In Memoriam
Par Silvia Cattori.net [8 MAI 2014]
Par Silvia Cattori.net [3 MAI 2014]
J’étais sur place moi-même, dans la Maison des syndicats en feu. J’ai failli étouffer. Les pompiers ont mis un temps impardonnablement long à venir, 20 minutes, et je présume que ce n’est absolument pas par hasard. Pas plus que l’absence totale de la police. Quand j’ai réussi à me sauver, les pompiers n’étaient pas encore là, des gens en civil m’ont aidée à descendre – visiblement, des citoyens ordinaires.
Pourquoi les gens se sont retrouvés là-bas ? Parce que les ultras et autres « patriotes ukrainiens » ont commencé d’arriver de partout en courant avec des bâtons, des chaînes, des pierres et des cocktails Molotov. Il n’y avait pas vraiment d’endroit où reculer, parce que les gens ont tout simplement été poussés dans un piège. Les gens que j’ai vus étaient très mal armés, si même on peut appeler ça des armes : bâtons, battes, bouts de planches. C’est tout. Pas une seule arme à feu ni rien de tel. Il y avait beaucoup de femmes, de gens âgés, qui étaient venus apporter des médicaments, des Odessites ordinaires (je le souligne ! pas un seul militaire professionnel, mercenaire ou étranger). C’est ce que j’ai vu moi-même aux étages où j’étais (premier ou deuxième).
Très rapidement, un cocktail Molotov a volé par la fenêtre, et le feu a pris dans le couloir. Il y avait un extincteur, mais on n’a pas réussi à localiser le départ de feu. Avec une dizaine d’autres personnes, nous nous sommes réfugiés dans un des bureaux, c’était noir de fumée et il n’y avait pas d’air, on s’est tous couchés sur le sol, où il restait de l’air respirable. À côté de moi, les gens gémissaient, priaient et téléphonaient à leurs proches pour qu’ils appellent les pompiers. Dans les couloirs, la situation était encore pire, vu que dans notre bureau, il y avait une fenêtre ouverte, qui laissait quand même passer un peu d’air. Nous avons téléphoné et attendu, mais l’aide ne venait toujours pas, mes proches ont dit qu’à la caserne des pompiers, soit ils ne décrochaient pas, soit c’était occupé en permanence.
Au bout de vingt minutes, on nous a jeté un câble, nous l’avons attaché à un radiateur, et les gens ont commencé de descendre peu à peu le long du câble jusqu’au sol. Dans les corniches, en bas, se tenaient des gens en civil, qui nous aidaient à descendre, vu que les étages sont hauts, et qu’on aurait pu s’écraser facilement. Je n’ai pas vu si quelqu’un descendait après moi, vu que les gens se sentaient mal, un téléphone sonnait, mais le propriétaire ne répondait pas.
Après la descente, on m’a donné de l’eau, et les partisans de Maïdan ont commencé de s’en prendre à nous, mais j’ai eu le temps de quitter les lieux avant que nos chers « européens » et démocrates » ne se mettent à frapper les survivants juste parce qu’ils avaient survécu et qu’ils n’avaient pas brûlé vifs.
Pourquoi je me suis retrouvée sur place ? Parce que je suis médecin, et que mes amis étaient là-bas, et que je ne pouvais pas les laisser tomber dans le malheur.
… Pour la première fois de ma vie, j’ai eu envie de quitter pour toujours Odessa et l’Ukraine. Pour aller peu importe où, mais loin d’ici.
***
- L’horreur à Odessa : C’est ce camp extrémiste que l’UE soutient
Par Silvia Cattori.net [4 MAI 2014]
Il est à noter que nos médias traditionnels (TSR, France24, etc) diffusent les reportages de propagande de Gulliver Cragg – un bien étrange reporter- qui qualifie systématiquement de « terroristes » les opposants russophones que les extrémistes pro-Kiev massacrent.
Les extrémistes pro-Kiev lancent des cocktails Molotov
Les partisans de la fédéralisation de l’Ukraine qui se trouvaient à l’intérieur de la Maison des syndicats ont brûlé vifs ; ceux qui tentaient de s’en échapper se sont fait tirer dessus par les extrémistes pro-Kiev. Résultat : 48 morts et de nombreux blessés, tous habitants d’Odessa.
