wall Street qui auraient tout intérêt à la voir élue présidente, rendent le spectacle encore plus déprimant. (La photo ci-dessous montre la probable candidate en compagnie du PDG de Goldman Sachs, Lloyd Blankfein, lors d’un événement en septembre).