L’équation de cet entre-deux-tours ne comporte pas que deux termes (la montée du néo-fascisme, la poursuite de l’œuvre de destruction néo-libérale par d’autres moyens que ceux qu’offraient jusqu’à présent l’appareil social-démocrate), mais trois ― le troisième étant la division de la gauche au niveau des organisations politiques et syndicales, des mouvements dans une moindre mesure ― mais aussi à l’échelle des citoyens et des habitants du pays.
À cet égard, le débat de l’entre-deux-tours (celui dans lequel nous nous débattons, pas le lamentable épisode télévisé du mercredi 3 mai) semble pour partie remplir son office de division. Contester les termes mêmes du dilemme (sans s’engager d’abord et prioritairement dans aucune consigne de vote) demeure à mon sens une nécessité : (más…)