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Un film de Roman Karmen avec Burt Lancaster et commenté par Burt Lancaster… Le rappel du rôle de l’URSS dans la défaite du nazisme.
Laura Laufer nous l’offre en expliquant : « Elmer Gantry mardi où Lancaster est formidable vraiment, j’ai pensé à ce film de Roman Karmen, document peu connu ici ! Burt Lancaster fut antimaccarthyste, très dans la bataille pour les droits civiques et très opposé à la guerre du Vietnam. Bref, quelqu’un de très bien en plus d’être un immense acteur. »
Toujours dans le cadre de ma vision idéale (et peut-être un peu idéaliste) d’un parti communiste français recréé, il faudrait concevoir un département Histoire et culture qui permettrait la ré-appropriation de l’histoire communiste en France et dans le monde… Une section cinéma qui ne rayonnerait pas seulement sur Paris existerait au côté de l’étude du champ artistique (pour reprendre le langage de Bourdieu) des époques dans lesquelles a grandi notre parti.
“De tous les arts, le cinéma est
pour nous le plus important” disait Lénine.
Roman Karmen, ambassadeur non officiel de la cause soviétique, s’est conformé toute sa vie à cette maxime. voici ce qui est écrit à propos d’un ocumentaire sur lui…
http://www.kuiv.com/pages/roman.htm
Qui est Roman Karmen : Roman Lazarevitch Karmen (en russe : Роман Лазаревич Кармен), né le 29 novembre 1906 à Odessa (Empire russe) et mort le 28 avril 1978 à Moscou (Union soviétique) est un cinéaste soviétique, fils de l’écrivain Lazare Karmen (ru).
officier, propagandiste, cinéaste ? Au service du régime soviétique, il est correspondant de guerre de presse filmée en Espagne en 1936, envoyé spécial en Chine en 1938 pendant la guerre sino-japonaise, mobilisé dans l’Armée rouge pendant la Seconde Guerre mondiale, responsable de la délégation soviétique à Nuremberg.
Il passe du ciné-journalisme à la mise en scène et vice versa, n’hésitant pas à reconstituer des événements majeurs non filmés tels que la bataille de Stalingrad. À partir des années 50, il se fait l’ambassadeur itinérant des révolutions socialistes… Il est un personnage complexe, multiple, qui ne regarde que ce qu’il veut montrer, partant du principe
qu’il n’existe pas de vérité au cinéma.
Une image comporte toujours une signature, ne serait-ce qu’à travers le point de vue choisi ; il faut la façonner, la construire avant de l’enregistrer. Roman Karmen, qui le sait, place le spectateur au cœur même des combats, aussi bien dans ses “fictions” ou films journalistiques tournés après coup que dans ses documentaires de guerre.
Karmen n’est pas à l’abri de clichés, nourris de ses idéaux politiques. Fidèle défenseur du socialisme, il est de tous les combats, avec sa caméra pour arme : il encense les héros soviétiques du travail à l’usine, filme les grands symboles du socialisme comme l’alphabétisation à Cuba, dresse le portrait de Mao, encore inconnu, en train de lire Staline, et ignore délibérément la terreur qui gagne son pays en livrant des images de voiliers et de bien-être en pleine période de goulag…
ARCHIVES SOVIÉTIQUES : ROMAN KARMEN N° 3
Dates
1ère diffusion : 1940
Résumé catalogue
Uniquement matériel video disponible chez Gaumont Pathé archives, FILM STOCKE A MOSCOU.
Résumé descriptif
Titre : archives soviétiques : ROMAN KARMEN N° 3.
Lieux : URSS-Russie : Asie centrale : Kazakhstan, Turkménistan ; Caucase : Azerbaïdjan.
Europe : Pologne : Lodz; Asie : Vietnam.
Amérique Centrale : Cuba; Inde.
Description :
Roman Karmen au micro, avec son.
Remise de prix à Roman Karmen, poignée de mains, discours de remerciement de Roman Karmen, gros plan sur le diplôme
– muet. Couleurs
– Roman Karmen dans son bureau avec son assistante et un jeune homme.
Obsèques de Roman Karmen, on amène le cercueil au cimetière
– en N&B, sans bande son. Couleurs, arrivée de RK au Vietnam, poignées de mains, les soldats vietnamiens applaudissent
– sans bande son : Roman Karmen et son équipe (Evguéni Moukhine et Vladimir Echourine) chez Ho Chi Minh, posent assis sur le perron de la maison
– la rencontre a eu lieu après Dien Bien Phu, donc après le 17 mai 1954.
Couleurs avec son, Roman Karmen et Burt Lancaster, tournage de » la grande guerre nationale « , dans un avion, secrétaire tape à la machine, RK aussi, GP sur la frappe et les machines à écrire.
En bord de mer, sur la Place Rouge à Moscou, à Leningrad, en studio.
Roman Karmen avec Luis Corvalan, en hiver, N&B sans bande son.
Sur scène, Roman Karmen vient prendre la parole au micro, manifestation organisée pour son anniversaire, remise de cadeaux.
Couleurs sans bande son, obsèques de Karmen (1 plan coupé).
Années 30, remise de médaille à Roman Karmen, habillé en uniforme militaire
– N&B sans son.
N&B avec son
– Roman Karmen filme sur un toit (après 1945) à Leningrad.
VIETNAM en couleurs
Avec son.
SONS seuls.
Roman Karmen de retour d’Espagne avec son fils.
KAZAKHSTAN SOVIETIQUE
– 1949
– Kazakhstan
– travelling arrière dans usine.
KAZAKHSTAN SOVIETIQUE
– 1949.
Ouvriers dans grand complexe industriel, avancent de face.
