Said a senior NATO (non-US) GOFO to me today: «We’ll probably be at war this summer. If we’re lucky it won’t be nuclear.» Let that sink in.
«Il y aura probablement une guerre cet été. Avec un peu de chance, elle ne sera pas nucléaire». Hypothèse ridiculement alarmiste, propagande ou inquiétante «prophétie, l’affirmation prétend en tout cas émaner des hautes sphères de l’Otan…
Exercices militaires à répétition, suspicions d’espionnage, renforts aux frontières, manoeuvres conjointes, soutien proclamé haut et fort: les deux camps s’évertuent à montrer les dents depuis quelques mois pour tenter de dissuader l’adversaire potentiel. Une escalade progressive des tensions qui n’est pas sans rappeler des prémisses de tristes mémoires: la course à l’armement, poudrière originelle de la Grande Guerre, ou l’annexion de territoires souverains qui entraîna le monde dans un second conflit destructeur.
Le rapprochement des grandes puissances en deux blocs distincts de plus en plus hermétiques suscite également l’inquiétude. D’un côté l’Union européenne et les Etats-Unis avancent main dans la main. De l’autre, la Russie et la Chine supportent de moins en moins l’ingérence et les remontrances occidentales, que ce soit en Crimée, dans l’Est de l’Ukraine, en Syrie ou dans les eaux troubles de la mer de Chine.
Alarmisme ou clairvoyance, il semble en tout cas naturel d’oser mesurer l’impact potentiel d’une «étincelle» malvenue dans ce contexte géopolitique extrêmement délicat.
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