[AK Distomo] Arbeitskreis Distomo
Le ministre grec de l’Economie, I. Varoufakis, a été taxé de « flambeur » quand il a expliqué, lors de la rencontre des ministres de l’Economie de l’eurozone à Riga, qu’il n’y aurait pas de nouvelles coupes dans les salaires et les retraites en Grèce. Tout le monde parle de la dette grecque. Nous, nous parlons de la dette allemande. Car en réalité, c’est l’Allemagne qui est le pays le plus débiteur en Europe.
L’Allemagne nazie a causé en douze ans plus de mal qu’elle ne pourrait jamais en réparer en 70 ans. Seule une très petite partie des réparations de guerre fixées à la Conférence de Paris de 1946 a été versée aux pays conquis et pillés lors de la seconde guerre mondiale. La République fédérale allemande, successeur juridiquement parlant du Reich fasciste, n’a jamais eu et n’a toujours pas la volonté de payer. Le ministère des Affaires étrangères allemand Steinmeier a caractérisé la demande grecque de versement des réparations de guerre « politiquement dangereuse » et a estimé « liquidée » la question des indemnisations. Une attitude odieuse par laquelle l’Allemagne tente de nier ses responsabilités.