Voir également :
Les pro-Kiev pourchassent les opposants russophones dans les rues d’Odessa et détruisent les affiches du candidat du parti des Régions
Par Salzenstein.over-blog.com [5 juin 2014]
Je crois que FEMEN a définitivement cessé d’être l’organisation progressiste que j’ai naguère soutenu.
Désormais cette organisation entre dans les plus sombres pages de l’histoire avec sa participation au massacre d’Odessa, quand une militante FEMEN est capable d’être fière d’avoir participé à ce qui s’apparente au minimum au pire des crimes de guerre arrivé en Ukraine depuis la seconde guerre mondiale. On a tous en mémoire ces 48 cadavres carbonisés de femmes et d’hommes, des militant(e)s progressistes, communistes, qui manifestaient leur opposition aux fascistes de Maïdan qui les ont poursuivi et contraint à se réfugier dans la maison des syndicats d’Odessa avant d’y mettre le feu, et de tirer même sur ceux qui tentaient de s’en échapper. L’organisation FEMEN est éclaboussée de ce sang des martyrs.
Odessa : Un simulacre d’incendie pour couvrir un atroce massacre
Par Reseauinternational.net – Ersieesist.livejournal.com [6 mai 2014]

Comment les voyous ont exécuté les occupants de la Maison des syndicats d’Odessa – détails d’un scénario sanglant
Remarque: Une grande tragédie s’est produite dans la ville portuaire d’Odessa le vendredi 2 mai 2014, où des partisans du fédéralisme ont été pourchassés jusque dans la Maison des syndicats par une foule du secteur droit.. Le bâtiment a pris feu peu après, ce qui a entraîné (selon les rapports officiels) 42 décès.
Il est clair que le nombre de victimes de la Chambre des syndicats est beaucoup plus élevé. Les provocateurs ont séquestré les occupants du bâtiment où il était possible de les tuer en toute impunité, avec délectation, et sans témoins. L’incendie à l’intérieur du bâtiment a été provoqué dans le but de cacher le meurtre de masse des citoyens ukrainiens.
Tout d’abord, on a mis le feu aux tentes sur la place, ce qui a abouti à l’apparence de grandes zones d’incendie aux abords de l’immeuble. Ceux qui étaient séquestrés à l’intérieur étaient cachés derrière les portes massives de la Maison des syndicats. Les partisans du fédéralisme n’avaient pas des cocktails Molotov préparés à l’avance. D’où vient le feu à l’intérieur du bâtiment ?
Les personnes qui étaient derrière les portes du rez-de-chaussée ont été attaquées par les voyous du secteur droit qui y étaient entrés bien avant que l’exécution n’ait commencé. Elles ont été brûlées jusqu’à l’os, à l’entrée principale …
… L’un d’entre eux.
Les pompiers ne sont apparus que quand les massives portes d’entrée ont été entièrement brûlées.
L’incendie n’a été visible de l’extérieur que dans une seule pièce de tout l’immeuble, qui comporte cinq étages avec des plafonds de plus de 3 mètres de haut.
Qui pourrait accéder au toit d’un bâtiment administratif d’importance nationale? Peut-être ceux qui à l’avance ont obtenu les clés des grilles en acier protégeant les portes verrouillées de toit.
Ces voyous doivent être trouvés. Ils pourraient en dire beaucoup, par exemple quand a commencé la mise en œuvre du plan de meurtre, et comment à l’avance, le matériel nécessaire pour fabriquer des cocktails Molotov a été introduit dans la Maison des syndicats.
La photo ci-dessous rappelle les false flag typiquement hollywoodiens(Etats-Unis / Israël).
Un corps carbonisé au rez-de-chaussée, à proximité des portes d’entrée.
Pourquoi y a-t-il des corps carbonisés dans les étages supérieurs où il n’y avait pas d’incendie ?
Les mêmes corps sous un autre angle :
– Tous les matériaux en bois, la balustrade en bois dans les escaliers et la feuille de carton ne semblent pas brûlés;
– La partie cernée par l’ovale bleue montre une barricade constituée de tables, de chaises et d’armoires. Elle n’a même pas été touchée par les flammes, à la différence des corps carbonisés se trouvant à proximité;
– D’où vient la barricade? Elle a été construite par les voyous du secteur droit afin de bloquer les personnes qui tentent de se sauver sur les étages supérieurs.
