
Mediapart jeu. 10 mars 2016 Dernière édition
10 mars 2016 | Par Pierre Puchot
Cet article est en accès libre.
L’option russe : une transition en conservant les institutions
Depuis les attentats de Paris et Saint-Denis, l’Iran a en particulier redéfini son engagement en Syrie autour de la lutte contre Daech, qui est devenu un outil de rapprochement avec l’Occident. La rhétorique de la diplomatie publique iranienne a été modifiée en ce sens. « Avant ces attentats, explique Clément Therme, chercheur spécialiste de la politique étrangère iranienne, la rhétorique de Téhéran était simple : l’Iran présentait la guerre en Syrie comme un choix entre l’ordre et le chaos, entre l’État et l’anarchie et la prolifération des groupes terroristes, en parlant notamment de “talibanisation” de la Syrie. L’analogie était toujours faite avec l’Afghanistan des années 1980, en montrant que l’Occident s’était fourvoyé en soutenant les moudjahidines et en faisant alliance avec le djihadisme sunnite, alors que l’Iran avait vu clair en s’y opposant. Aujourd’hui, l’Iran se présente aux Occidentaux comme un rempart face au djihadisme sunnite. » Les Iraniens peuvent faire valoir que malgré leur engagement dans tous les conflits de la région, aucun attentat n’a eu lieu sur leur territoire. (más…)
Me gusta esto:
Me gusta Cargando...
Read Full Post »