Explosion, construction voie ferrée, brigade komsomole Pavlenko, explosion.
KAZAKHSTAN SOVIETIQUE
– 1949.
Travaux des champs, homme Kazakh conduit engin agricole.
TURKMENISTAN SOVIETIQUE
– 1950.
La nouvelle ville d’Achkhabad, chantier de construction d’un immeuble.
TURKMENISTAN SOVIETIQUE
– 1950.
Champ de sulfate sur les bords de la mer Caspienne, train dans paysage blanc surréaliste, arrivée des ouvriers en combinaisons blanches, lunettes, exploitation pour l’industrie chimique.
LES CONQUERANTS DE LA MER 1959.
Couleurs .
N&B avec son
– DE LA VISTULE A L’ODER 1945.
les tanks soviétiques entrent dans la ville de Lodz libérée (Pologne).
Couleurs sans bande son
– Ho Chi Minh dans des champs, rencontres des familles de paysans, femmes et enfants, leur raconte quelque chose, puis marche seul avec son bâton.
Ho Chi Minh assis au milieu d’un groupe de jeunes et d’enfants, distribue le contenu d’une corbeille de fruits (bananes)
L’ILE EN FEU, 1961, extraits: Mannequin dans vitrine avec uniforme armée, jeune femme se remaquille (secrétaire), ouvre tiroir bureau dans lequel revolver, pano sur jeunes filles enrôlées dans les milices populaires, se tiennent au garde-à-vous Traduction “un tout petit peu frivole et insouciante, comme une jolie jeune fille.
Mais uniquement au premier regard”.
Débarquement.
Avancée dans la boue des marécages, plans subjectifs sur les bottes, le sol.
Traduction : “Trois ans et demi ont passé depuis l’assaut de Moncada.
Par une nuit de décembre la petite goëllette » Granma » s’est approchée des côtes de Cuba.
En ont débarqué 82 personnes.
Une poignée de révolutionnaires est rentrée d’émigration pour libérer leur Patrie ou mourir.
Ils étaient conduits par Fidel Castro.
Ils furent découverts.
Ce fut le premier combat, un combat inégal.
Sur 82 seuls 12 restèrent en vie.
C’est ainsi que naissait le nouveau jour de l’île en feu.
” Globe terrestre.
Journaux sortent des rotatives.
Train passe avec foule d’ouvriers assis sur les wagons de marchandises (simples plate-formes sur rails).
Grand meeting dans la cour d’une usine.
LA LAMPE BLEUE , 1961, extraits:
Fidel Castro dans avion, discute avec un autre homme de dos.
Traduction : Effréné, ne connaissant pas la fatigue, Fidel ! C’est ainsi que le connaissent les paysans, les enfants, les soldats et les mères de Cuba.
Grande manifestation sur une place de La Havane, filmée de haut.
Les manifestants portent des banderoles.
Les manifestants marchent sur la place.
Revue avec un portrait du camarade Khrouchtchev.
Fidel Castro et Osvaldo Dorticos à la tribune.
Fidel Castro regarde avec jumelles.
Traduction : Et maintenant nombreux sont ceux qui, marchant à côté des brigadistes, ont pu pour la première fois lire tout seuls ces mots immenses : » vive notre révolution socialiste, la première en Amérique Latine « .
Le peuple, ayant découvert la force de l’amitié, a écrit sur ses banderoles : – » Merci, Nikita ! Cuba « .
Et en scrutant les colonnes de manifestants, Fidel voyait à côté des bataillons de combat …Non monté, Cuba , 1960’s.
Rushs couleurs du tournage à Cuba, Roman Karmen et son équipe gravissent une montagne, à pied et à dos d’âne, beaucoup de soleil, impression de chaleur, les caisses de matériel semblent lourdes à porter.
Roman Karmen assis lors d’une halte, avec caméra sur un genou.
QUAND LA PAIX NE TENAIT QU’A UN FIL, 1963
extraits:Fidel Castro avec Mikoyan, à Cuba.
Castro montre quelque chose à Mikoyan.
Traduction : … dont seul Fidel tient le compte, se cachent dans ses yeux fatigués.
Mais il est également impatient dans ses rêves, quand il a hâte de raconter à ses amis les premiers blés verts (plantes qui lèvent) de l’agriculture mitchourinienne…L’ILE EN FEU, 1961, extraits:Rue de La Havane, policier fait la circulation, jolies filles, passants, vitrines.
Café, on sert un verre de Coca Cola, Nicolas Guillén et Pablo Neruda, clients attablés, chanteur et guitaristes.
Traduction :
– Un bistrot artistique dans la vieille ville de La Havane
– un lieu de chaleureuses rencontres amicales.
C’est le poète Nicolas Guillén et avec lui le grand ami de Cuba le poète chilien Pablo Neruda.
On descend le drapeau américain, patrouille devant usine nationalisée (raffinerie de pétrole), sigle » Shell » à terre, cassé.
Fidel Castro et Mikoyan.
Arrivée aide soviétique : tracteurs.
LE MATIN DE L’INDE , 1956, extrait.
Groupe d’ouvriers à pied sur une petite route, certains avec parapluies (vont à l’usine).
Aide soviétique, un Soviétique aide des Indiens sur une machine agricole.
On marque l’emplacement d’un futur haut-fourneau : « First blast furnace will stand here ».
Nehru dans une foule, fête, porte collier de fleurs, on lui lance de l’eau, de la peinture, jeune femme avec visage peint en blanc.
Epoque : 1940’s, 1950’s, 1960’s
Type : extraits divers.
Genre : histoire.
VHS : MAC.
Version extrait : VO russe.
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