Analyse communiste internationale
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Auteur: Lauren Céspedes Hernández | informacion@granma.cu
29 janvier 2016 09:01:15
« La culture est une manière de vivre, de créer et de rester actifs qui, dans n’importe quel espace-temps a tendance à générer un ensemble de sensations qui vont en s’accentuant dans l’âme de l’humanité. Mais cette culture n’est pas seulement art, elle se retrouve aussi dans les coutumes des peuples, car l’art ne suffit pas s’il ne puise pas dans le quotidien, dans la vie de tous les jours des peuples ».
C’est par ces propos que José « Pepe » Mujica, sénateur et ex-président uruguayen, a terminé son discours de clôture de la 2e Conférence internationale « Avec tous et pour le bien de tous », qui s’est tenue au Palais de Conventions de La Havane.
Durant la cérémonie de clôture, qui s’est déroulée en présence de Esteban Lazo Hernandez, membre du Bureau politique et président du Parlement cubain, Mujica a souligné que l’innovation occupe aujourd’hui une part essentielle de notre temps. « De nos jours, pour innover, il suffit de s’arranger pour inventer quelque chose qui attire l’attention, qui génère des achats, en faisant croire aux gens que le plus important est de se procurer cette technologie de pointe. À la fin les individus deviennent prisonniers de la consommation », a-t-il dit.
Mujica a signalé par ailleurs que les partis progressistes sont chargés de lutter contre ce phénomène, de semer les graines de l’espoir, de nourrir l’utopie. « On ne peut pas se dire progressiste et de gauche et vivre dans le confort, en bourgeois. Nous devons apprendre à endurer les vicissitudes que subissent les grandes masses pour lesquelles nous luttons », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, Federico Mayor Zaragoza, ancien directeur de l’Organisation des Nations unies pour l’Éducation, la science et la culture (Unesco), a donné lecture de la Déclaration du Conseil mondial du Projet José Marti de solidarité internationale, qui lance un appel pour une solution urgente aux problèmes sociaux, environnementaux et militaires de notre époque.
Dans le cadre de cette rencontre, le Prix national José Marti de l’Unesco a été décerné au médecin et historien mexicain Alfonso Herrera Franyuti pour son travail de divulgation de l’œuvre du Héros national cubain.
SOURCE/: http://fr.granma.cu/cuba/2016-01-29/jose-marti-ou-la-culture-de-la-gauche
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