Ce cadavre de femme a été traîné sur le sol à travers la pièce à partir de la place réelle de sa mort. Qui l’a fait et pourquoi ?
Cet homme a été abattu à la tête. A en juger par la flaque de sang clairement visible, l’assassin a tiré à bout portant ainsi la balle a traversé le crâne.
Avez-vous déjà remarqué que certaines personnes mortes n’avaient que la tête et les épaules brûlées ? Que les vêtements sous la poitrine n’ont pas été touchés par le feu ? Quelqu’un a versé une substance inflammable sur le haut du corps de ces personnes et y a mis le feu. Des lunettes de soleil peuvent-elles rester sur le visage quand un homme essaie de secouer le napalm de sa tête? Notez que les mains et les poignets de ces personnes sont également brûlés jusqu’à l’os.
Sur cette photo et les précédentes, on voit sur le sol une étrange « substance blanche ». C’est de la poudre des extincteurs utilisés par les tueurs après le décès de leurs victimes … pour éviter de se brûler eux-mêmes ou se faire intoxiquer par le monoxyde de carbone.
Un jeune homme et une jeune femme. Ils n’ont été ni brûlés ni étouffés. Il n’y a aucun signe d’incendie sur le plancher de bois (il semble dater d’il y a 50 ans, il aurait donc dû s’enflammer comme une paille), ni de suie de fumée sur les murs. Ils ont été tués par d’autres moyens. Très probablement, quelqu’un leur a brisé le cou – des «professionnels» à l’œuvre ici.
Des barricades se trouvaient aux autres étages également. Sang sur le sol. Têtes brûlées.
La flèche rouge: il est possible que les tueurs aient effectué des «emprunts» de vêtements à leurs victimes. Truc bien connu, simple et efficace.
Remarque: selon l’une des principales versions de ce qui s’est passé le 2 mai à Odessa, les voyous du secteur Droit ont effectué une opération sous fausse bannière. Ils ont porté des rubans de Saint-Georges (symboles de partisans du fédéralisme anti-Maïdan) et organisé une provocation violente contre les partisans Maïdan (c’est à dire contre leurs propres alliés), pour plus tard en accuser les partisans du fédéralisme et les rendre responsables de la mort de nombreuses personnes.
Une femme morte près de l’ascenseur avec des vêtements absents au-dessous de la taille. Elle a, très probablement, été violée, puis aspergée avec un mélange inflammable avant d’y mettre le feu.
Personnes tuées par balle dans la tête.
Encore la même image : les têtes, les mains et les épaules brûlées, le bas du corps épargné par le feu.
Un homme avec plusieurs impacts de balles à la tête.
L’image la plus terrible. Il s’agit très probablement d’une femme enceinte, qui était l’une des employées qui travaillent les jours fériés, pour le nettoyage des bureaux et s’occupent de l’arrosage des fleurs. Elle a été étranglée par un fil électrique. Elle a essayé de résister – on peut voir les fleurs éparpillées sur le sol.
La vidéo suivante a enregistré comment cette femme a pleuré et appelé à l’aide, au moment de son assassinat (« A L’AIDE! A L’AIDE! » Les cris commencent à 00h20).
… Probablement, son assassin.
Postée fièrement par un des « patriotes » ukrainiens, cette image montre la victime, le meurtrier et la scène du crime.
Remarque: «Maman Odessa » est un surnom affectueux pour Odessa, similaire à « Big Apple » pour New York, ou « Emerald City » pour Seattle.
Une future mère (la femme étranglée) et maman Odessa ont été tuées. Comme toute l’Ukraine.
Sur la vidéo suivante, un témoin oculaire dit que plus d’une centaine de victimes ont été tuées à l’intérieur de la Maison des syndicats (en russe).
Vidéo tournées par les pro-Maïdan quand ils sont entrés dans l’immeuble.
URL : http://arretsurinfo.ch/odessa-2-mai-2014-brules-vifs-parce-quopposes-au-regime-de-kiev/
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