Présidentielles : 2017, uni-e-s pour l’Humain d’abord avec Jean Luc Mélenchon
Mardi 2 Mai 2017
La candidate du Front national a estimé ce lundi que les organisations syndicales, qui pour la plupart appellent à lui faire barrage au second tour, ne défendaient «pas les intérêts des salariés» (sic). Si elle est élue, on s’attend à voir fleurir une belle politique de répression syndicale
Marine Le Pen s’en est pris ce lundi aux organisations syndicales, en particulier à la CGT, qui ont pour la plupart appelé à battre le FN au second tour de l’élection présidentielle :
«En réalité, ils ne défendent pas les intérêts des salariés, ils défendent leur propre poste, leur propre place», a affirmé la candidate, interrogée sur Europe 1 le jour de la célébration du 1er mai sur le peu d’écho rencontré par son discours social auprès des syndicats. Un discours vieux comme le monde libéral, visant à ouvertement attaquer les syndicats.
«Voir la CGT appeler à voter pour M. Macron, qui va ubériser la totalité de la société, fragiliser l’ensemble des travailleurs, qui veut la dérégulation totale du droit du travail, c’est à tomber de sa chaise. Il faut quand même le dire», a-t-elle poursuivi. Sauf que la CGT a appelé mardi dernier à «faire barrage à l’extrême droite», estimant que «pas une voix» ne devait «se porter sur sa candidate».
Nicolas Maury
http://www.editoweb.eu/nicolas_maury/Marine-Le-Pen-s-en-prend-a-la-CGT_a11877.html
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