« Rien ne fait plus de mal aux travailleurs que la collaboration de classes. La lutte de classes, au contraire, est la base de l’unité, son motif le plus puissant. C’est pour la mener avec succès en rassemblant l’ensemble des travailleurs que fut fondée la CGT. Or la lutte de classes n’est pas une invention, c’est un fait. Il ne suffit pas de la nier pour qu’elle cesse : renoncer à la mener équivaut pour la classe ouvrière à se livrer pieds et poings liés à l’exploitation et à l’écrasement. » « La régression sociale ne se négocie pas, elle se combat ! » H. Krasucki

SOURCE RT
Les slogans publicitaires dûment approuvés par les organisateurs sont omniprésents sur la célèbre fête à la gloire du vélo. Mais, visiblement pas les messages politiques, comme l’a appris à ses dépens un Lorrain confronté à la police.
«Je trouve que c’est très inquiétant», déclare Michel V. à RT France, «une paire d’années en arrière, on n’aurait jamais vu ça». Quand ce Lorrain, amateur du Tour de France mais aussi farouche opposant à la refonte du Code du travail, s’est mis en tête d’exploiter la couverture médiatique impressionnante de l’événement sportif, il ne se doutait pas que la police veillait autant au grain.
Ce 3 juillet 2017, le Lorrain en question n’est en effet pas parvenu à déployer sa banderole «Non à la loi Travail» pendant le passage de la caravane publicitaire lors de la deuxième étape du Tour, entre Verviers (Belgique) et Longwy. Sur Facebook, il a évoqué la «violence» des forces de l’ordre. «Vous arrêtez tout sinon on vous emmène au poste», lui auraient lancé les policiers.
Les forces de l’ordre semblaient avoir l’homme à l’œil depuis un moment, puisque trois voitures de police s’étaient rendues à son domicile, un peu plus tôt dans la journée. «Vous voulez bloquer le Tour de France ?», lui auraient demandé les représentants de la loi, rapporte Michel V. «Non, on est quatre, comment voulez-vous ?», se rappelle-t-il avoir répondu.
Il faut dire que Michel V., 65 ans, semble être très actif dans sa région. Membre du Parti communiste de la ville de Villerupt, en Meurthe-et-Moselle, il défend, entre autres, les abeilles des pesticides néonicotinoïdes mais aussi la cause palestinienne, au sein de l’Association France Palestine solidarité (AFPS). La veille d’ailleurs, accompagné de quelques militants, il avait peint sur la route des slogans pro-palestiniens. L’organisation du Tour de France les avait effacés dans la foulée.
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